Calycoceras (Newboldiceras) annulatum Collignon 1964 |
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Cénomanien (-96 à -92 millions d'années) moyen
Flanc De Calabar - Nigéria
Diamètre = 9 cm (3.54")
Newboldiceras Thomel 1972
Cénomanien.
Grande taille. Section du tour à tendance polygonale a vec facette latéro-ventrale marquée ou subquadratique. Les tubercules latéro-ventraux externes et, souvent, les tubercules latéro-ventraux internes et siphonaux persistent jusqu’à maturité.
Calycoceras Hyatt 1900
Cénomanien moy. à sup.
Origine incertaine par manque de matériel à la jonction Cénomanien inf./sup. Pourrait être un Mantelliceratinae issu des derniers Mantelliceras, mais Wright & Kennedy (1987) privilégient une ascendance chez Acanthoceras ou Acompsoceras.
Plutôt évolute. Section déprimée et subcirculaire, ovale, polygonale ou subquadratique. Fortes côtes, généralement droites, traversant un ventre arrondi à plat, jamais concave. Tubercules ombilicaux, latéro-ventraux et siphonaux sur les tours internes. Tubercules à mi-flanc communs, moins forts que les tubercules ombilicaux. La tuberculation peut s’atténuer avec l’âge, réapparaissant parfois à la fin du dernier tour. Dimorphisme marqué par la différence de taille. Le maximum d’épaisseur se situe généralement au voisinage de l’ombilic, ce qui permet la distinction avec Mantelliceras, où il se trouve vers le milieu du flanc.
Acanthoceratinae De Grossouvre 1894
Cénomanien inf. à Turonien moy.
Formes dont certaines ont des tubercules dominants et d’autres des côtes dominantes, toutes possédant des tubercules siphonaux au moins à certains stades de croissance.
Acanthoceratidae De Grossouvre 1894
Albien sup. à Coniacien.
Explosion évolutive à partir du Cénomanien. Tuberculation généralement très forte. Au moins un tubercule ombilical et un latéro-ventral dans la plupart des genres. Pour certains cependant, la costulation domine la tuberculation. Pour d’autres, l’ornementation peut-être très atténuée ou même absente du tour externe. Enroulement généralement évolute. Section comprimée à très déprimée. Dimorphisme sexuel matérialisé seulement par la taille.
Acanthoceratoidea Grossouvre 1894
Albien inférieur à Maastrichtien.
Formes typiquement fortement costulées tendant à développer une tuberculation proéminente, mais incluant aussi une large variété d’autres types.
Ammonitina Hyatt 1889
Ammonoidea Zittel 1884
Cephalopoda Cuvier 1797
Mollusca Linnaeus 1758
Bilateria: Protostomia Hatschek, 1888: Grobben 1908
Eumetazoa Butschli 1910
Animalia Linnaeus 1758
Eukaryota Whittaker & Margulis 1978
1993. Courville, P.
Les formations marines et les faunes d’ammonites cénomaniennes et turoniennes (Crétacé supérieur) dans le fossé de la Bénoué (Nigéria) - Thèse de doctorat en Géologie
Universités de Dijon, Lyon I, Aix-Marseille I, Toulouse III
gr. p 236 (=Calycoceras gr. annulatum COLLIGNON, 1964), cf. pl 15, fig 3 (=Calycoceras cf. annulatum COLLIGNON) - lien
1985. Zaborski, P., M., P.
Upper Cretaceous ammonites from the Calabar region, south-east Nigeria
in Bulletin Natural History Museum London (Geol.) - Vol. 39, No 1 - The Natural History Museum
p 32, fig 35, 36 (=Calycoceras (Newboldiceras) annulatum COLLIGNON, 1964 - lien
1973. Cooper, M., R.
Cenomanian ammonites from Novo Redondo, Angola
in Annals of the South African Museum - Vol. 62, Part 2 - South African Museum
?p 54, fig 8A-C (?=Calycoceras annulatum COLLIGNON)
1972. Thomel, G.
Les Acanthoceratidae cénomaniens des chaînes subalpines méridionales
in Mémoire de la Société Géologique de France - Nouvelle série - Tome LI - Feuilles 1-13 - No 116 - Centre National de la Recherche Scientifique
?aff. p 64, pl XVI, fig 6, 7, pl XVIII, fig 1, 2 (?=Calycoceras (Calycoceras) sp. aff. annulatum COLLIGNON)
1964. Collignon, M.
Atlas des fossiles caractéristiques de Madagascar (Ammonites) - Fascicule XI (Cénomanien)
Service Géologique Tananarive - Ministère d’Etat chargé de l’Economie Nationale - République Malgache
p 127, pl CCCLXVI, fig 1597 (type), 1598 (=Calycoceras annulatum nov. sp.)
Contenu révisé le 3 août 2024 - Fiche générée le 4 août 2024 - 1ère publication le 22 décembre 2015
Chambre d’habitation figurée par Courville dans sa thèse (1993, pl 15, fig 3).
Formation d’Odukpani.
Tours internes à flancs plats déclives, section trapézoïdale déprimée, ornementation de côtes principales à 4 tubercules faibles, intercalaires à 2 tubercules externes seulement, rangée siphonale bien nette. Puis, progressivement, tous les tubercules disparaissent successivement, les côtes deviennent saillantes et tranchantes et s’espacent en de larges intervalles concaves. Le deuxième tubercule externe disparaît le premier. Le tubercule ombilical et le premier latéral deviennent très forts, puis disparaissent en même temps que le tubercule externe sur la loge d’habitation. Dernier stade de côtes annulaires continues, légèrement flexueuses et tranchantes en moulage interne. Section finale arrondie en voûte. [Collignon 1964]