Coroniceras multicostatum (J. de C. Sowerby 1824) |
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Sinémurien (-200 à -191 millions d'années) inférieur
Manche - France
Diamètre = 32,9 cm (12.95")
Géosciences Rennes, No IGR 115166
Coroniceras Hyatt 1867
Sinémurien.
Formes souvent géantes, plus plates et moins massives qu’Arietites. rebord ventral plus étroit, convexe, tricaréné et bisulqué. La carène médiane apparaît la première. Les sillons peuvent apparaître tardivement. De part et d’autre des carènes, le ventre est en plan oblique incliné et forme un angle obtus avec les flancs. Ces derniers sont plus ou moins bombés. Les côtes sont tuberculées sur le bord externe. Ligne de suture moyennement découpée. Selle externe très large. Première selle latérale de même hauteur ou un peu plus haute, mais plus étroite et souvent étranglée à la base. Le lobe externe est le plus profond.
Arietitinae Hyatt 1874
Sinémurien inférieur à Pliensbachien inférieur.
Formes grandes à géantes, platycônes et fortement costulées, généralement à ventre caréné-bisulqué ou tricaréné.
Arietitidae Hyatt 1874
Sinémurien inférieur et base du supérieur.
Groupe le plus florissant de la super-famille des Psiloceratoidea. Taille petite à grande. Enroulement évolute, parfois involute (Eparietites). Section quadratique à oblongue ou circulaire. Ventre caréné ou tricaréné, de façon parfois atténuée. Costulation de faible à très forte, simple, raide, avec un tubercule latéro-ventral externe chez certaines formes.
Psiloceratoidea Hyatt 1867
Hettangien à Pliensbachien inférieur.
Super-famille dérivée des Phylloceratoidea, peut-être des Ussuritidae dont on retrouve le ventre lisse et arrondi chez les Psiloceratidae à tous les stades de croissance, tandis que les Schlotheimiidae développent des chevrons ventraux caractéristiques. Toutes les autres familles ont un ventre anguleux ou caréné à certains stades. La majorité des Psiloceratoidea possèdent des côtes simples, mais quelques unes développent des côtes secondaires. L’enroulement est principalement évolute, mais certains genres deviennent involutes et les Oxynoticeratidae sont oxycônes. Les sutures sont simples et remarquablement constantes dans tout le groupe, les formes involutes développant néanmoins plus de subdivisions du lobe ombilical et une indentation plus marquée des éléments. [d’après Howarth 2013]
Ammonitina Hyatt 1889
Ammonoidea Zittel 1884
Cephalopoda Cuvier 1797
Mollusca Linnaeus 1758
Bilateria: Protostomia Hatschek, 1888: Grobben 1908
Eumetazoa Butschli 1910
Animalia Linnaeus 1758
Eukaryota Whittaker & Margulis 1978
2023. Jaffré, R. (coord.)
Fiches d’aide à la détermination des ammonites jurassiques et crétacées - tome VII
Association Géologique Auboise
p 13, fiche No 02 Sin. (=Coroniceras multicostatum (J. de C. SOWERBY, 1824))
2011. Dommergues, J.-L. & Guiomar, M.
La "Dalle à ammonites de Digne" (Réserve Naturelle Géologique de Haute-Provence). Étude d’un site fossilifère d’importance patrimoniale
in Revue de Paléobiologie - Vol. 30, No 1 - Muséum d’Histoire Naturelle de la ville de Genève
p 276, Pl I, fig 1, 2, pl II, fig 1-4, pl III, fig 1, 2, pl IV, fig 1-3, pl V, fig 1, 2, 3-6, pl VI, fig 1-6, test-fig 10 (=Coroniceras (?) multicostatum (J. de C. SOWERBY, 1824) - lien
1997. Corna, M., Dommergues, J.-L., Meister, C. & Page, K.
Les faunes d’ammonites du Jurassique inférieur (Hettangien, Sinémurien et Pliensbachien) au nord du massif des Écrins (Oisans, Alpes occidentales et françaises)
in Revue de Paléobiologie - Vol. 16, No 2 - Muséum d’Histoire Naturelle de la ville de Genève
p 350, pl V, fig 8, 9 (=Coroniceras multicostatum (SOWERBY, 1824))
1990. Corna, M., Dommergues, J.-L., Guiffray, A. & Bulot, L.
Quelques points remarquables dans le Sinémurien des Alpes de Provence (France) ; précisions biostratigraphiques et paléontologiques
in Géologie Méditerranéenne - Tome XVII, no 1 - Centre d’Etudes Méditerranéennes
p 16, pl 3, fig 1 (=Coroniceras multicostatum (SOW.)) - lien
1966. Guérin-Franiatte, S.
Arietitidae de France
Centre national de la recherche scientifique
p 141, pl 29-32, text-fig 40, 41 (=Coroniceras multicostatum (J. de C. SOWERBY, 1824), p 144, pl 33, 34, text-fig 42, 43 (=Coroniceras vercingetorix (REYNES, 1879))
Contenu révisé le 1er octobre 2024 - Fiche générée le 1er octobre 2024 - 1ère publication le 7 avril 2016
Index d’horizon au sommet de la sous-zone à Bucklandi. [Dommergues & Guiomar, 2011]
Grande taille. Variabilité élevée. Coquille évolute, subplatycône, à section subquadratique légèrement déprimée. Ombilic assez profond largement ouvert. Rebord ombilical indistinct. Flancs sub-parallèles faiblement convexes en section intercostale, un peu déprimés en section costale où l’épaulement latéro-ventral marque un angle brusque renforcé par un tubercule. Aire ventrale basse. Carène peu tranchante, légèrement plus haute que les marges des sillons profonds et étroits qui l’encadrent. Costulation vigoureuse et dense, côtes rigides, rétroverses, saillantes vers le 1/3 inférieur, puis légèrement atténuées avant de se renforcer à l’épaulement latéro-ventral. Elles se projettent adoralement vers le sillon en un segment crescentiforme.