Barthelticeras enayi (Schairer 1989) (m) |
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Oxfordien (-154 à -146 millions d'années) supérieur
Vienne - France
Diamètre = 3,9 cm (1.54")
Barthelticeras Schairer 1989
Oxfordien moyen à supérieur.
Schairer (1989) donne la diagnose de la forme microconque, puis, en 2003, le même Schairer associé à Schlampp attribue deux individus à ce qui serait le macroconque, auquel il adjoint "Perisphinctes (Grossouvria) cf. torresiensis" CHOFFAT in DORN (1930, p 162, taf 27, fig 1). Il met le doigt sur la similitude des tours internes avec Barthelticeras enayi. Je donne ici la diagnose du microconque, simplifiée d’après Schlegelmich (1994) : petites formes évolutes à section ovale élevée. Côtes fines denses, simples ou divisées et constrictions bombées.
Passendorferiinae Mélendez 1984
Descendraient d’Alligaticeras BUCKMAN (Meléndez & al. 2009).
Formes serpenticônes fortement évolutes à section subcirculaire à subquadratique.
Perisphinctidae Steinmann 1890
Bajocien moy. à Tithonien.
Tronc principal de la super-famille construit autour du genre Perisphinctes. Typiquement aplaties, bien qu’il existe certaines formes très renflées. Côtes simples, bi- ou trifurquées. Macroconques souvent géants, longidomes, à loge d’habitation lisse ou ornée de côtes distantes. Microconques de petite taille, munis d’apophyses et entièrement costulés. Lobe suspensif rétracté. Famille cosmopolite, mais majoritairement téthysienne et pacifique.
Perisphinctoidea Steinmann 1890
Bajocien inférieur (zone à Humphresianum) à Hauterivien supérieur-Barrémien inférieur.
Grand groupe comprenant des morphologies très variées, les plus typiques et récurrentes étant les formes planulatiformes évolutes à côtes tranchantes et divisées. Autour gravitent d’autres formes, à enroulements cadicônes, sphaerocônes, voire oxycônes, ornementation coronatiforme à grossièrement cunéiforme, aboutissant à beaucoup d’homoéomorphies internes ou externes à la super-famille. Le dimorphisme est répandu, les macroconques présentant une ouverture simple et parfois une très grande taille, les microconques pouvant être très différents, parfois nains, planulatiformes ou à enroulement excentrique, l’adulte portant, sauf exception, des apophyses jugales. La selle latérale interne n’est pas divisée par un lobe Un, sauf chez les Parkinsoniinae. [Enay & Howarth 2019, Howarth 2017]
Ammonitina Hyatt 1889
Ammonoidea Zittel 1884
Cephalopoda Cuvier 1797
Mollusca Linnaeus 1758
Bilateria: Protostomia Hatschek, 1888: Grobben 1908
Eumetazoa Butschli 1910
Animalia Linnaeus 1758
Eukaryota Whittaker & Margulis 1978
2020. Jantschke, H. & Schweigert, G.
The semimammatum and semiarmatum ammonite biohorizons (Late Oxfordian, Hypselum Zone) in the Upper Jurassic of Southwestern Germany
in Palaeodiversity - Staatliches Museum für Naturkunde Stuttgart
p 103, pl 9, fig 5-8 (=Barthelticeras enayi SCHAIRER, 1989 [m]) - lien
2019. Énay, R. & Howarth, M., K.
Part L, Revised, Volume 3B, Chapter 7: Systematic Descriptions of the Perisphinctoidea
in Treatise Online - No 120 - Paleontological Institute, University of Kansas
p 51, fig 38.3 (=Barthelticeras enayi SCHAIRER 1989) - lien
2003. Schairer, G. & Schlampp, V.
Ammoniten aus dem Ober-Oxfordium von Gräfenberg/Ofr. (Bimammatum-Zone, Hypselum-Subzone, semimammatum-Horizont)
in Zitteliana - A 43 - Bayerischen Staatssammlung für Paläontologie und Geologie
p 38 (=Barthelticeras enayi SCHAIRER [m]) - lien
1994. Schlegelmilch, R.
Die Ammoniten des Süddeutschen Malms
Gustav Fischer Verlag - Stuttgart - New York
p 72, taf 27, fig 1 (=Barthelticeras enayi SCHAIRER 1989)
1989. Schairer, G.
Ammoniten aus dem Braunen und Weißen Jura von Sengenthal
in Mitt. Bayer. Staatsslg. Paläont. hist. Geol. - 29
p 121, taf 3, fig 1, 2 (=Barthelticeras enayi n. sp.) - lien
1966. Énay, R.
L’Oxfordien dans la moitié sud du Jura français - Tome II
in Nouvelles archives du Museum d’Histoire Naturelle de Lyon - Fascicule VIII - Ville de Lyon
p 576, pl 40, fig 6 (=Pseudoperisphinctinae" sp. ind.) - lien
Contenu révisé le 3 août 2024 - Fiche générée le 4 août 2024 - 1ère publication le 28 novembre 2018
Individu à fortes formations paraboliques et présence de faibles constrictions dans les tours internes.
Oxfordien supérieur, sous-zone à Semiarmatum.
Espèce-type du genre. Les côtes fines, denses et mousses s’étendent radialement jusqu’au dernier demi-tour. Elles deviennent alors plus éloignées et convexes. Elles sont simples, bifurquées à mi-flanc ou parfois aussi sur la moitié interne du flanc. Les constrictions délimitées sont cantonnées au dernier tour. Pas d’interruption des côtes sur le ventre. [d’après Schlegelmilch 1994]