Collignoniceras badilleti Amédro & Châtelier 2020 |
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Turonien (-92 à -88 millions d'années) moyen
Indre-Et-Loire - France
D (cm)Diamètre (cm) | h (%)Hauteur/Diamètre (%) | e (%)Epaisseur/Diamètre (%) | o (%)Ombilic/Diamètre (%) |
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11,7 | 36 | 36 | |
8,8 | 39 | 46 | 32 |
7 | 42 | 49 | 27 |
Géosciences Rennes, coll. E.H., no IGR-94977
Collignoniceras Breistroffer 1947
Turonien.
Dérive de Cibolaites.
Tours initiaux comprimés. Tubercules siphonaux arrondis ou claviformes élevés, coïncidant avec les côtes et formant une carène crénelée. Côtes droites ou légèrement sinueuses. Tubercule ombilical faible. Tubercules latéro-ventraux interne et externe forts. Derniers tours pouvant devenir carrés en section, avec une corne latéro-ventrale disproportionnée allant parfois jusqu’à absorber le tubercule ombilical.
Collignoniceratinae Wright & Wright 1951
Cénomanien supérieur à Coniacien supérieur.
Formes comprimées. Section des tours carrée à rectangulaire. Carène finement à grossièrement dentelée. Tubercules ombilicaux et latéro-ventraux internes et externes plus ou moins proéminents. Les latéro-ventraux interne et externe peuvent fusionner à l’âge adulte pour donner une grande corne. Chez certaines formes, l’ornementation s’affaiblit avec l’âge.
Collignoniceratidae Wright & Wright 1951
Cénomanien supérieur à Campanien moyen.
Cette famille dérive probablement du genre Acanthoceratidae Thomelites.
Formes d’involutes à évolutes, comprimées, de section ovale à carrée, avec une carène continue ou dentelée. Les côtes portent de 1 à 5 tubercules.
Acanthoceratoidea Grossouvre 1894
Albien inférieur à Maastrichtien.
Formes typiquement fortement costulées tendant à développer une tuberculation proéminente, mais incluant aussi une large variété d’autres types.
Ammonitina Hyatt 1889
Ammonoidea Zittel 1884
Cephalopoda Cuvier 1797
Mollusca Linnaeus 1758
Bilateria: Protostomia Hatschek, 1888: Grobben 1908
Eumetazoa Butschli 1910
Animalia Linnaeus 1758
Eukaryota Whittaker & Margulis 1978
2020. Amédro, F., Robaszynski, F., Châtelier, H., Ferchaud, P., Matrion, B. & Bréhéret, J.-G.
Des nouveautés sur les tuffeaux du Turonien moyen et sur leurs faunes d’ammonites en Touraine méridionale
in Bulletin d’Information des Géologues du Bassin de Paris - Vol. 57; No 2 - Association des Géologues du Bassin de Paris
pl 3, fig 1, 2 (=Collignoniceras badilleti AMÉDRO & CHÂTELIER, 2020) - lien
2020. Amédro, F., Robaszynski, F., Châtelier, H., Ferchaud, P. & Matrion, B.
Identification d’un biohorizon d’ammonites à Romaniceras (Romaniceras) marigniacum sp. nov. (Turonien moyen) à la base du Tuffeau Jaune de Touraine (France)
in Carnets de Géologie / Notebooks on Geology - vol. 20, no 4
p 60, pl 7, fig , 2, pl 8, fig 1, 2 (=Collignoniceras badilleti AMÉDRO & CHÂTELIER sp. nov.) - lien
1982. Tzankov, V.
Les fossiles de Bulgarie - Va - Crétacé supérieur. Cephalopoda (Nautiloidea, Ammonoidea) et Echinodermata (Echinoidea)
Académie Bulgare des Sciences, Sofia
cf. pars. p 48, pl XXIII, fig 2, 3 (?non Collignoniceras (Collignoniceras) woolgari (MANTELL))
Contenu révisé le 3 août 2024 - Fiche générée le 4 août 2024 - 1ère publication le 24 mars 2020
Holotype, figuré dans Amédro & al. (2020, Carnets Géol.), pl 7, fig 1. La chambre d’habitation est démontable ce qui permet de figurer le phragmocône à part.
Comme Collignoniceras hourqueigi, C. badilleti n’a pour l’instant été trouvé qu’en Touraine méridionale dans un niveau relativement élevé du Tuffeau de Bourré, sans être sommital (unité 2 sensu Amédro & al. 2020). Zone à Ornatissimum.
C’est un Collignoniceras à section subtrapézoïdale et ligne siphonale un peu surélevée. Les côtes primaires naissent, seules ou par paires, à partir de tubercules ombilicaux proéminents et sont fréquemment séparées par une, plus rarement deux, intercalaires. Sur le phragmocône, toutes les côtes portent des tubercules latéro-ventraux internes bulliformes, latéro-ventraux externes arrondis et un tubercule siphonal claviforme. Les tubercules latéro-ventraux internes et externes tendent à fusionner en fin de phragmocône, sans développer de corne sur la loge d’habitation adulte. Le nombre de tubercules latéro-ventraux reste identique à celui des tubercules siphonaux tout au long de l’ontogénèse.
Même si certains caractères, dont certains l’écartent du groupe de woollgari, sont communs avec C. hourqueigi, du même niveau stratigraphique (proéminence de la tuberculation ombilicale dans les tours internes, pas de développement de cornes latéro-ventrales, pas/peu de côtes bouclées), il y a des différences nettes : côtes primaires plus tranchantes, intercalaires moins nombreuses, fusion plus tardive sur le phragmocône des tubercules latéro-ventraux internes et externes, enroulement plus évolute avec une croissance du tour plus lente, aspect moins massif, région ventrale moins nettement tectiforme. Le lien entre les deux formes reste à établir par la récolte de plus de matériel, ce qui semble difficile à court terme.