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Falciferella aff. milbournei Casey 1954 |
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Falciferella aff. milbournei Casey 1954
Étage
Albien (-108 à -96 millions d'années) ?moyen
Localité
(inconnue)
Dimensions
Diamètre = 3 cm (1.18")
Commentaire
Classification
Genre :
Falciferella Casey 1954
Albien moyen à supérieur.
Falciferella est transitionnel vers les Binneyitidae, mais conserve la carène des Aconeceratidae à certains stades et un lobe latéral plus ou moins trifide.
Formes à flancs plats et ventre d’abord arrondi, puis faiblement caréné, puis plat. Ornementation de stries ou costules irrégulières, fines, denses et falciformes. Sutures en simplification, mais à éléments encore modérément incisés. Lobe latéral L trifide, lobe U2 bifide. [Wright 1996]
Famille :
Aconeceratidae Spath 1923
Barrémien supérieur à Albien supérieur.
Dérivent des Barremitidae (Busnardo in Fischer 2006). Protaconeceras Casey, 1954, d’âge hauterivien supérieur, maintenant classé parmi les Pulchelliidae, n’est pas à l’origine de la famille.
Formes de taille petite à moyenne, involutes et comprimées. Flancs plat ou légèrement convexes. Carène tranchante à légèrement émoussée, entière ou crénelée. L’ouverture des microconques porte un long rostre et des apophyses. Coquille lisse ou ornée de côtes ou costules flexueuses à falcoïdes. Ligne de suture à lobe latéral symétrique et trifide et à selles fréquemment subphylloïdes, la selle latérale L/U2 étant plus haute que la selle externe E/L. [d’après Wright 1996, Casey 1961]
Super-famille :
Desmoceratoidea Zittel 1895
Valanginien supérieur à Maastrichtien supérieur.
Formes à tours de section généralement ronde ou ovale, mais parfois lancéolée ou carénée. Ornementation communément inexistante où formée de faibles côtes, mais certains genres et certaines familles sont fortement costulés et tuberculés. Les constrictions sont communes. Les sutures sont simples à complexes, à lobe suspensif rétracté ou non, lobe latéral symétrique ou trifide asymétrique chez pratiquement tous les groupes. Dimorphisme prononcé. Les macroconques ont une ouverture simple. Les microconques portent des apophyses ou un rostre chez la plupart des familles. Les apophyses semblent absentes chez les Pachydiscidae.
Sous-ordre :
Ammonitina Hyatt 1889
Ordre :
Ammonoidea Zittel 1884
Classe :
Cephalopoda Cuvier 1797
Embranchement :
Mollusca Linnaeus 1758
Super-embranchement :
Bilateria: Protostomia Hatschek, 1888: Grobben 1908
Sous-règne :
Eumetazoa Butschli 1910
Règne :
Animalia Linnaeus 1758
Super-règne :
Eukaryota Whittaker & Margulis 1978
Documents
2014. Amédro, F. & Matrion, B.
L’étage Albien dans sa région-type, l’Aube (France) : une synthèse dans un contexte sédimentaire global
in Carnets de Géologie / Notebooks on Geology - 14 (5)
p 116 (=Falciferella milbournei CASEY) - lien
2009. Amédro, F.
La baie de Wissant et la carrière de Lottinghen (Pas-de-Calais) : deux coupes de référence dans l’Albien du nord de la France
in Annales de la Société Géologique du Nord - Tome 16 (2e série) - Société Géologique du Nord
p 9, 13, 15, text-fig 5 (=Falciferella milbournei CASEY)
2009. Klein, J., Hoffman, R., Joly, B., Shigeta, Y. & Vašiček, Z.
Lower Cretaceous Ammonites IV. Boreophylloceratoidea, Phylloceratoidea, Lytoceratoidea, Tetragonitoidea, Haploceratoidea including the Upper Cretaceous representatives
in Riegraf, W. - Fossilium Catalogus I: Animalia - Pars 146 - Backhuys Publishers, Leiden
p 288 (=Falciferella milbournei CASEY, 1954)
1996. Wright, C., W., Callomon, J., H. & Howarth, M., K.
Treatise on Invertebrate Paleontology - Part L : Mollusca 4 Revised - Volume 4 : Cretaceous Ammonoidea
Roger L. Kaesler - Geological Society of America
p 14, fig 9.4 (=Falciferella milbournei CASEY, 1954) - lien
1981. Amédro, F. & Magniez-Jannin, F.
Corrélations lithologiques et biostratigraphiques (ammonites, foraminifères) dans l’Albien du Boulonnais
in Annales de la Société Géologique du Nord - T. CI, séance du 4 novembre 1981 - Société Géologique du Nord
p 135, 141 (=Falciferella milbournei CASEY)
1979. Kennedy, W., J. & Klinger, H., C.
Cretaceous faunas from Zululand and Natal, South Africa. The ammonite superfamily Haplocerataceae ZITTEL, 1884
in Bulletin Natural History Museum London (Geol.) - Vol. 77, No. 6 - The Natural History Museum
p 118 (=Falciferella milbournei CASEY, 1954) - lien
1961. Casey, R.
A Monograph of the Ammonoidea of the Lower Greensand - Part III
The Palaeontographical Society
p 137, text-fig 44g-i (=Falciferella milbournei CASEY) - lien
1954. Casey, R.
Falciferella, a new genus of Gault Ammonites, with a review of the family Aconeceratidae in the British Cretaceous
in Proceedings of the Geologists’ Association - Volume 65, Issue 3 - Geologists’ Association, London
p 274, pl 7, fig 1-5, text-fig 3 (=Falciferella milbournei sp. nov.) - lien
Contenu révisé le 10 octobre 2024 - Fiche générée le 10 octobre 2024 - 1ère publication le 24 septembre 2024
Forme néoténique qui, à une taille supérieure à celle de l’adulte milbournei str. s. de Casey (individu incomplet de 30 mm vs. 25 mm), garde un certain nombre de caractères du jeune : évolute, ventre arrondi, sillon spiral toujours bien marqué, absence de stries surimposées à la costulation externe, néanmoins densifiée sur le dernier demi-tour.
Espèce-type du genre, sous-zone à Intermedius (Albien moyen).
Falciferella milbournei a une section subrectangulaire comprimée à plus grande épaisseur au milieu du flanc. L’enroulement devient progressivement involute avec la croissance. Le ventre, d’abord convexe, acquiert une faible carène vers 5-10 mm, mais elle s’évanouit tandis que le ventre devient tabulé. Le rebord latéro-ventral est mousse. Le mur ombilical est bas, vertical et lisse. Sur le test, de fines costules y naissent radialement, s’incurvent vers l’avant sur le flanc en un arc concave, se rebroussent vers l’arrière à mi-flanc en formant un sinus linguiforme, au niveau d’un sillon médian "ochetoceratoïde" qui est rarement discernable au delà de 15 mm, puis dessinent un arc crescentiforme concave asymétrique fortement projeté vers le ventre. L’espacement et la force des costules varie beaucoup d’un individu à l’autre et à différents stades ontogénétiques d’un même individu. Généralement plus prononcées et espacées chez le jeune, elles peuvent se raviver vers la fin de la loge d’habitation adulte. Avec la croissance, une striation tend à se surimposer à la costulation externe, alors que l’arc interne s’aplatit. La loge d’habitation occupe un peu plus d’un demi-tour. La ligne de suture est plutôt simple, à lobe externe étroit, bifide, entaillé par une petite selle externe subquadratique définissant deux lobules arrondis, lobe latéral étroit, trifide, subsymétrique, second lobe latéral bifide symétrique, selle latérale L/U2 fortement asymétrique, oblique côté ventral, nettement plus haute que la selle externe E/L, caractère d’Aconeceratidae. [d’après Casey 1954]