Arieticeras ruthenense (Reynès 1868) |
||
Pliensbachien (-191 à -184 millions d'années) supérieur
Aveyron - France
D (cm)Diamètre (cm) | h (%)Hauteur/Diamètre (%) | e (%)Epaisseur/Diamètre (%) | o (%)Ombilic/Diamètre (%) | nNombre de côtes primaires au tour |
---|---|---|---|---|
6,1 | 32 | 17 | 44 | 40 |
4,7 | 26,5 | 15,5 | 40 | 42 |
Arieticeras Seguenza 1885
Partie moyenne du Pliensbachien supérieur (=Domérien moyen).
Ammonites assez évolutes. Section subquadratique à subrectangulaire, parfois subelliptique. Carène bien individualisée, en général bordée de 2 sillons. Côtes fortes assez espacées proverses à rétroverses projetées vers l’avant et s’arrêtant brusquement à l’amorce du ventre. Certains spécimens ont les côtes soudées entre elles dans la région ombilicale. Tours internes lisses jusqu’à un diamètre de 5 à 10 mm. [Meister]
Arieticeratinae Howarth 1955
Pliensbachien sup. (s/z à subnodosus) à Toarcien inf. (s/z à tenuicostatum)
Développement d’Harpoceratinae de la base du Pliensbachien sup. Famille essentiellement téthysienne, mais les formes les plus récentes, qui atteignent le Toarcien inférieur, appartiennent au genre nord-est sibérien Arctomercaticeras.
Formes évolutes, majoritairement à côtes rectiradiées, et parfois tuberculées.
Hildoceratidae Hyatt 1867
Pliensbachien à Toarcien.
Ammonites à côtes plus ou moins flexueuses. Les sutures cloisonnaires sont relativement simples, sauf chez certaines formes très différenciées (Polyplectus). [Gabilly]
Hildoceratoidea Hyatt 1867
Pliensbachien inférieur (zone à Jamesoni) à Bajocien.
Formes planulatiformes évolutes à oxycônes involutes, généralement carénées et à section du tour comprimée, portant une costulation rigide à falcoïde ou falculiforme. Les tubercules sont présents chez quelques genres. Le dimorphisme sexuel matérialisé par la taille est largement répandu, les macroconques adultes étant beaucoup plus grands que les microconques. C’est également dans cette super-famille qu’on rencontre la première occurrence d’apophyses bucales chez les ammonites microconques. Des aptychi sont connus chez certains genres (Cornaptychus, Laevicornaptychus). [Howarth 2013]
Ammonitina Hyatt 1889
Ammonoidea Zittel 1884
Cephalopoda Cuvier 1797
Mollusca Linnaeus 1758
Bilateria: Protostomia Hatschek, 1888: Grobben 1908
Eumetazoa Butschli 1910
Animalia Linnaeus 1758
Eukaryota Whittaker & Margulis 1978
2024. Bohain, P.
Atlas des Ammonites du Pliensbachien supérieur des Causses (Aveyron, France)
in Patrimoine Géolologie - Paléontologie - Patrick Bohain
p 10, 13, pl 10, fig 4-7 ( =Arieticeras ruthenense (REYNÈS)) - lien
2011. Lacroix, P.
Les Hildoceratidae du Lias moyen et supérieur des domaines NW européen et téthysien - Une histoire de famille
Pierre Lacroix
p 138, pl 38, fig 16, pl 39, fig 10, 11 (=Arieticeras ruthenense (REYNÈS, 1868))
2004 (Deuxième Édition). Sciau, J.
Coup d’oeil I sur les fossiles des Causses. Du primaire au Lias moyen.
Association Paléontologique des Causses
p 120, pl L, fig 4-6 (=Arieticeras ruthenense (REYNÈS, 1868))
1997. Dommergues, J.-L., Meister, C. & Mouterde, R.
Pliensbachien
in Cariou, E., Hantzpergue, P. & al. - Biostratigraphie du jurassique ouest-européen et méditerranéen - Chap. 3 - ELF Exploitation Production
p 22, pl 8, fig 13 (=Arieticeras ruthenense (REYNES))
1989. Meister, C.
Les ammonites du Domérien des Causses (France)
in Cahiers de Paléontologie - Centre National de la Recherche Scientifique
p 52, pl 8, fig 3-6, pl 9, fig 1-5 (=Arieticeras ruthenense (REYNÈS, 1868))
1983. Braga, J., C.
Ammonites del Domerense de la Zona Subbetica (cordilleras Béticas, Sur de España) - Thèse de Doctorat
Universidad de Granada
pars. p 226, pl 10, fig 1, 2 (non Arieticeras algovianum (OPPEL, 1862)) - lien
1980. Wiedenmayer, F.
Die Ammoniten der meditarranen Provinz im Pliensbachian und unteren Toarcian aufgrund neuer Untersuchungen im Generoso-Becken (Lombardische Alpen)
Springer Basel AG
p 115, taf 20, fig 21-24, taf 21, fig 1, 2 (=Arieticeras ruthenense (REYNÈS)) - lien
1934. Monestier, J.
Ammonites du Domérien de la région sud-est de l’Aveyron et de quelques régions de la Lozère à l’exclusion des Amalthéidés
in Mémoire de la Société Géologique de France - Nouvelle Série - Tome X - Fasc. 3 - Centre National de la Recherche Scientifique
p 59, pl 7, fig 1, 2, ?4, 5 (non Arieticeras ruthenense (REYNÈS) var. reynesianum FUCINI=non Arieticeras bertrandi (KILIAN) ; =Arieticeras ruthenense (REYNÈS)), p 59, pl 8, fig 38-40, pl 11, fig 2 (=Arieticeras ruthenense (REYNÈS) var. meneghiniana HAAS), non p 59, pl 8, fig 12, 19 (=Arieticeras bertrandi (KILIAN, 1889))
1883-1885. Quenstedt, F., A.
Die Ammoniten des Schwäbischen Jura - I. Band Der Schwarze Jura (Lias)
Schweizerbart’sche Verlagshandlung (E. Koch) - Stuttgart
pars. pl 42, fig 43, 45 (=Ammonites radians crassitesta QUENSTEDT)
1868. Reynès, P.
Essai de géologie et de paléontologie aveyronnaises
J.-B. Baillère & Fils, Paris
p 94, pl II, fig 4 (=Ammonites ruthenensis REYNÈS) - lien
Contenu révisé le 19 août 2024 - Fiche générée le 19 août 2024 - 1ère publication le 30 juillet 2024
Sous-zone à Gibbosus.
Individu entièrement cloisonné plutôt involute, entrant probablement dans la variété meneghiniana HAAS selon Monestier (1934), conforme en enroulement et costulation à l’individu de la planche L figure 4 de Sciau (2004) en vue latérale et à l’individu mince de la figure 5a en vue ventrale.
Forme de la partie supérieure de la sous-zone à Gibbosus (horizon à Algovianum à horizon à Ruthenense dans les Causses). [Meister 1989]
Arieticeras assez grand, de section variable, légèrement comprimée à comprimée, le taux de compression augmentant en outre avec la croissance alors que les flancs deviennent moins bombés. La région ventrale porte une carène saillante bordée de deux sillons assez larges, profonds chez les formes épaisses à plats et inclinés vers le flanc chez les formes minces. Respectivement, la paroi ombilicale, reliée au flanc par un rebord arrondi, est plus ou moins inclinée et plus ou moins profonde. Taux de recouvrement d’1/6e environ. Les côtes sont relativement serrées, nettement rursiradiées à subprorsiradiées, saillantes latéralement, à tracé toujours sinueux et nettement projeté vers l’avant en région latéro-ventrale, s’arrêtant au sillon. Sutures cloisonnaires à lobe ventral étroit et bifide, plus court que le lobe latéral, denticulé, large et trifide, et selle latérale très large. [d’après Meister 1989, Sciau 2004, Lacroix 2011]
NB : Meister (1989) établit que la densité costale diminue constamment et de façon rapide au cours de l’ontogénèse, mais il mesure le nombre de côtes par centimètre à un diamètre donné. Attention, ce n’est pas l’indicateur habituel du nombre de côtes par tour à un diamètre donné, donc une densité angulaire plus pertinente pour les ammonites spiralées, qui peut donner une interprétation tout à fait différente.