Perisphinctes bonarellii Siemiradzki 1899 (m) |
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Oxfordien (-154 à -146 millions d'années) supérieur
Deux-Sèvres - France
D (cm)Diamètre (cm) | h (%)Hauteur/Diamètre (%) | e (%)Epaisseur/Diamètre (%) | o (%)Ombilic/Diamètre (%) | nNombre de côtes primaires au tour |
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4,9 | 46 | |||
4,5 | 36,5 | 40,5 | 45 | |
3,6 | 36 | 44 | 39 | 47 |
Perisphinctes Waagen 1869
Oxfordien inférieur (sommet sous-zone à Cordatum) à supérieur (sommet zone à Bifurcatus).
Genre regroupant des formes macroconques (sous-genres Kranaosphinctes, Arisphinctes, Perisphinctes et Ampthillia) et des formes microconques (sous-genres Otosphinctes, Dichotomosphinctes et Dichotomoceras).
Perisphinctinae Steinman 1890
Callovien supérieur à Kimméridgien inférieur.
Successeurs des Grossouvrinae caractérisés par un enroulement évolute et des côtes primaires droites, bifurquant sur l’épaulement latéro-ventral chez les formes microconques et dans les tours internes des macroconques, chez qui les tours externes deviennent lentement à rapidement variocostés. Constrictions marquées présentes tout au long de l’ontogénèse. Noeuds paraboliques chez certaines formes primitives. Cloisons complexes ayant généralement un lobe ombilical fortement rétracté. [Enay & Howarth 2019]
Perisphinctidae Steinmann 1890
Bajocien moy. à Tithonien.
Tronc principal de la super-famille construit autour du genre Perisphinctes. Typiquement aplaties, bien qu’il existe certaines formes très renflées. Côtes simples, bi- ou trifurquées. Macroconques souvent géants, longidomes, à loge d’habitation lisse ou ornée de côtes distantes. Microconques de petite taille, munis d’apophyses et entièrement costulés. Lobe suspensif rétracté. Famille cosmopolite, mais majoritairement téthysienne et pacifique.
Perisphinctoidea Steinmann 1890
Bajocien inférieur (zone à Humphresianum) à Hauterivien supérieur-Barrémien inférieur.
Grand groupe comprenant des morphologies très variées, les plus typiques et récurrentes étant les formes planulatiformes évolutes à côtes tranchantes et divisées. Autour gravitent d’autres formes, à enroulements cadicônes, sphaerocônes, voire oxycônes, ornementation coronatiforme à grossièrement cunéiforme, aboutissant à beaucoup d’homoéomorphies internes ou externes à la super-famille. Le dimorphisme est répandu, les macroconques présentant une ouverture simple et parfois une très grande taille, les microconques pouvant être très différents, parfois nains, planulatiformes ou à enroulement excentrique, l’adulte portant, sauf exception, des apophyses jugales. La selle latérale interne n’est pas divisée par un lobe Un, sauf chez les Parkinsoniinae. [Enay & Howarth 2019, Howarth 2017]
Ammonitina Hyatt 1889
Ammonoidea Zittel 1884
Cephalopoda Cuvier 1797
Mollusca Linnaeus 1758
Bilateria: Protostomia Hatschek, 1888: Grobben 1908
Eumetazoa Butschli 1910
Animalia Linnaeus 1758
Eukaryota Whittaker & Margulis 1978
1995. Branger, P., Nicolleau, P. & Vadet, A.
Les Ammonites et les Oursins de l’Oxfordien du Poitou
Musées de la Ville de Niort et A.P.G.P. Poitou-Charentes-Vendée
pars. p 34, pl 20, fig 1 (=non Otosphinctes cf. sorlinensis (de LORIOL), microconque)
1898-1899. Siemiradzki, J.
Monographische Beschreibung der Ammonitengattung Perisphinctes
in Palaeontographica Abteilung A - XLV Band - E. Schweizerbart’sche Verlagsbuchhandlung, Stuttgart
p 239, taf XXV, fig 42 (=Perisphinctes bonarellii n. sp., macroconque) - lien
1886-1887. Quenstedt, F., A.
Die Ammoniten des Schwäbischen Jura - III. Band Der Weisse Jura
Schweizerbart’sche Verlagshandlung (E. Koch) - Stuttgart
?p 870, taf 94, fig 7 (?=Ammonites convolutus impressae QUENSTEDT), fig 8, 9 (?=Ammonites convolutus QUENSTEDT)
Contenu révisé le 3 août 2024 - Fiche générée le 4 août 2024 - 1ère publication le 24 juin 2024
Individu de la sous-zone à Stenocycloides.
Selon une communication de P. Branger (2023), cette forme, nommée Otosphinctes cf. sorlinensis in Branger & al. (1995, pl 20, fig 1), est le dimorphe microconque probable de Perisphinctes bonarellii SIEMIRADZKI 1899. Elle appartient à une lignée qu’on peut suivre de la sous-zone à Schilli jusqu’à la sous-zone à Stenocycloides. Ce n’est d’ailleurs probablement pas un Otosphinctes.
Les tours internes sont en effet identiques à ceux de la forme macroconque de Siemiradzki de la zone à Transversarius de Charente dont la conception, à l’époque, incluait la sous-zone actuelle à Stenocycloides. Il est choisi de l’appeler ici Perisphinctes bonarelli (m), non décrit, sans préciser de sous-genre (à noter qu’Énay & Howarth (2019) ont fait disparaître tous les sous-genres de Perisphinctidae). Attention cependant, il est courant que des formes microconques morphologiquement stables dans le temps puissent être associées à des macroconques qui, eux, évoluent et sont attribués à des espèces différentes. Le doute est donc permis tant que P. bonarelli str. s. forme macroconque n’est pas découverte en association, dans le même niveau que ce microconque.