Gregoryceras pervinquieri (Spath 1913) |
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Oxfordien (-154 à -146 millions d'années) supérieur
Vienne - France
Gregoryceras Spath 1924
Sommet Oxfordien inférieur à Oxfordien supérieur.
Trouverait son origine chez Peltoceratoides duquel il dériverait par une importante néoténie progénétique (Bonnot 1995, Bert 2004) (ce qui ne serait pas un cas isolé).
Evolute, taille modérée. Stade juvénile lisse, diminuant avec la phylogénèse. Tours internes à section subcirculaire. Flancs concaves, convexes ou plats sur le reste du phragmocône. Côtes fortes, généralement rétroverses, nées sur le mur ombilical et renflées en une bulla péri-ombilicale, marquant généralement un point de division. Elles bifurquent à nouveau dans la région externe où les formes primitives montrent une subtuberculation. Plus tard, l’ornementation ventrale se renforce, la tuberculation latéro-ventrale apparaît sur les tours adultes, puis la bituberculation chez les formes élevées. Effacement des côtes à mi-flanc sur les tours adultes. Loge d’habitation courte. Péristome large, légèrement sinueux. [d’après Bert 2004]
Gregoryceratinae Parent, Schweigert & Scherzinger 2020
Oxfordien inférieur (zone à Cordatum) à Oxfordien supérieur (zone à Bimammatum).
Tours internes lisses ou costulés. Tours externes à costulation fortement anguleuse ou rursiradiée. Section du tour subtrapézoïdale à ventre aplati et flancs concaves chez l’adulte. [Parent & al. 2020]
Peltoceratidae Spath 1924
Callovien supérieur à Oxfordien supérieur.
Famille d’origine téthysienne indo-malgache enracinée chez les Perisphinctidae.
Aspidoceratoidea Zittel 1895
Callovien supérieur à Berriasien (zone à Jacobi).
Super-famille issue des Perisphinctoidea se distinguant par certains caractères particuliers.
Les principaux traits caractéristiques sont : aptychus de type laevaptychus, coquilles robustes à taux d’accroissement élevé en section, ornementaton proéminente de tubercules, épines et lignes de croissance parallèles à une forte costulation, abscence de constrictions, loge d’habitation courte à très courte, dimorphisme sexuel caractérisé par des microconques miniatures, des macroconques de petite taille cotoyant de plus grands et un changement de sexe se produisant lors de l’ontogénèse dans de nombreux cas (exemple in Frau & Boursicot 2021). [Parent & al. 2020]
Ammonitina Hyatt 1889
Ammonoidea Zittel 1884
Cephalopoda Cuvier 1797
Mollusca Linnaeus 1758
Bilateria: Protostomia Hatschek, 1888: Grobben 1908
Eumetazoa Butschli 1910
Animalia Linnaeus 1758
Eukaryota Whittaker & Margulis 1978
2014. Bert, D.
L’influence de la variabilité intraspécifique sur la taxinomie, la biostratigraphie et l’évolution des ammonites : une approche paléobiologique : exemples pris dans le Jurassique supérieur et le Crétacé inférieur - Thèse de doctorat
Sciences de la Terre. Université Rennes 1
p 251 (=Gregoryceras pervinquieri (SPATH, 1913)) - lien
2009. Bert, D., Énay, R. & Atrops, F.
Les Gregoryceras (Ammonitina) de l’Oxfordien moyen terminal et supérieur téthysien : révision systématique, biostratigraphie et évolution
in Géobios - Vol. 42, Fasc. 4 - Editions scientifiques et médicales Elsevier SAS
p 475, fig 24-30a-l (=Gregoryceras pervinquieri (SPATH, 1913)) - lien
2004. Bert, D.
Révision, étude systématique et évolution du genre Gregoryceras Spath, 1924 (Ammonoidea, Oxfordien)
in Annales du Muséum d’Histoire Naturelle de Nice - Tome XIX - Ville de Nice
p 122, fig 23 (non Gregoryceras fouquei (KILIAN)) - lien
2004. D’Arpa, C. & Meléndez, G.
Oxfordian biostratigraphy and ammonite associations from West Sicily: Biostratigraphic succession of genus Gregoryceras and correlation with tethyan perisphinctid scale
in Rivista Italiana di Paleontologia e Stratigrafia - 110 (1) - Università degli Studi di Milano
pl 1, fig 6 (non Gregoryceras fouquei (KILIAN)), ?pl 1, fig 1, 2 (?=Gregoryceras aff. fouquei (KILIAN)) - lien
1995. Branger, P., Nicolleau, P. & Vadet, A.
Les Ammonites et les Oursins de l’Oxfordien du Poitou
Musées de la Ville de Niort et A.P.G.P. Poitou-Charentes-Vendée
pars. p 41, pl 19, fig 4 (non Gregoryceras fouquei KILIAN (microconque))
1994. Matyja, B., A.
Developmental polymorphism in the Oxfordian ammonite subfamily Peltoceratinae
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pl 3, fig 2 (=Gregoryceras (Gregoryceras) cf. fouquei (KILIAN))
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Stratigraphie du Jurassique supérieur du djebel Bechtout au Nord-Ouest de tiaret (Bordure sud-tellienne, Algérie); Comparaison avec le Bou Rheddou
in Géobios - Volume 19, fascicule 6 - Editions scientifiques et médicales Elsevier SAS
pl 1, fig 2 (non Gregoryceras fouquei (KILIAN)) - lien
1984. Atrops, F. & Benest, M.
Les formations du jurassique supérieur du Bou Rheddou au Nord de Tiaret (Bordure sud-Tellienne, Algérie): âge et milieux de dépôt
in Géobios - Volume 17, fascicule 2 - Editions scientifiques et médicales Elsevier SAS
pl 1, fig 2 (=Gregoryceras fouquei (KILIAN) morphotype pervinquierl (SPATH), pl 1, fig 3 (non Gregoryceras fouquei (KILIAN)), pl 1, fig 4, 5 (=Gregoryceras aff. fouquei (KILIAN)) - lien
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Sur l’âge des séries du Jurassique moyen et supérieur du Djebel Zaress (Tunisie)
in Géobios - Volume 16, fascicule 1 - Editions scientifiques et médicales Elsevier SAS
pl 1, fig 2 (=Gregoryceras fouquei (KIL.) forme pervinquieri) - lien
1976. Lillo Bevia, J.
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in Boletín Geológico y Minero - T. LXXXVII-V - Instituto Geológico y Minero de España
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1913. Spath, L., F.
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p 578 (=Peltoceras pervinquieri, nom. nov. = P. fouquei PERV. non KIL.)
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Études de paléontologie tunisienne - I - Céphalopodes des Terrains secondaires. Carte géologique de la Tunisie.
F. R. de Rudeval, Editeur
p 28, pl I, fig 9 (non Peltoceras fouquei KILIAN) - lien
1906. Salfeld, H.
Beitrag zur Kenntnis des Peltoceras Toucasi d’Orb. und Peltoceras transversarium Qu.
in Neues Jahrbuch für Mineralogie, Geologie und Paläontologie - Abhandlungen - Band I.
?pl XII, fig 11 (?non Peltoceras toucasi d’ORB.)
Contenu révisé le 3 août 2024 - Fiche générée le 4 août 2024 - 1ère publication le 8 juin 2024
Espèce de la sous-zone à Stenocycloides.
Espèce chez qui le dimorphisme est reconnu. Le macroconque atteint une grande taille (170-175 mm). Son stade lisse initial est presque inexistant. Il est suivi d’un stade à côtes rétroverses jusque 20 mm, avec un indice de rétroversion compris entre 2 et 3. Les côtes se redressent ensuite sur les flanc (indice de rétroversion compris entre 1 et 2) et des tubercules latéro-ventraux sont présents, jusque 70 mm. Les tubercules sont ensuite dédoublés jusque 115 mm, puis la loge d’habitation adulte s’arrondit. Le microconque atteint 100 mm, est plus évolute et à croissance en hauteur plus faible. Les côtes sont plus rétroverses dans les tours internes. [Bert & al. 2009]