Graefenbergites arancensis (Meléndez 1989) (m) |
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Oxfordien (-154 à -146 millions d'années) supérieur
Deux-Sèvres - France
D (cm)Diamètre (cm) | h (%)Hauteur/Diamètre (%) | e (%)Epaisseur/Diamètre (%) | o (%)Ombilic/Diamètre (%) | nNombre de côtes primaires au tour |
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4,2 | 27 | 24,5 | 52 | 48 |
3,3 | 27,5 | 30 | 49,5 | 45 |
Graefenbergites Schairer & Schlampp 2003
Oxfordien supérieur (sous-zone à Grossouvrei et sous-zone à Semiarmatum).
Dimorphique. Taille petite à moyenne. Évolute. Tours internes épais, arrondis ou ovales en section, ornés de côtes bifurquées et quelques côtes simples, de fortes constrictions et formations paraboliques. Tour adulte ovale élevé, à côtes prorsiradiées légèrement concaves, principalement bifurquées, trifurquées ou polygyrates avec quelques intercalaires simples, de nombreuses côtes secondaires plus ou moins projetées et fortes constrictions prorsiradiées. Les tours internes sont de type Passendorferiinae, mais le tour adulte ressemble à Subnebrodites (Ataxioceratinae), la courbe de costulation étant néanmoins différente. [Énay & Howarth 2019, Schairer & Schlampp 2003]
Passendorferiinae Mélendez 1984
Descendraient d’Alligaticeras BUCKMAN (Meléndez & al. 2009).
Formes serpenticônes fortement évolutes à section subcirculaire à subquadratique.
Perisphinctidae Steinmann 1890
Bajocien moy. à Tithonien.
Tronc principal de la super-famille construit autour du genre Perisphinctes. Typiquement aplaties, bien qu’il existe certaines formes très renflées. Côtes simples, bi- ou trifurquées. Macroconques souvent géants, longidomes, à loge d’habitation lisse ou ornée de côtes distantes. Microconques de petite taille, munis d’apophyses et entièrement costulés. Lobe suspensif rétracté. Famille cosmopolite, mais majoritairement téthysienne et pacifique.
Perisphinctoidea Steinmann 1890
Bajocien inférieur (zone à Humphresianum) à Hauterivien supérieur-Barrémien inférieur.
Grand groupe comprenant des morphologies très variées, les plus typiques et récurrentes étant les formes planulatiformes évolutes à côtes tranchantes et divisées. Autour gravitent d’autres formes, à enroulements cadicônes, sphaerocônes, voire oxycônes, ornementation coronatiforme à grossièrement cunéiforme, aboutissant à beaucoup d’homoéomorphies internes ou externes à la super-famille. Le dimorphisme est répandu, les macroconques présentant une ouverture simple et parfois une très grande taille, les microconques pouvant être très différents, parfois nains, planulatiformes ou à enroulement excentrique, l’adulte portant, sauf exception, des apophyses jugales. La selle latérale interne n’est pas divisée par un lobe Un, sauf chez les Parkinsoniinae. [Enay & Howarth 2019, Howarth 2017]
Ammonitina Hyatt 1889
Ammonoidea Zittel 1884
Cephalopoda Cuvier 1797
Mollusca Linnaeus 1758
Bilateria: Protostomia Hatschek, 1888: Grobben 1908
Eumetazoa Butschli 1910
Animalia Linnaeus 1758
Eukaryota Whittaker & Margulis 1978
2020. Jantschke, H. & Schweigert, G.
The semimammatum and semiarmatum ammonite biohorizons (Late Oxfordian, Hypselum Zone) in the Upper Jurassic of Southwestern Germany
in Palaeodiversity - Staatliches Museum für Naturkunde Stuttgart
cf. p 102, pl 9, fig 2-4 (=Graefenbergites cf. arancensis (MELÉNDEZ, 1989) [m, M]) - lien
2018. Maisch, M., W. & Matzke, A., T.
First record of the ammonite genus Graefenbergites (Perisphinctoidea: Passendorferiinae) from the late Oxfordian of the Swabian Alb (SW Germany)
in Palaeodiversity - 11 (1) - Staatliches Museum für Naturkunde Stuttgart
cf. p 168, fig 1 (=Graefenbergites cf. arancensis (MELÉNDEZ, 1989)) - lien
2014. Wierzbowski, A. & Matyja, B., A.
Ammonite biostratigraphy in the Polish Jura sections (central Poland) as a clue for recognition of the uniform base of the Kimmeridgian Stage
in Volumina Jurassica - XII ((1) - Institute of Geology, Faculty of Geology, Warsaw University
p 56, 74, pl 6, fig 1 (=Graefenbergites arancensis (MELÉNDEZ)) - lien
2009. Bonnot, A., Marchand, D., Courville, P., Ferchaud, P., Quereilhac, P. & Boursicot, P.-Y.
Le genre Epipeltoceras (Ammonitina, Perisphinctaceae, Aspidoceratidae) sur le versant parisien du seuil du Poitou (France) : faunes ammonitiques, biostratigraphie et biozonation de la zone à Bimammatum pars (Oxfordien supérieur)
in Revue de Paléobiologie - Vol. 28, No 2 - Muséum d’Histoire Naturelle de la ville de Genève
p 379, pl II, fig 6 (=Passendorferia (Enayites) arancensis MELÉNDEZ) - lien
2003. Schairer, G. & Schlampp, V.
Ammoniten aus dem Ober-Oxfordium von Gräfenberg/Ofr. (Bimammatum-Zone, Hypselum-Subzone, semimammatum-Horizont)
in Zitteliana - A 43 - Bayerischen Staatssammlung für Paläontologie und Geologie
p 36, taf 7, fig 1, 3, 4 (=Graefenbergites arancensis (MELÉNDEZ HEVIA) [m]), p 38, taf 7, fig 7, taf 8, fig 1 (=Graefenbergites arancensis (MELÉNDEZ HEVIA) [M]) - lien
2000. Quereilhac, P.
...À propos de quelques ammonites récoltées dans l’Oxfordien du Poitou
Ph. Quereilhac, Poitiers
p 57, pl LXIV, fig 2, 3 (=? Passendorferia (Enayites) arancensis MELENDEZ 1984)
1995. Branger, P., Nicolleau, P. & Vadet, A.
Les Ammonites et les Oursins de l’Oxfordien du Poitou
Musées de la Ville de Niort et A.P.G.P. Poitou-Charentes-Vendée
cf. p 30, pl 25, fig 5, text-fig 2.5 (=Passendorferia (Enayites) cf. arancensis (MELÉNDEZ))
1989. Meléndez, G.
El Oxfordiense en el sector central de la Cordiliera Iberica (Provincias de Zaragoza y Teruel)
Institucion Fernando el Catolico, Instituto de Estudios Turolenses
p 167, pl 12, fig 18, text-fig 33 (=Passendorferia (Enayites) arancensis nov. sp.)
1966. Énay, R.
L’Oxfordien dans la moitié sud du Jura français - Tome II
in Nouvelles archives du Museum d’Histoire Naturelle de Lyon - Fascicule VIII - Ville de Lyon
p 572, pl 40, fig 7 (=? Praeidoceras n. sp.) - lien
Contenu révisé le 3 août 2024 - Fiche générée le 4 août 2024 - 1ère publication le 21 avril 2024
Spécimen entièrement cloisonné de la sous-zone à Semiarmatum.
Espèce de l’Oxfordien supérieur (sous-zone à Grossouvrei et sous-zone à Semiarmatum).
Microconque de taille moyenne à grande (60-70 mm), à croissance lente dans le phragmocone, et brusquement rapide sur la chambre d’habitation adulte. Côtes fortes, relativement épaisses et largement espacées sur le phragmocone, plus douces et atténuées sur la chambre. Formations paraboliques sous forme de côtes dédoublées, épaissies, ou irrégulières, visibles surtout dans la partie initiale de la chambre d’habitation. [Meléndez 1989]
Le macroconque diffère de Graefenbergites idoceroides [M] par son ombilic plus large et la présence des formations paraboliques dans les tours internes. [Schairer & Schlampp 2003]