Pseudolillia murvillensis Maubeuge 1949 |
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Toarcien (-184 à -175 millions d'années) supérieur
Rhône - France
Diamètre = 15,6 cm (6.14")
Pseudolillia Maubeuge 1949
Toarcien sup. (sous-zone à Fallaciosum à sous-zone à Insigne)
Grammoceratine à côtes rigides sur le flanc et projetées ventralement dans les tours internes. La carène peut être bordée de deux sillons. Les flancs sont parallèles. Avec la croissance, la costulation et les sillons disparaissent, le diamètre relatif de l’ombilic diminue, les flancs deviennent convergents ou procurent une section triangulaire. Le mur ombilical est élevé et vertical. Les sutures sont peu découpées.
Grammoceratinae Buckman 1905
Toarcien supérieur.
Sous-famille issue des Phymatoceratinae, largement dominante au Toarcien supérieur (95% des faunes d’ammonites) et regroupant des formes très diverses sans ligne morphologique générale mais dont les différentes lignées évolutives sont assez bien établies. "On assiste en fait à une évolution de type itératif dans laquelle les processus hétérochroniques sont le plus souvent complexes" [Rulleau]
Hildoceratidae Hyatt 1867
Pliensbachien à Toarcien.
Ammonites à côtes plus ou moins flexueuses. Les sutures cloisonnaires sont relativement simples, sauf chez certaines formes très différenciées (Polyplectus). [Gabilly]
Hildoceratoidea Hyatt 1867
Pliensbachien inférieur (zone à Jamesoni) à Bajocien.
Formes planulatiformes évolutes à oxycônes involutes, généralement carénées et à section du tour comprimée, portant une costulation rigide à falcoïde ou falculiforme. Les tubercules sont présents chez quelques genres. Le dimorphisme sexuel matérialisé par la taille est largement répandu, les macroconques adultes étant beaucoup plus grands que les microconques. C’est également dans cette super-famille qu’on rencontre la première occurrence d’apophyses bucales chez les ammonites microconques. Des aptychi sont connus chez certains genres (Cornaptychus, Laevicornaptychus). [Howarth 2013]
Ammonitina Hyatt 1889
Ammonoidea Zittel 1884
Cephalopoda Cuvier 1797
Mollusca Linnaeus 1758
Bilateria: Protostomia Hatschek, 1888: Grobben 1908
Eumetazoa Butschli 1910
Animalia Linnaeus 1758
Eukaryota Whittaker & Margulis 1978
2017. Moratilla-Garcia, M., Goy, A. & Comas-Rengigo, M., J.
Pseudolillia Maubeuge, 1949 (Ammonitida, Hildoceratidae) in the Lower Jurassic (Toarcian) of the NE Spain
in Spanish Journal of Palaeontology - 32 (1) - Sociedad Española de Paleontología
p 152, fig 5.1-5.3, 11.1, text-fig 4a, b (=Pseudolillia murvillensis MAUBEUGE, 1949) - lien
2013. Howarth, M., K.
Part L, Revised, Volume 3B, Chapter 4: Psiloceratoidea, Eodoceratoidea (sic), Hildoceratoidea.
in Treatise Online - No 57 - Paleontological Institute, University of Kansas
p 87, 89, fig 60:2 (=Pseudolillia murvillensis, holotype) - lien
2011. Lacroix, P.
Les Hildoceratidae du Lias moyen et supérieur des domaines NW européen et téthysien - Une histoire de famille
Pierre Lacroix
p 303, pl 146, fig 1, pl 148, fig 2 (=Pseudolillia murvillensis MAUBEUGE, 1949)
2006. Rulleau, L.
Biostratigraphie et paléontologie du Lias supérieur et du Dogger de la région lyonnaise
Edité par Louis Rulleau et Section Géo-Paléo du Comité d’Etablissement des carrières Lafarge à Lozanne
p 87, pl 44, fig 1 (=Pseudolillia murvillensis MAUBEUGE)
2002. Fauré, P.
Le Lias des Pyrénées - Thèse de Doctorat - Tome II
in STRATA - Série II, Vol. 39 - Laboratoire de Géologie sédimentaire et Paléontologie, Université Paul-Sabatier, Toulouse, France
aff. p 725, pl 20, fig 9 (=Pseudolillia sp. aff. murvilensis MAUBEUGE) - lien
2001 (édition revue et complétée). Rulleau, L.
Les Grammoceratinae du Toarcien supérieur de la région lyonnaise
C.E. des ciments Lafarge
p 20, pl 26, fig 1 (=Pseudolillia murvillensis MAUB.)
1993. Elmi, S. & Rulleau, L.
Le Jurassique du Beaujolais méridional, bordure orientale du Massif Central, France
in Géobios - M. S. No 15 - Editions scientifiques et médicales Elsevier SAS
p 152 (=Pseudolillia murvillensis (MAUB.)) - lien
1990. Elmi, S. & Rulleau, L.
Le genre Pseudolillia (Ammonitina, Grammoceratinae) dans le Toarcien supérieur (France, Espagne, Portugal, Maroc)
Atti II Conv. Int. F.E.A. Pergola, 1987. Com. Cent. Raffaele Piccinini.
p 295, pl 1, fig 1-3, pl 2, fig 1-4, pl 4, fig 3, 4 (=Pseudolillia murvillensis (MAUBEUGE, 1949))
1962. Donovan, D., T.
New information on the Toarcian Ammonite genus Pseudolillia Maubeuge 1949
in Palaeontology - Vol. 5, part 1 - The Palaeontological Association
p 86, pl 12, fig 1-4, text-fig 1, 2 (=Pseudolillia murvillensis MAUBEUGE, pl 12, fig 3, 4 =holotype) - lien
1949. Maubeuge, P., L.
Notes paléontologiques sur quelques ammonites jurassiques rares ou nouvelles de la région franco-luxembourgeoise et de la Lorraine centrale
in Archives de la Section des Sciences de l’Institut Grand-Ducal - Tome XXV, No 36Vol. 18 - Institut Grand-Ducal du Luxembourg
p 150, pl I (=Pseudolillia murvillensis P. M. Nov. Gen., Nov sp.) - lien
Contenu révisé le 3 août 2024 - Fiche générée le 4 août 2024 - 1ère publication le 28 juillet 2023
Espèce du Toarcien supérieur, zone à Dispansum, sous-zone à Insigne, horizon à Cappucinum.
Espèce-type du genre.
Pseudolillia atteignant une taille importante (près de 300 mm), modérément involute à section subtrapézoïdale large, à plus grande épaisseur au niveau du rebord ombilical. Carène siphonale large, bordée par deux sillons bien marqués chez le jeune, tendant à s’aplanir au cours de l’ontogénèse. Ombilic relativement petit et profond, à mur ombilical haut et vertical, voire sous-cavé. Ornementation de côtes arrondies, denses et fines dans les tours internes, devenant beaucoup plus épaisses et espacées, puis s’effaçant avec l’âge, ayant généralement disparu à partir d’une hauteur de tour de 40 mm. Elles se projettent fortement vers l’avant en région ventrale sans atteindre la carène. Les sutures sont peu découpées. La première selle latérale est large et bifide. Le lobe latéral est large. La deuxième selle latérale est variable et la premier lobe suspensif est étroit. [d’après Rulleau 2006, Lacroix 2011, Moratilla-Garcia & al. 2017]