Indosphinctes (Elatmites) nikitinoensis (Sasonov 1965) (m) |
||
Callovien (-160 à -154 millions d'années) inférieur
Deux-Sèvres - France
Diamètre = 7,7 cm (3.03")
Elatmites Shevyrev 1960
Callovien inférieur à base du supérieur.
Regroupe les formes microconques du genre.
Tours internes à stade zigzag, suivi d’un stade "curvicosta" caractérisé par une alternance irrégulière de côtes simples et de côtes bifurquées. A ce stade, les noeuds paraboliques manquent ou ne sont que faiblement exprimés. Un affaiblissement pouvant aller jusqu’à un sillon interrompt les côtes ventrales sur la région siphonale. Sur le dernier tour, des côtes intercalaires viennent étoffer l’ornementation externe. La loge d’habitation adulte, de section comprimée, s’orne de côtes ombilicales, épaissies au tiers interne des flancs. Les constrictions sont toujours faibles et se traduisent seulement par un espace intercostal un peu plus large que les autres, mais non creusé. Le péristome est muni d’apophyses jugales longues et étroites. La ligne de suture est simple, avec un lobe siphonal moins profond que le premier lobe latéral. La première selle est haute, découpée, étranglée au tiers de la hauteur. Le lobe latéral trifide possède des branches légèrement dissymétriques. [Mangold 1970]
Indosphinctes Spath 1930
Callovien inférieur (sous-zone à Laugieri) à base du moyen.
Macroconques de taille moyenne à grande, à section comprimée et souvent ogivale. Point de division bas. Côtes primaires épaissies près du rebord ombilical. Costulation persistant jusqu’à l’ouverture ou remplacée par des côtes fortes espacées ou réduite aux seuls épaississements ombilicaux. Microconques petits à apophyses, parabolae, faibles constrictions et alternance irrégulière de côtes simples et bifurquées. Intercalaires et côtes ombilicales sur la loge.
Zigzagiceratinae Buckman 1920
Bajocien supérieur à Callovien inférieur.
Dérivent des Leptosphinctinae à l’ouest de la Téthys.
Caractérisés par un stade zigzag (i.e. défini par Zigzagiceras zigzag), au moins sur les premiers tours, suivi généralement d’un stade à parabolae. Suture cloisonnaire très découpée. Lobe suspensif souvent rétracté. Dimorphisme sexuel prononcé marqué par la taille et le péristome. [Mangold]
Perisphinctidae Steinmann 1890
Bajocien moy. à Tithonien.
Tronc principal de la super-famille construit autour du genre Perisphinctes. Typiquement aplaties, bien qu’il existe certaines formes très renflées. Côtes simples, bi- ou trifurquées. Macroconques souvent géants, longidomes, à loge d’habitation lisse ou ornée de côtes distantes. Microconques de petite taille, munis d’apophyses et entièrement costulés. Lobe suspensif rétracté. Famille cosmopolite, mais majoritairement téthysienne et pacifique.
Perisphinctoidea Steinmann 1890
Bajocien inférieur (zone à Humphresianum) à Hauterivien supérieur-Barrémien inférieur.
Grand groupe comprenant des morphologies très variées, les plus typiques et récurrentes étant les formes planulatiformes évolutes à côtes tranchantes et divisées. Autour gravitent d’autres formes, à enroulements cadicônes, sphaerocônes, voire oxycônes, ornementation coronatiforme à grossièrement cunéiforme, aboutissant à beaucoup d’homoéomorphies internes ou externes à la super-famille. Le dimorphisme est répandu, les macroconques présentant une ouverture simple et parfois une très grande taille, les microconques pouvant être très différents, parfois nains, planulatiformes ou à enroulement excentrique, l’adulte portant, sauf exception, des apophyses jugales. La selle latérale interne n’est pas divisée par un lobe Un, sauf chez les Parkinsoniinae. [Enay & Howarth 2019, Howarth 2017]
Ammonitina Hyatt 1889
Ammonoidea Zittel 1884
Cephalopoda Cuvier 1797
Mollusca Linnaeus 1758
Bilateria: Protostomia Hatschek, 1888: Grobben 1908
Eumetazoa Butschli 1910
Animalia Linnaeus 1758
Eukaryota Whittaker & Margulis 1978
2001. Kiselev, D., N.
Zones, subzones and biohorizons of the Central Russia Middle Callovian
in Pedagogical University of Yaroslavl - Stratigraphy Paleontology Special Papers - N° 1 - Pedagogical University of Yaroslavl
p 5, 7, 11, 12, 20-22 (=Grossouvria nikitinoensis (SASONOV))
1996. Gerasimov, P., A., Mitta, V., V., Kochanova, M., D. & Tesakova, E., M.
The Callovian Fossils of the Central Russia
All-Russian Research Institute of Geology and Oil (VNIGNI)
pl 53, fig 2, 3 (=Indosphinctes nikitinoensis (SASONOV, 1965), fig 2 = holotype)
1996. Repin, Y., C. & Raschvan, N., K.
Ammonites calloviennes de la Volga à Saratov et de Manguistaou [en Russe]
Comité de la Fédération de Russie pour la géologie et l’exploitation des sous-sols
pars. p 62, pl XXII, fig 5 (=Indosphinctes (Elatmites) nikitinoensis (SASONOV, 1963))
1970. Mangold, C.
Les Perisphinctidae (Ammonitina) du Jura méridional au Bathonien et au Callovien
in Documents des laboratoires de géologie de la Faculté des Sciences de Lyon - N°41 - Fascicule 2 - Département des Sciences de la Terre - Faculté des Sciences de Lyon
p 117, pl 8, fig 2, pl 12, fig 4, 5 (=Indosphinctes (Elatmites) nikitinoensis SASONOV, 1965) - lien
1965. Sasonov, N., T.
Nouvelles données sur les ammonites calloviennes, oxfordiennes et kimméridgiennes [en Russe]
in Faune du Mésozoïque et du Cénozoïque de la partie européenne de l’U.R.S.S et d’Asie Centrale. Travaux de l’Institut de Recherche Géologique et Pétrolière de l’Union [en Russe] - Vol. XLIV - Comité Géologique Gouvernemental de l’U.R.S.S.
pars. p 12, pl II, fig 1, pl XVII, fig 3 (=Elatmites nikitinoensis SASONOV sp. nov. ; fig 1 = holotype), non pl I, fig 5, non pl II, fig 2, non pl III, fig 4, non pl IV, fig 2, non pl XIV, fig 2, non pl XVIII, fig 2, non pl XIX, fig 2
1915. Petitclerc, P.
Essai sur la faune du Callovien dans le département des Deux-Sèvres et, plus spécialement, de celle des environs de Niort
Louis Bon, Vesoul
p 62, pl V, fig 1, pl VIII, fig 6 (non Perisphinctes arcicosta WAAGEN) - lien
Contenu révisé le 3 août 2024 - Fiche générée le 4 août 2024 - 1ère publication le 21 février 2023
Espèce des sous-zones à Calloviense à Medea en Russie (Kiselev 2001), zone à Patina en France (Mangold 1970).
L’adulte est de taille modérée. La plupart des spécimens cités ou figurés ont un diamètre maximum de 60-70 mm (Petitclerc 1915, Mangold 1970). Le plus grand spécimen de Sasonov (pl XVII, fig 3) mesure 73 mm. Mangold base sa description sur les exemplaires des Deux-Sèvres figurés par Petitclerc : à partir de 15 mm, les flancs comptent une côte parabolique pour trois côtes primaires. Cette ornementation se poursuit sur tout le phragmocône en se renforçant progressivement. Les côtes paraboliques portent des noeuds latéro-ventraux et, comme dans tout le groupe, la costulation externe est rétroverse. La section est circulaire en deça de 15 mm, puis s’élève, les flancs s’aplanissent, la région ventrale s’amincit de sorte que la section est comprimée en fin de phragmocône. Elle continue à s’élever sur la chambre où le mur ombilical devient oblique. L’ornementation tend à y devenir plus régulière. L’arrêt des formations paraboliques intervient vers 50 mm. Au delà, les côtes primaires s’écartent et s’épaississent légèrement sur le rebord ombilical. Le nombre de côtes ventrales augmente et il existe, à la fin de la loge, quatre côtes externes pour une côte interne, deux étant libres. L’ornementation ventrale, encore très rétroverse vers le début de la loge, s’infléchit vers l’avant sans jamais atteindre une direction radiale. Toutes les côtes ventrales s’épaississent sur l’aire siphonale à l’approche de l’ouverture. [Mangold 1970]