Erymnoceras (Erymnoceras) baylei Jeannet 1951 (m) |
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Callovien (-160 à -154 millions d'années) moyen
Sarthe - France
Diamètre = 9,6 cm (3.78")
Erymnoceras Hyatt 1900
Callovien moyen, zone à Coronatum.
Formes de grande taille aux tours internes ressemblant à ceux de Teloceras ou Tulites, le tour externe pouvant devenir lisse et contracté. [d’après Énay & Howarth 2019, modifié]
Erymnoceras Hyatt 1900
Callovien moyen, zone à Coronatum.
Formes petites à grandes, incluant des formes microconques et des formes macroconques. Coronatiformes à rebord ombilical tuberculé. Costulation robuste bi- ou trifurquée. Tours adultes pouvant devenir lisses et contractés. Les formes rapportées au sous-genre Erymnocerites (Jeannet, 1951) se distinguent par des côtes secondaires plus nombreuses. Les Rollierites (Jeannet, 1951), plus évolutes et comprimées regroupent probablement certains microconques.
Pachyceratidae Buckman 1918
Callovien moyen à Oxfordien moyen.
Dérivés supposés de Grossouvriinae tels que Subgrossouvria Spath (Callomon in Donovan & al. 1981, Énay & Howarth 2019).
La famille montre diverses morphologies, de cadicônes coronatiformes typiques à planulatiformes évolutes. [Énay & Howarth 2019]
Perisphinctoidea Steinmann 1890
Bajocien inférieur (zone à Humphresianum) à Hauterivien supérieur-Barrémien inférieur.
Grand groupe comprenant des morphologies très variées, les plus typiques et récurrentes étant les formes planulatiformes évolutes à côtes tranchantes et divisées. Autour gravitent d’autres formes, à enroulements cadicônes, sphaerocônes, voire oxycônes, ornementation coronatiforme à grossièrement cunéiforme, aboutissant à beaucoup d’homoéomorphies internes ou externes à la super-famille. Le dimorphisme est répandu, les macroconques présentant une ouverture simple et parfois une très grande taille, les microconques pouvant être très différents, parfois nains, planulatiformes ou à enroulement excentrique, l’adulte portant, sauf exception, des apophyses jugales. La selle latérale interne n’est pas divisée par un lobe Un, sauf chez les Parkinsoniinae. [Enay & Howarth 2019, Howarth 2017]
Ammonitina Hyatt 1889
Ammonoidea Zittel 1884
Cephalopoda Cuvier 1797
Mollusca Linnaeus 1758
Bilateria: Protostomia Hatschek, 1888: Grobben 1908
Eumetazoa Butschli 1910
Animalia Linnaeus 1758
Eukaryota Whittaker & Margulis 1978
2014. Jaffré, R. (coord.)
Fiches d’aide à la détermination des ammonites jurassiques et crétacées - tome II
Association Géologique Auboise
p 91 (=Erymnoceras coronatum (BRUGUIERE, 1789) variant baylei (JEANNET, 1951) microconque)
2004. Courville, P. & Crônier, C.
Le Callovien et l’Oxfordien à Latrecey-Ormoy-sur-Aube (Haute-Marne). Enregistrements sédimentaire, paléontologique et biostratigraphique
in Bulletin de l’Association Géologique Auboise - n° 24-25 - Association Géologique Auboise
pl 3, fig 2 (=Erymnoceras baylei (JEANNET), microconque adulte)
1994. Fischer, J.-C. (coord.) & al.
Révision critique de la paléontologie française d’Alcide d’Orbigny - Volume I - Céphalopodes jurassiques
Masson
p 150, 151, pl 63, fig 3 (=Erymnoceras baylei JEANNET, 1951)
1985. Gill, G., A., Thierry, J. & Tintant, H.
Ammonites calloviennes du sud d’Israël : systématique, biostratigraphie et paléobiogéographie
in Géobios - n°18, fasc. 6 - Editions scientifiques et médicales Elsevier SAS
p 723, pl 1-3
1980. Cariou, E.
L’étage Callovien dans le Centre-Ouest de la France
Université de Poitiers
p 21, pl 2, fig 1 (=Erymnoceras (Erymnoceras) baylei JEAN. macroconque), fig 2 (=Erymnoceras (Erymnoceras) baylei JEAN. microconque)
1951. Jeannet, A.
Die Eisen- und Manganerze der Schweiz - Stratigraphie und Palaeontologie des oolithischen Eisenerzlagers von Herznach und seiner Umgebung
in Beiträge zur Geologie der Schweiz - Geotechnische Serie - XIII. Lieferung, 5. Band
p 118, pl 40, fig 3, 9 (=Erymnoceras baylei nov. sp.)
1878. Bayle, E.
Explication de la carte géologique de la France. Tome quatrième. Atlas, première partie : fossiles principaux des terrains
Imprimerie Nationale
pl LIV, fig 1 (non Stephanoceras coronatum BRUGUIÈRE, sp.) - lien
Contenu révisé le 3 août 2024 - Fiche générée le 4 août 2024 - 1ère publication le 7 janvier 2021
Erymnoceras bailey définit un horizon et une sous-zone à la base de la zone à Coronatum.
Jeannet a créé son espèce par rapport à l’individu figuré par Bayle (1878, pl LIV, fig 1), sous le nom Stephanoceras coronatum, décrit alors comme de forme plate, remarquable par la saille des tubercules des premiers tours. Jeannet remarque à juste titre que l’on ne sait pas ce que Bayle voulait dire par "forme plate" et qu’il ne précise en rien l’épaisseur. Heureusement, cet individu a été refiguré en vue ventrale par Cariou (1980). Jeannet avait raison en supposant que c’était une forme épaisse. Elle porte des côtes grossières, issues par deux, plus rarement par trois, des tubercules ombilicaux, qui sont saillants dans les tours internes, conformément à la description de Bayle. L’individu de Jeannet possède un ombilic plus étroit et une plus grande densité de tubercules que celui de Bayle. Selon Thierry & al. (in Fischer, 1994), le morphotype baylei - par rapport à coronatum - doit être réservé à des formes moins déprimées, plus évolutes et dont la section des tours s’élève plus précocement et plus fortement, avec un stade cratériforme plus réduit.