"Pseudoschloenbachia" cf. tarfayensis Collignon 1966 |
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Santonien (-87 à -83 millions d'années)
Province D’Es-Semara - Maroc
Diamètre = 19,9 cm (7.83")
Pseudoschloenbachia Spath 1921
Santonien inf. à Campanien inf.
Taille petite à moyenne. Enroulement plus ou moins évolute. Flancs typiquement parallèles et ventre tectiforme. Tubercules ombilicaux bien différenciés. Côtes sinueuses et divisées. Les formes les plus récentes développent des sections quadratiques, renflées, cordées ou lancéolées. Les côtes et tubercules peuvent se renforcer avec la croissance ou au contraire disparaître. Les côtes peuvent également se transformer brutalement en fines costules.
Muniericeratidae Wright 1952
Turonien inférieur à Campanien inférieur.
Formes modérément involutes à section de tour plus ou moins fastigiée (ventre "en cime de sapin"). Les côtes sont généralement sinueuses avec une tendance à la tuberculation ombilicale et latéro-ventrale. Des tubercules latéraux peuvent aussi exister.
Desmoceratoidea Zittel 1895
Valanginien supérieur à Maastrichtien supérieur.
Formes à tours de section généralement ronde ou ovale, mais parfois lancéolée ou carénée. Ornementation communément inexistante où formée de faibles côtes, mais certains genres et certaines familles sont fortement costulés et tuberculés. Les constrictions sont communes. Les sutures sont simples à complexes, à lobe suspensif rétracté ou non, lobe latéral symétrique ou trifide asymétrique chez pratiquement tous les groupes. Dimorphisme prononcé. Les macroconques ont une ouverture simple. Les microconques portent des apophyses ou un rostre chez la plupart des familles. Les apophyses semblent absentes chez les Pachydiscidae.
Ammonitina Hyatt 1889
Ammonoidea Zittel 1884
Cephalopoda Cuvier 1797
Mollusca Linnaeus 1758
Bilateria: Protostomia Hatschek, 1888: Grobben 1908
Eumetazoa Butschli 1910
Animalia Linnaeus 1758
Eukaryota Whittaker & Margulis 1978
1966. Collignon, M.
Les Céphalopodes crétacés du bassin côtier de Tarfaya
in Notes et Mémoires du service Géologique du Maroc - No 175 - Service Géologique du Maroc
p 54, pl 35, fig 1 (=Pseudoschloenbachia tarfayensis nov. sp.) - lien
Contenu révisé le 3 août 2024 - Fiche générée le 4 août 2024 - 1ère publication le 9 juin 2020
Individu de belle conservation en calcédoine. Il existe une différence avec le type de tarfayensis et la description qu’en fait Collignon : les côtes ne naissent pas ici par l’intermédiaire d’un tubercule saillant, mais par un simple renflement bulliforme. Elles semblent aussi un peu plus rigides sur la photo de Collignon. Comme répété plus bas, je me demande s’il ne s’agit pas d’un Eulophoceras. Comparer avec les figures 13A-B in Kennedy & Klinger 2012, représentant le lectotype d’Eulophoceras bererense du Campanien malgache, différant par une ornementation légèrement plus douce et principalement par un déroulement nettement moins prononcé de sa loge d’habitation, déroulement qu’on ne trouve chez aucun Eulophoceras figuré, pas même la forme macroconque présumée de Collignon (1969, pl DCII, no 2257). Les sutures, qui auraient pu aider, ne sont pas observables.
Espèce attribuée au Santonien par Collignon.
Ammonite discoïdale lancéolée, de section très élevée. Epaisseur maximale à mi-flanc. Région ombilicale évasée délimitée par un mur bas et vertical. Côtes larges et flexueuses naissant à une certaine distance de l’ombilic par l’intermédiaire d’un tubercule saillant après lequel les côtes sont affaissées sur un très court espace. A la périphérie, elles disparaissent sans avoir réalisé de tubercule. Cette disposition est inverse de celle de "Pseudoschloenbachia" maroccana COLLIGNON 1967. De plus, les flancs passent insensiblement à la carène. [d’après Collignon 1966]
"Pseudoschloenbachia" tarfayensis ressemble à "Pseudoschloenbachia" flicki (PERVINQUIÈRE, 1910), mais cette dernière est plus évolute dans le dernier tour, semblant réaliser plus précocement et plus longtemps le déroulement de la suture ombilicale ; par ailleurs, sa région ventrale est franchement fastigiée, l’épaulement latéro-ventral est bien marqué par une angulosité sur laquelle les côtes présentent des tuberculations claviformes.
Je pense que ces curieuses "Pseudoschloenbachia" sont en fait des Lenticeratinae. Certains points de convergence avec Eulophoceras et Paralenticeras sont en effet troublants.