Procerites (Procerites) cf. imitator (Buckman 1922) (M) |
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Bathonien (-164 à -160 millions d'années) inférieur
Nièvre - France
Diamètre = 7,44 cm (2.93")
Hauteur/Diamètre = 37%
Epaisseur/Diamètre = 39%
Ombilic/Diamètre = 35%
Procerites Siemiradzki 1898
Bathonien.
Formes macroconques planulées, moyennement involutes, atteignant de grandes tailles (>50 cm). Côtes paraboliques dans les premiers tours superposées à des côtes simples ou dichotomes. Côtes tripartites dans les tours suivants. L’ornementation s’atténue avec l’âge, d’abord par les côtes primaires, puis les secondaires avant la fin du phragmocône. La loge d’habitation est lisse. Sutures cloisonnaires très découpées.
Procerites Siemiradzki 1898
Bathonien.
Regroupe les sous-genres macroconques (Procerites, Lobosphinctes) et microconques (Siemiradzkia, incluant Phaulozigzag, Planisphinctes).
Zigzagiceratinae Buckman 1920
Bajocien supérieur à Callovien inférieur.
Dérivent des Leptosphinctinae à l’ouest de la Téthys.
Caractérisés par un stade zigzag (i.e. défini par Zigzagiceras zigzag), au moins sur les premiers tours, suivi généralement d’un stade à parabolae. Suture cloisonnaire très découpée. Lobe suspensif souvent rétracté. Dimorphisme sexuel prononcé marqué par la taille et le péristome. [Mangold]
Perisphinctidae Steinmann 1890
Bajocien moy. à Tithonien.
Tronc principal de la super-famille construit autour du genre Perisphinctes. Typiquement aplaties, bien qu’il existe certaines formes très renflées. Côtes simples, bi- ou trifurquées. Macroconques souvent géants, longidomes, à loge d’habitation lisse ou ornée de côtes distantes. Microconques de petite taille, munis d’apophyses et entièrement costulés. Lobe suspensif rétracté. Famille cosmopolite, mais majoritairement téthysienne et pacifique.
Perisphinctoidea Steinmann 1890
Bajocien inférieur (zone à Humphresianum) à Hauterivien supérieur-Barrémien inférieur.
Grand groupe comprenant des morphologies très variées, les plus typiques et récurrentes étant les formes planulatiformes évolutes à côtes tranchantes et divisées. Autour gravitent d’autres formes, à enroulements cadicônes, sphaerocônes, voire oxycônes, ornementation coronatiforme à grossièrement cunéiforme, aboutissant à beaucoup d’homoéomorphies internes ou externes à la super-famille. Le dimorphisme est répandu, les macroconques présentant une ouverture simple et parfois une très grande taille, les microconques pouvant être très différents, parfois nains, planulatiformes ou à enroulement excentrique, l’adulte portant, sauf exception, des apophyses jugales. La selle latérale interne n’est pas divisée par un lobe Un, sauf chez les Parkinsoniinae. [Enay & Howarth 2019, Howarth 2017]
Ammonitina Hyatt 1889
Ammonoidea Zittel 1884
Cephalopoda Cuvier 1797
Mollusca Linnaeus 1758
Bilateria: Protostomia Hatschek, 1888: Grobben 1908
Eumetazoa Butschli 1910
Animalia Linnaeus 1758
Eukaryota Whittaker & Margulis 1978
2023. Jaffré, R. (coord.)
Fiches d’aide à la détermination des ammonites jurassiques et crétacées - tome VII
Association Géologique Auboise
p 75, fiche no 32 Cal. (=Procerites (Procerites) imitator (BUCKMAN, 1922) morphe macroconque [M])
2016. Dutta, R. & Bardhan, S.
Systematics, endemism and phylogeny of Indian proplanulitins (Ammonoidea) from the Bathonian-Callovian of Kutch, western India
in Swiss Journal of Geosciences - 135 - Birkhäuser Basel
fig 21 (=P. imitator, reproduction du dessin de Hahn 1969) - lien
2010. Zatoń, M.
Bajocian - Bathonian (Middle Jurassic) ammonites from the Polish Jura. Part 2: Families Stephanoceratidae, Perisphinctidae, Parkinsoniidae, Morphoceratidae and Tulitidae
in Palaeontographica Abteilung A - Vol. 292, Issues 4-6 - E. Schweizerbart’sche Verlagsbuchhandlung, Stuttgart
cf. p 134, pl 4B (=Procerites cf. imitator (BUCKMAN 1922) [M]) - lien
1993. Besnosov, N., V. & Mitta, V., V.
Ammonites du Bajocien supérieur et du Bathonien du Caucase septentrional et d’Asie centrale [en Russe]
Institut russe de recherches géologiques pétrolifères, edition "Nedra", Moscou
p 140, pl 22, fig 1 (=Gracilisphinctes imitator (BUCKMAN), 1922)
1993. Callomon, J., H.
On Perisphinctes congener WAAGEN, 1875, and the age of the Patchman Limestone in the Middle Jurassic of Jumara, Kutch, India
in Geologische Blätter für Nordost-Bayern und angrenzende Gebiete - 43 - GeoZentrum Nordbayern der Universität Erlangen-Nürnberg
p 238 (=Procerites imitator (BUCKMAN))
1992. Poirot, E.
Le Bajocien (pars.) et le Bathonien de Lorraine centrale. Biostratigraphie - Paléontologie. Diplôme de recherches doctorales
Université de Nancy I
p 117, pl XII, fig 1-3 (=Procerites (Procerites) imitator (BUCKMAN 1922))
1985. Schlegelmilch, R.
Die Ammoniten des Süddeutschen Dogger
Gustav Fischer Verlag - Stuttgart - New York
p 122, taf 45, fig 2 (=Procerites (Procerites) imitator (BUCKM. 1922), original du dessin de la text-fig 4 de Hahn)
1969. Hahn, W.
Die Perisphinctidae STEINMANN (Ammonoidea) des Bathoniums (Brauner Jura ε) im südwestdeutschen Jura
in Jahresheft des Geologischen Landesamtes in Baden-Württemberg - Band 11 - Freiburg im Dreisgau
p 55, abb 3, 4 (=Procerites imitator (S. BUCKMAN))
1967. Sturani, C.
Ammonites and stratigraphy of the Bathonian in the Digne-Barrême area (south-eastern France, dépt. Basses-Alpes)
in Bollettino della Società Geologica italiana - Vol. 5, no 1 - Società Geologica Italiana
p 43, pl 15, fig 5 (=Procerites imitator (S. BUCKMAN))
1958. Westermann, G.
Ammoniten-Fauna und Stratigraphie des Bathonien NW-Deutschlands
in Beihefte zum Geologischen Jahrbuch - Heft 32 - Geologischen Landesanstalten der Bundesrepublik Deutschland
p 90, taf 35, fig a, b (=Zigzagiceras (Procerozigzag) imitator (S. BUCKMAN, 1922))
1951-1958. Arkell, W., J.
Monograph of the English Bathonian Ammonites
The Palaeontographical Society
Part VII (1958) - p 192, pl XXVI, fig 2-4 (=Procerites imitator (S. BUCKMAN))
1922-1923. Buckman, S., S.
Type Ammonites - IV
Wesley & Son, London
Part XXXIII (1922) - pl CCCI (=Zigzagites imitator nov.) - lien
Contenu révisé le 25 octobre 2024 - Fiche générée le 26 octobre 2024 - 1ère publication le 13 avril 2020
Spécimen constricté à croissance segmentée. Après chaque constriction, au nombre de deux par tour, la section s’épaissit un peu et la costulation est plus grossière est moins dense, surtout pour les 3 ou 4 côtes primaires qui suivent immédiatement la constriction. Au début du dernier segment conservé, les côtes primaires sont très écartées (ca. 5-6 par 1/4 de tour). Poirot (1992) note la présence de constrictions chez ses spécimens de Procerites imitator du Boulonnais : "il semble qu’il y ait un stade entre 50 et 70 mm où ces arrêts de croissance sont fréquents". L’espèce est surtout caractérisée dans les tours jeunes par une ornementation de type Wagnericeras, à fortes côtes internes. La littérature n’illustre que des formes de plus grande taille à tours internes peu ou mal visibles, y compris chez l’holotype. Néanmoins, mon spécimen peut s’accorder à la figure 3 de Poirot (1992, pl XII), même si les paramètres d’involution sont légèrement différents, au dessin de Hahn (1969, text-fig 4), dont l’original est figuré par Schlegelmilch (1985, pl 45, fig 2), moins à celle de Sturani (1967, pl 15, fig 5) ou de Besnosov (1993, pl 22, fig 1).
Espèce signalée de la sous-zone à Yeovilensis=Recinctus (Sturani, 1967) à la zone à Orbis (Callomon, 1993).
La diagnose donnée par Hahn (1969) est la suivante : espèce de grande taille à très fortes côtes primaires et section du tour arrondie. Poirot souligne que la conjugaison des deux caractères suivants sont typiques de l’espèce : ombilic donnant une impression de profondeur et section sub-arrondie des tours. Il ajoute que les tours jeunes offrent un stye d’ornementation sigmoïdal, certes peu accentué, mais qui rappelle celui de Wagnericeras. Arkell (1958) avait déjà donné les grandes lignes : l’espèce se distingue des autres Procerites par ses tours plus robustes et sa costulation plus grossière, de type Wagnericeras. Les côtes sont bifurquées avec ajout d’intercalaires et toutes les côtes secondaires traversent le ventre sans interruption. D’au moins 100 à 160 mm de diamètre, il y a environ 32 côtes primaires par tour. Au delà de 100 mm, la costulation devient plus faible, perd son aspect Wagnericeras et, plus tard, disparaît graduellement comme chez les autres Procerites. Simultanément, les sutures deviennent plus complexes.