Spiticeras (Spiticeras) kiliani Djanélidzé 1922 (m) |
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Berriasien (-135 à -131 millions d'années) supérieur
Gard - France
Diamètre = 5,9 cm (2.32")
Spiticeras Uhlig 1903
Tithonien supérieur à Berriasien.
Tours internes coronatiformes à tubercules latéraux, suivis, à partir d’un diamètre de 10 à 30 mm, par un stade bituberculé à tubercules ombilicaux et latéraux, puis les tubercules latéraux faiblissent et disparaissent. Les côtes bifurquent à partir des tubercules latéraux, puis naissent par groupes à partir des tubercules ombilicaux. Certaines espèces tendent à devenir lisses. Tours externes à ventre élevé étroitement arrondi ou subquadratiques.
Spiticeras Uhlig 1903
Tithonien supérieur à Berriasien.
Tours internes renflés, à côtes divisées à partir de tubercules mi-latéraux. Tours suivants renflés à comprimés ou subquadrangulaires, à côtes fines naissant sur des tubercules ombilicaux, mais certaines espèces tendent à devenir lisses. Constrictions incurvées généralement présentes. Sutures à lobe suspensif plus ou moins rétracté.
Spiticeratinae Spath 1924
Tithonien supérieur à Berriasion supérieur.
Formes à tours arrondis et comprimés, modérément évolutes, à fortes constrictions, normalement incurvées. Tours internes à côtes portant communément des tubercules latéraux, où elles se divisent, et à sillon ventral possiblement bordé par des tubercules latéro-ventraux. Les tours suivants s’ornent de bullae ombilicales regroupant 2 à 4 côtes prorsiradiées qui se divisent de nouveau de façon irrégulière et traversent le ventre transversalement ou en formant un chevron obtus. L’ornementation peut s’affaiblir ou disparaître à des stades variables. Chez certaines formes, le lobe suspensif est fortement rétracté.
Olcostephanidae Haug 1910
Tithonien sup. à Hauterivien inf.
Tours arrondis à modérément comprimés, normalement à fortes constrictions. Côtes généralement regroupées au niveau de tubercules ombilicaux, mais certains genres portent des côtes simples. Les tours internes et les genres nains peuvent avoir des tubercules latéraux et latéro-ventraux. Fort dimorphisme ; microconques à longues apophyses spatulées. La sous-famille primitive des Spiticeratinae inclut des genres qui recouvrent morphologiquement les Olcostephaninae, suggérant une probable descendance.
Perisphinctoidea Steinmann 1890
Bajocien inférieur (zone à Humphresianum) à Hauterivien supérieur-Barrémien inférieur.
Grand groupe comprenant des morphologies très variées, les plus typiques et récurrentes étant les formes planulatiformes évolutes à côtes tranchantes et divisées. Autour gravitent d’autres formes, à enroulements cadicônes, sphaerocônes, voire oxycônes, ornementation coronatiforme à grossièrement cunéiforme, aboutissant à beaucoup d’homoéomorphies internes ou externes à la super-famille. Le dimorphisme est répandu, les macroconques présentant une ouverture simple et parfois une très grande taille, les microconques pouvant être très différents, parfois nains, planulatiformes ou à enroulement excentrique, l’adulte portant, sauf exception, des apophyses jugales. La selle latérale interne n’est pas divisée par un lobe Un, sauf chez les Parkinsoniinae. [Enay & Howarth 2019, Howarth 2017]
Ammonitina Hyatt 1889
Ammonoidea Zittel 1884
Cephalopoda Cuvier 1797
Mollusca Linnaeus 1758
Bilateria: Protostomia Hatschek, 1888: Grobben 1908
Eumetazoa Butschli 1910
Animalia Linnaeus 1758
Eukaryota Whittaker & Margulis 1978
2015. Zell, P., Stinnesbeck, W., Beckmann, S., Adatte, T. & Hering, F.
The Berriasian-Valanginian (Early Cretaceous) boundary transition at Santa Catarina Ticua, Oaxaca state, southern Mexico: Ammonites, bivalves, calpionellids and their paleobiogeographic significance
in Journal of South American Earth Sciences - 62 - Elsevier
aff. p 36, fig 4e (=Spiticeras (Spiticeras) aff. kiliani DJANÉLIDZÉ 1922) - lien
1999. Kvantaliani, I., V.
Céphalopodes berriasiens de Crimée et du Caucase [en Russe]
Institut Géologique de l’Académie Géorgienne des Sciences
non p 82, pl IX, fig 1 (non Spiticeras (Spiticeras) kiliani DJANELIDZE ; =Negreliceras proteum (RETOWSKI, 1893))
1999. Vasicek, Z., Rehakova, D. & Faupl, P.
Zur Biostratigraphie der Schrambachschichten der Oisbergmulde bei Hollenstein a.d. Ybbs (Lunzer Decke, Kalkalpen, Niederösterreich)
in Abhandlungen der Geologischen Bundesanstalt - Band 56/2 - Geologische Bundesanstalt in Wien
p 629, taf 1, fig 9 (=Spiticeras (Spiticeras) kiliani DJANELIDZE 1922) - lien
1982. Company, M. & Tavera, J., M.
Los ammonites del transito Berriasense-Valanginiense en la region de Cehegin (Prov. de Murcia, SE de España)
in Cuadernos de Geologia Ibérica - Vol. 8 - Universidad Complutense, Madrid
p 657 (="Spiticeras" kiliani DJAN.) - lien
1922. Djanélidzé, M., A.
Les Spiticeras du sud-est de la France
in Mémoires pour servir à l’explication de la carte géologique détaillée de la France - Ministère des Travaux Publics - Paris, Imprimerie Nationale
p 169, pl VI, fig 5, pl XI, fig 6, pl XXI, fig 1-4 (=Spiticeras kiliani n. sp.)
Contenu révisé le 3 août 2024 - Fiche générée le 4 août 2024 - 1ère publication le 3 août 2019
Berriasien supérieur.
Taille adulte variant entre 45 et 80 mm. Coquille discoïde plus ou moins épaisse, à croissance assez lente. Stade bituberculé dans les tours internes. Au début du dernier tour, l’épaisseur maximale est atteinte au niveau des tubercules ombilicaux et les flancs convergent vers un ventre étroitement arrondi. Le mur ombilical est alors abrupt et haut. Ensuite, le rebord ombilical s’arrondit et la section devient subovale.
Le péristome est bordé d’un profond sillon et pourvu d’un prolongement ventral et d’apophyses jugales pouvant être longues et arquées vers l’extérieur. Le sillon est précédé de deux forts bourrelets.
Les tours sont constrictés, en général par une forte constriction vers la fin de l’avant dernier tour puis une plus faible sur la loge d’habitation, qui mesure 3/4 de tours.
Les tubercules ombilicaux atteignent leur maximum de développement au début du dernier tour, où ils sont coniques et pointus. Ils s’atténuent ensuite peu à peu sur la loge d’habitation, alors que leur nombre augmente. Chacun donne naissance à trois côtes bifurquées sur le mileu des flancs, résultant en 5 à 6 côtes externes par tubercule ombilical. Les nouvelles branches se détachent vers l’arrière et acquièrent un aspect sigmoïdal. Toutes traversent le ventre en formant un chevron. La connexion entre les tubercules et les côtes n’est pas nette sur le dernier tour, la région avoisinant le rebord ombilical devient lisse et on ne voit que des côtes externes.
La ligne cloisonnaire comprend un premier lobe latéral très large et profond, le deuxième latéral deux fois plus court, le premier auxiliaire bien développé, le deuxième tout petit et le troisième représenté par une simple indentation. Les selles sont découpées, à contours plus ou moins rectangulaires, à sommets larges et divisés symétriquement par un lobe secondaire. Il n’y a pas de lobe suspensif. Les sommets des selles sont alignés radialement. [d’après Djanélidzé 1922]