Rasenioides discoidus Hantzpergue 1987 (M) |
||
Kimméridgien (-146 à -141 millions d'années) inférieur
Charente - France
Diamètre = 9,7 cm (3.82")
Rasenioides Schindewolf 1925
Partie terminale du Kimméridgien inférieur
Formes involutes à évolutes. Section rectangulaire à ovalaire, élevée. Costulation fine et dense. Côtes primaires fortement atténuées, réduites ou absentes sur les tours initiaux, puis devenant tuberculées, relativement courtes, donnant naissance à un faisceau de 2 (4 chez le macroconque) à 8 côtes secondaires, prorsiradiées chez le macroconque, traversant le ventre sans interruption. Macroconque de taille modérée (100-250mm), à péristome simple, dont l’ornementation s’efface dès la fin du phragmocône. Microconque de petite taille (30-40mm), portant des apophyses courtes, à ornementation rigide ou flexueuse, dont l’indice de division diminue en fin de croissance et la costulation devient plus ou moins géniculée.
Aulacostephanidae Spath 1924
Oxfordien supérieur à Kimméridgien.
Famille individualisée dans les provinces boréale et subboréale à partir de Perisphinctidae d’origine téthysienne, les espèces ancestrales en possèdant encore certains caractères.
Leur particularité ornementale réside dans l’individualisation de bullae péri-ombilicales plus ou moins tuberculées ou crêtées, le plus souvent multidivisées. Les sutures sont modérément découpées, souvent simplifiées, avec un lobe suspensif peu rétracté. Le dimorphisme sexuel est très accusé. Il concerne la taille des individus et la forme du péristome. [Hantzpergue 1987]
Perisphinctoidea Steinmann 1890
Bajocien inférieur (zone à Humphresianum) à Hauterivien supérieur-Barrémien inférieur.
Grand groupe comprenant des morphologies très variées, les plus typiques et récurrentes étant les formes planulatiformes évolutes à côtes tranchantes et divisées. Autour gravitent d’autres formes, à enroulements cadicônes, sphaerocônes, voire oxycônes, ornementation coronatiforme à grossièrement cunéiforme, aboutissant à beaucoup d’homoéomorphies internes ou externes à la super-famille. Le dimorphisme est répandu, les macroconques présentant une ouverture simple et parfois une très grande taille, les microconques pouvant être très différents, parfois nains, planulatiformes ou à enroulement excentrique, l’adulte portant, sauf exception, des apophyses jugales. La selle latérale interne n’est pas divisée par un lobe Un, sauf chez les Parkinsoniinae. [Enay & Howarth 2019, Howarth 2017]
Ammonitina Hyatt 1889
Ammonoidea Zittel 1884
Cephalopoda Cuvier 1797
Mollusca Linnaeus 1758
Bilateria: Protostomia Hatschek, 1888: Grobben 1908
Eumetazoa Butschli 1910
Animalia Linnaeus 1758
Eukaryota Whittaker & Margulis 1978
2020. Miramand, P., Dépré, É. & Hantzpergue, P.
Dans les pas d’Alcide d’Orbigny : à la recherche des ammonites du Jurassique supérieur de Charente-Maritime
in Fossiles, revue française de paléontologie - No 42 - Editions du Piat
p 16, fig 11C (=Rasenioides discoidus HANTZPERGUE, 1987)
2014. Borrelli, L.
Les Aulacostephanidae du Kimméridgien supérieur : systématique, évolution et biochronologie
in Revue de Paléobiologie - Vol. 33, No 1 - Muséum d’Histoire Naturelle de la ville de Genève
p 21 (=Rasenioides discoidus HANTZPERGUE, 1987) - lien
1997. Hantzpergue, P., Atrops, F. & Énay, R.
Kimméridgien
in Cariou, E., Hantzpergue, P. & al. - Biostratigraphie du jurassique ouest-européen et méditerranéen - Chapitre 10 - ELF Exploitation Production
p 93 (=Rasenioides discoidus HANTZPERGUE)
1987. Hantzpergue, P.
Les ammonites kimméridgiennes du haut-fond d’Europe occidentale (Perisphinctidae, Aulacostephanidae, Aspidoceratidae) - Thèse de Doctorat ès Sciences Naturelles
Université de Poitiers
p 360, pl 36, fig a-g (=Rasenioides discoida nov. sp.)
1983. Birkelund, T., Callomon, J., H., Clausen, C., K., Nohr, H. & Salinas, I.
The Lower Kimmeridge Clay at Westbury, Wiltshire, England
in Proceedings of the Geologists’ Association - Volume 94, issue 4 - Geologists’ Association, London
?p 291 (?=Involuticeras (M)) - lien
1979. Hantzpergue, P.
Biostratigraphie du Jurassique supérieur nord-aquitain
in Bulletin de la Société Géologique de France - t. XXI, no 6 - Société Géologique de France
p 722 (=Rasenia (Involuticeras) n. sp. et Rasenia (Rasenioides) aff. moeschi (OPP.))
Contenu révisé le 29 octobre 2024 - Fiche générée le 30 octobre 2024 - 1ère publication le 31 décembre 2017
Individu entièrement cloisonné.
Espèce index d’horizon au sommet de la sous-zone à Chatelaillonensis, où les Rasenioides involutes font transition avec les Aulacostephanoides du Kimméridgien supérieur.
Macroconque involute atteignant 180 mm. Section ogivale comprimée et élevée. Ombilic peu profond. Ornementation limitée aux tours internes, faisceaux de 4 ou 5 côtes affaiblies sur la moitié interne du flanc, plus marquées extérieurement et traversant le ventre. Evanescence rapide de la livrée à partir de 40 mm. Sutures simplifiées. Microconque avoisinant 30 mm à section comprimée subrectangulaire, à courtes apophyses. Phragmocône orné de faisceaux de 4 à 5 fines côtes estompées à l’origine. Loge d’habitation ornée de tubercules costiformes, prorsiradiés, trifurqués ou quadrifurqués. Côtes secondaires légèrement géniculées à mi-flanc, traversant le ventre. [Hantzpergue]