Epivirgatites cf. nikitini (Michalski 1870) sensu Sauvage 1911 |
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Tithonien (-141 à -135 millions d'années) supérieur
Pas-De-Calais - France
Diamètre = 12,2 cm (4.80")
Epivirgatites Spath 1923
Tithonien supérieur (zone à Albani, base du "Portlandien" sensu anglico).
Formes évolutes, constrictées, ressemblant beaucoup à certaines formes anglaises de Glaucolithites ou "Crendonites". Côtes prorsiradiées, quelque peu irrégulières.
Dorsoplanitinae Arkell 1950
Volgien moyen à Ryazanien. Ces étages sont utilisés dans les provinces boréale et subboréale. Cela correspond à un intervalle allant du Tithonien inférieur (zone à Pallasioides) au Berriasien.
Sous-famille exclusivement boréale, dérivée, comme les Pavloviinae, des Pectinatitinae avec le genre Dorsoplanites.
Dorsoplanitidae Arkell 1950
Tithonien.
Dérivés probables de Subdichotomoceras Spath, 1935 (Virgatosphinctinae).
Ammonites boréales évolutes à tours arrondis, à fortes côtes généralement bifurquées, sutures simplifiées et ouverture simple. Beaucoup atteignent de très grandes tailles.
Perisphinctoidea Steinmann 1890
Bajocien inférieur (zone à Humphresianum) à Hauterivien supérieur-Barrémien inférieur.
Grand groupe comprenant des morphologies très variées, les plus typiques et récurrentes étant les formes planulatiformes évolutes à côtes tranchantes et divisées. Autour gravitent d’autres formes, à enroulements cadicônes, sphaerocônes, voire oxycônes, ornementation coronatiforme à grossièrement cunéiforme, aboutissant à beaucoup d’homoéomorphies internes ou externes à la super-famille. Le dimorphisme est répandu, les macroconques présentant une ouverture simple et parfois une très grande taille, les microconques pouvant être très différents, parfois nains, planulatiformes ou à enroulement excentrique, l’adulte portant, sauf exception, des apophyses jugales. La selle latérale interne n’est pas divisée par un lobe Un, sauf chez les Parkinsoniinae. [Enay & Howarth 2019, Howarth 2017]
Ammonitina Hyatt 1889
Ammonoidea Zittel 1884
Cephalopoda Cuvier 1797
Mollusca Linnaeus 1758
Bilateria: Protostomia Hatschek, 1888: Grobben 1908
Eumetazoa Butschli 1910
Animalia Linnaeus 1758
Eukaryota Whittaker & Margulis 1978
2012. Holbecq, A. & Lebrun, P.
La Pointe aux Oies et la Pointe de La Rochette : falaises jurassiques fossilifères du Boulonnais
in Fossiles, revue française de paléontologie - No 11 - Editions du Piat
cf. p 46 (Epivirgatites sp.)
1979. Townson, W., G. & Wimbledon, W., A.
The Portlandian strata of the Bas Boulonnais, France
in Proceedings of the Geologists’ Association - 90 (2) - Geologists’ Association, London
cf. p 86 (Epivirgatites spp.) - lien
1978. Cope, J., C., W.
The ammonite faunas and stratigraphy of the upper part of the upper Kimmeridge clay of Dorset
in Palaeontology - Vol. 21, part 3 - The Palaeontological Association
cf. pl 55, fig 3 (=Epivirgatites nikitini (MICHALSKI)) - lien
1978. Wimbledon, W., A. & Cope, J., C., W.
The ammonite faunas of the English Portland Beds and the zones of the Portlandian stage
in Journal of the Geological Society - Vol. 135 - The Geological Society, London
cf. p 183 (=E. nikitini) - lien
1957. Arkell, W., J., Furnish, W., M., Kummel, B., Miller, A., K., Moore, R., C., Schindewolf, O., H., Sylvester-Bradley, P., C. & Wright, C., W.
Treatise on Invertebrate Paleontology. Part L. Mollusca 4. Ammonoidea.
Raymond C. Moore - Geological Society of America
cf. p 333, fig 436:I (=Epivirgatites nikitini (MICHALSKI)) - lien
1956. Arkell, W., J.
Jurassic Geology of the World
Olivier & Boyd, Edinburg, London
cf. p 12, pl 46, fig 6 (=Epivirgatites nikitini (MICHALSKI), lectotype)
1925. Pruvost, P.
Les subdivisions du Portlandien boulonnais d’après les Ammonites
in Annales de la Société Géologique du Nord - Société Géologique du Nord
p 195, 197 (=Perisphinctes nikitini sensu SAUVAGE)
1911. Sauvage, H.-E.
Sur quelques ammonites du Jurassique supérieur du Boulonnais
in Bulletin de la Société Géologique de France - 4e série, tome 11 - Société Géologique de France
cf. p 456, pl IX, fig 1 (=Perisphinctes nikitini MICHASKI (sic), 1870) - lien
Contenu révisé le 22 septembre 2024 - Fiche générée le 22 septembre 2024 - 1ère publication le 17 octobre 2017
Individu des Assises de Croï, du banc riche en oursins Hemicidaris, plus grand que l’individu de Sauvage et encore cloisonné.
Forme des argiles et calcaires de la Tour du Croï (zone à Progalbanites albani, Tithonien supérieur).
Sauvage décrit son spécimen ainsi : "Coquille discoïdale comprimée à ventre arrondi. Côtes étroites élevées, tranchantes, au nombre de 32 environ au dernier tour, et passant sur le pourtour externe sans modification, s’infléchissant légèrement du côté de l’ouverture. Diamètre : 90 mm". Il semble différer du type de Michalski par des tours plus ronds, l’apparition plus tardive des trifurcations, au dernier 1/4 de tour. On ne sait pas s’il est adulte. Son attribution par Sauvage au Grès des Oies est contestée par Townson & Wimbledon (1979) qui le resituent dans les Assises de Croï.