Asteroceras gr. blakei Spath 1925 |
||
Sinémurien (-200 à -191 millions d'années) supérieur
Côte-D’Or - France
Diamètre = 35,7 cm (14.06")
Asteroceras Hyatt 1867
Base du Sinémurien supérieur.
Le genre Asteroceras est l’un des plus riches de la famille des Arietitidae. Les espèces les plus évoluées tendent vers le genre Aegasteroceras, ces deux genres présentant des variabilités intra-spécifiques importantes.
Formes atteignant de grandes tailles, à croissance assez rapide de la hauteur des tours, section plutôt épaisse aux flancs plus ou moins bombés, convergent souvent assez nettement vers le ventre. Ornementation fréquemment grossière jamais très dense. Côtes épaisses et arrondies chez la plupart des espèces, s’affaiblissant à l’approche du ventre qui porte une carène siphonale bordée de sillons et d’épaulements latéro-ventraux plus ou moins vigoureux. Ces éléments sont en général peu saillants et arrondis. [d’après Dommergues, 1993]
Asteroceratinae Spath 1946
Taille moyenne à grande. Formes d’involutes à évolutes. Section de circulaire à oblongue. Carène ventrale, sillons et carènes latérales plus ou moins marqués selon les genres, les espèces ou le stade ontogénétique. Costulation assez accentuée, caractérisée par l’absence de tubercules. Sutures peu découpées.
Arietitidae Hyatt 1874
Sinémurien inférieur et base du supérieur.
Groupe le plus florissant de la super-famille des Psiloceratoidea. Taille petite à grande. Enroulement évolute, parfois involute (Eparietites). Section quadratique à oblongue ou circulaire. Ventre caréné ou tricaréné, de façon parfois atténuée. Costulation de faible à très forte, simple, raide, avec un tubercule latéro-ventral externe chez certaines formes.
Psiloceratoidea Hyatt 1867
Hettangien à Pliensbachien inférieur.
Super-famille dérivée des Phylloceratoidea, peut-être des Ussuritidae dont on retrouve le ventre lisse et arrondi chez les Psiloceratidae à tous les stades de croissance, tandis que les Schlotheimiidae développent des chevrons ventraux caractéristiques. Toutes les autres familles ont un ventre anguleux ou caréné à certains stades. La majorité des Psiloceratoidea possèdent des côtes simples, mais quelques unes développent des côtes secondaires. L’enroulement est principalement évolute, mais certains genres deviennent involutes et les Oxynoticeratidae sont oxycônes. Les sutures sont simples et remarquablement constantes dans tout le groupe, les formes involutes développant néanmoins plus de subdivisions du lobe ombilical et une indentation plus marquée des éléments. [d’après Howarth 2013]
Ammonitina Hyatt 1889
Ammonoidea Zittel 1884
Cephalopoda Cuvier 1797
Mollusca Linnaeus 1758
Bilateria: Protostomia Hatschek, 1888: Grobben 1908
Eumetazoa Butschli 1910
Animalia Linnaeus 1758
Eukaryota Whittaker & Margulis 1978
2016. Edmunds, M., Whicher, J., Langham, P. & Chandler, R., B.
A systematic account of the ammonite faunas of the Obtusum Zone (Sinemurian Stage, Lower Jurassic) from Marston Magna, Somerset, UK
in Proceedings of the Geologists’ Association - Vol. 127 - Geologists’ Association, London
p 152, fig 4d-k, 5a-e (=Asteroceras blakei SPATH, 1925) - lien
2005. Dommergues, J.-L., Forest-Bize, N., Gely, J.-P. & Loreau, J.-P.
Les faunes d’ammonites du Sinémurien supérieur (Jurassique inférieur) du Perron des Encombres (Alpes occidentales françaises, Zone subbriançonnaise entre Arc et Isère)
in Revue de Paléobiologie - 24 (2) - Muséum d’Histoire Naturelle de la ville de Genève
p 680 (=Asteroceras blakei [SPATH, 1925]) - lien
2005. Pozzi, E.
Un étage du Jurassique - Le Sinémurien
in Minéraux & Fossiles - CEDIM
p 27 (=Aegasteroceras gr. blakei (SPATH), sensu DOMMERGUES (1993))
1997. Corna, M., Dommergues, J.-L., Meister, C. & Mouterde, R.
Sinémurien
in Cariou, E., Hantzpergue, P. & al. - Biostratigraphie du jurassique ouest-européen et méditerranéen - Chap. 2 - ELF Exploitation Production
p 110, pl 4, fig 5 (=Aegasteroceras blakei (SPATH))
1993. Dommergues, J.-L.
Les ammonites du Sinémurien supérieur de Bourgogne (France) : biostratigraphie et remarques paléontologiques
in Revue de Paléobiologie - Vol. 12 (1) - Muséum d’Histoire Naturelle de la ville de Genève
p 121, pl I, fig 10, pl II, fig 3 (=Aegasteroceras blakei (SPATH, 1925))
1966. Guérin-Franiatte, S.
Arietitidae de France
Centre national de la recherche scientifique
?pl 158 seulement (?non Asteroceras alamanicum n. sp.), p 299, pl 179, fig 1, 2, pl 180 (=Asteroceras blakei SPATH, 1925), p 302, pl 182, 183 (=Asteroceras medium n. sp.), ?p 303, pl 184, 185 (?=Asteroceras involutum n. sp.)
Contenu révisé le 3 août 2024 - Fiche générée le 4 août 2024 - 1ère publication le 13 avril 2017
Individu figuré in Pozzi, 2005.
Espèce de la zone à Obtusum, sous-zone à Stellare, horizon à Blakei.
Asteroceras blakei sensu Dommergues (1993), qui tend vers le genre Aegasteroceras, est caractérisé par un net affadissement des épaulements latéro-ventraux et des sillons périsiphonaux. La carène siphonale reste par contre en règle générale bien matérialisée.