Choffaticeras (Choffaticeras) douvillei (Peron 1896) |
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Turonien (-92 à -88 millions d'années) inférieur
Jbel Timetrout - Maroc
Diamètre = 8 cm (3.15")
Epaisseur à l’ouverture = 5,5 cm (2.17")
Choffaticeras Hyatt 1903
Turonien inf.
Carènes latéro-ventrales ou rangées de tubercules visibles dans les tours jeunes.
Choffaticeras Hyatt 1903
Turonien inf.
Possible dérivé de Pseudotissotia par élévation de la ligne siphonale.
Comprimé à renflé. Section lancéolée à cordée, parfois à flancs biconcaves et en forme de cloche. Ventre tranchant à émoussé et arrondi, à carène siphonale atténuée, avec ou sans carènes latéro-ventrales ou rangées de tubercules. Les côtes et les tubercules disparaissent à des diamètres variés. Les sutures sont variables dans les détails, le nombre et la position des éléments externes. La 1ère selle latérale est profondément indentée, alors que les autres le sont faiblement.
Pseudotissotiinae Hyatt 1903
Cénomanien sup. à Coniacien
Sous-famille probablement polyphylétique, les formes trans-sahariennes étant issues des Vascoceratinae autochtones, alors qu’il existe des formes téthysiennes plus récentes.
Modérément à très involutes. Section du tour comprimée à flancs plats à renflés, ou triangulaire. Formes ventrales oxycônes, fastigiées ou arrondies. Formes primitives à rangées de tubercules latéro-ventraux et siphonaux tendant à évoluer en carènes. Présence de tubercules ombilicaux au moins à certains stades. Côtes larges et espacées ou absentes. Sutures cloisonnaires variables, tendant à la simplification.
Pseudotissotiidae Hyatt 1903
Turonien inférieur à Coniacien.
Formes généralement involutes. L’ornementation semble être une dégénérescence d’Acanthoceratinae, les tubercules latéro-ventraux et siphonaux devenant des carènes. La totalité de cette ornementation est même susceptible de disparaître sur les tours externes.
Acanthoceratoidea Grossouvre 1894
Albien inférieur à Maastrichtien.
Formes typiquement fortement costulées tendant à développer une tuberculation proéminente, mais incluant aussi une large variété d’autres types.
Ammonitina Hyatt 1889
Ammonoidea Zittel 1884
Cephalopoda Cuvier 1797
Mollusca Linnaeus 1758
Bilateria: Protostomia Hatschek, 1888: Grobben 1908
Eumetazoa Butschli 1910
Animalia Linnaeus 1758
Eukaryota Whittaker & Margulis 1978
2014. Robaszynski, F., Amédro, F., Devalque, C. & Matrion, B.
Le Turonien des massifs d’Uchaux et de la Cèze (S.E., France) - Migration globale d’ammonites et conséquences sur la zonation internationale, rudistes et corrélations entre les massifs
in Mémoires de la Classe des Sciences - Collection in-4°, IVe série, tome 2, No 2095 - Académie Royale de Belgique
p 147, pl 8 - lien
1994. Kennedy, W., J.
Lower Turonian Ammonites from Gard (France)
in Palaeopelagos - Proceedings of the 3rd Pergola International Symposium, Special publication 1 - Roma : C.S.A., Università "La Sapienza"
p 262, pl 6-8
1940. Faraud, M.
Le genre Vascoceras dans le Turonien du Gard
in Bulletin de la Société d’Etude des Sciences Naturelles de Vaucluse - No 3 - Société d’Etude des Sciences Naturelles de Vaucluses
p 9, pl III, VI, VIII (?=Vascoceras (Pachyvascoceras) triangulare n. sp.)
1903. Hyatt, A.
Pseudoceratites of the Cretaceous
in Monographs of the United States Geological Survey - Volume XLIV - United States Geological Survey - Department of the Interior
p 38 - lien
1896. Peron, M.
Les ammonites du Crétacé supérieur de l’Algérie
in Mémoire de la Société Géologique de France - No 17 - Centre National de la Recherche Scientifique
p 30, pl II, III, XVII (=Pseudotissotia douvillei nov. sp.) - lien
Contenu révisé le 3 août 2024 - Fiche générée le 4 août 2024 - 1ère publication le 2 octobre 2014
Espèce du Turonien inférieur, signalée uniquement au sud de la France dans la littérature.
C. douvillei se distingue des autres Choffaticeras par sa section déprimée, triangulaire et une ornementation de côtes grossières portant des bullae latéro-ventrales (pas flagrantes sur toutes les figurations). Je ne suis pas formellement convaincu de la synonymie avec Vascoceras triangulare FARAUD, 1940 (Kennedy, 1994), eu égard au tracé des lignes de sutures, très semblables à celles de mes specimens marocains chez Peron (1896) et très simplifiées, à trois selles au lieu de quatre, beaucoup plus vascoceratiformes chez Faraud (1940).