Subgrossouvria crassa Gérard & Contaut 1936 (m) |
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Callovien (-160 à -154 millions d'années) supérieur
Maine-Et-Loire - France
Diamètre = 4,6 cm (1.81")
Epaisseur à l’ouverture = 1,2 cm (.47")
Subgrossouvria Spath 1924
Bathonien moyen à Callovien supérieur.
Genre à l’origine macroconque. Certains microconques non rattachés à leur dimorphe macroconque sont rangés parmi les Grossouvria du groupe evexa-sulcifera.
Macroconque de taille moyenne à grande, à péristome simple. Section arrondie, déprimée ou réniforme. Tours internes et moyens très évolutes. Constrictions nettes. Côtes primaires serrées, dichotomes, d’abord fines et denses, puis fortes, pincées et espacées après une constriction. Côtes secondaires assez fortes, persistant jusqu’à l’ouverture ou disparaissant en fin de loge d’habitation. Sutures simples à éléments larges. Grand lobe suspensif. Petits microconques, à apophyses, constrictions sur le phragmocône, parabolae, côtes primaires radiales ou proverses, serrées et dichotomes sur le phragmocône, denses et non épaissies sur la loge d’habitation. Côtes secondaires rétroverses et délicates.
Grossouvriinae Spath 1931
Bathonien moyen à Callovien supérieur.
Dérivent probablement de formes voisines de Wagnericeras.
Pas de stade zigzag. Présence de parabolae discrètes et cantonnées sur les premiers tours des macroconques, elles sont mieux marquées chez les microconques. Différenciation précoce et parfois très marquée entre les côtes primaires et les côtes secondaires. Suture cloisonnaire simple. Selle latérale large, lobe latéral peu profond et symétrique, lobe suspensif toujours faiblement rétracté. [Mangold]
Perisphinctidae Steinmann 1890
Bajocien moy. à Tithonien.
Tronc principal de la super-famille construit autour du genre Perisphinctes. Typiquement aplaties, bien qu’il existe certaines formes très renflées. Côtes simples, bi- ou trifurquées. Macroconques souvent géants, longidomes, à loge d’habitation lisse ou ornée de côtes distantes. Microconques de petite taille, munis d’apophyses et entièrement costulés. Lobe suspensif rétracté. Famille cosmopolite, mais majoritairement téthysienne et pacifique.
Perisphinctoidea Steinmann 1890
Bajocien inférieur (zone à Humphresianum) à Hauterivien supérieur-Barrémien inférieur.
Grand groupe comprenant des morphologies très variées, les plus typiques et récurrentes étant les formes planulatiformes évolutes à côtes tranchantes et divisées. Autour gravitent d’autres formes, à enroulements cadicônes, sphaerocônes, voire oxycônes, ornementation coronatiforme à grossièrement cunéiforme, aboutissant à beaucoup d’homoéomorphies internes ou externes à la super-famille. Le dimorphisme est répandu, les macroconques présentant une ouverture simple et parfois une très grande taille, les microconques pouvant être très différents, parfois nains, planulatiformes ou à enroulement excentrique, l’adulte portant, sauf exception, des apophyses jugales. La selle latérale interne n’est pas divisée par un lobe Un, sauf chez les Parkinsoniinae. [Enay & Howarth 2019, Howarth 2017]
Ammonitina Hyatt 1889
Ammonoidea Zittel 1884
Cephalopoda Cuvier 1797
Mollusca Linnaeus 1758
Bilateria: Protostomia Hatschek, 1888: Grobben 1908
Eumetazoa Butschli 1910
Animalia Linnaeus 1758
Eukaryota Whittaker & Margulis 1978
2020. Courville, P. & Lebrun, P.
Quelques ammonites (et autres céphalopodes) de Montreuil-Bellay
in Fossiles, revue française de paléontologie - Hors-Série X, Faunes du Jurassique de Montreuil-Bellay en Maine-et-Loire, pp 29-70 - Editions du Piat
p 70, fig F.68 (=Subgrossouvria crassa (GÉRARD & CONTAUT 1936) [m])
2019. Énay, R. & Howarth, M., K.
Part L, Revised, Volume 3B, Chapter 7: Systematic Descriptions of the Perisphinctoidea
in Treatise Online - No 120 - Paleontological Institute, University of Kansas
p 25, fig 19:3 (=Orionoides monestieri GÉRARD & CONTAUT) - lien
2014. Bonnot, A., Boursicot, P.-Y. & Ferchaud, P.
Les genres Subgrossouvria SPATH et Orionoides SPATH (Ammonitina, Perisphinctidae) de l’Horizon à Leckenbyi (Callovien supérieur, Zone à Athleta) de Montreuil-Bellay (Maine-et-Loire, France)
in Carnets de Géologie / Notebooks on Geology - Vol. 14, No 17
p 360, pl 5, fig A-B, pl 6, fig A-B, pl 7, fig A-D, pl 8, fig A-D, pl 9, fig A-F (=Subgrossouvria crassa GÉRARD & CONTAUT) - lien
2008. Bonnot, A., Boursicot, P.-Y., Ferchaud, P. & Marchand, D.
Les Pseudoperisphinctinae (Ammonitina, Perisphinctidae) de l’horizon à Leckenbyi (Callovien supérieur, zone à Athleta) de Montreuil-Bellay (Maine-et-Loire, France) et description d’une nouvelle espèce, Choffatia isabellae
in Carnets de Géologie / Notebooks on Geology - 2008/05 - preliminary version
p 1, 2, 4, pl 1, fig 4 (=Subgrossouvria crassa GÉRARD & CONTAUT) - lien
1936. Gérard, C. & Contaut, H.
Les ammonites de la zone à Peltoceras athleta du centre-ouest de la France
in Mémoire de la Société Géologique de France - No 20 - Centre National de la Recherche Scientifique
p 56, pl VI, fig 1 (=Subgrossouvria crassa nov. sp.), p 58, pl VII, fig 1 (=Orionoides monestieri nov. sp.)
Contenu révisé le 3 août 2024 - Fiche générée le 4 août 2024 - 1ère publication le 13 août 2013
Individu de l’horizon à Pseudopeltoceras leckenbyi.
Dimensions mesurées en amont de la constriction prépéristomale.
Subgrossouvria crassa est une forme de l’horizon à Pseudopeltoceras leckenbyi.
Le dimorphisme de l’espèce a été caractérisé (Bonnot & al. 2014) et les microconques sont donc rapportés à l’espèce, ce qui ne s’accommode pas bien de leur rattachement historique (Mangold, 1970) au genre Grossouvria, groupe evexa-sulcifera à tours internes constrictés et présence de parabolae, mais reflète mieux la réalité biologique. Il en est de même des microconques des Subgrossouvria du groupe retrorsum-famula, qui, eux, ne portent pas de parabolae. En tout état de cause, Subgrossouvria ne devrait plus être considéré comme un genre exclusivement macroconque.
La description des deux dimorphes est décrite en détail par Bonnot & al (2014). A noter qu’ils incluent Orionoides monestieri GÉRARD & CONTAUT 1936 dans la variabilité du macroconque, tandis qu’Énay & Howarth (2019) maintiennent monestieri dans le genre Orionoides. S. crassa est très proche, si ce n’est synonyme de S. intermedia (SPATH 1931), à costulation plus dense.
Les deux dimorphes sont d’allure subserpenticône, à ombilic ouvert, et portent des constrictions proverses assez fréquentes sur le phragmocône, plus rares ou absentes sur la chambre d’habitation. Les côtes sont d’abord bifurquées pouvant devenir polyfurquées. Des formations paraboliques sont présentes.
Le macroconque est de taille moyenne (135 à 200 mm), avec un peu moins d’un tour de chambre d’habitation. Le péristome est simple. La section est légèrement déprimée à légèrement comprimée. Le stade stade initial, à ombilic très ouvert, est orné d’une costulation dense et dichotome. Suivent des côtes primaires et secondaires fortes sur la fin du phragmocône et une grande partie de la chambre d’habitation. Les formations paraboliques n’occupent que les tours internes.
Le microconque est de petite taille (35 à 60 mm). La chambre occupe de 3/4 à un tour. Le péristome porte de longues apophyses. La section est subcirculaire puis ovale. La costulation est habituellement discrète. Les formations paraboliques atteignent habituellement le début de la chambre d’habitation. [Bonnot & al. 2014]