Choffatia cf. transitoria Spath 1931 (M) |
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Callovien (-160 à -154 millions d'années) inférieur
Deux-Sèvres - France
Diamètre = 15,7 cm (6.18")
Choffatia Spath 1930
Bathonien moyen à Callovien supérieur.
Genre à l’origine macroconque.
Macroconque de taille moyenne à grande. Péristome simple. Section comprimée à ventre étroit. Parabolae discrètes sur le phragmocône, voire absentes. Constrictions nettes. Tours internes à côtes primaires fortes, radiales et côtes secondaires ténues. Tours adultes à côtes primaires espacées, côtes secondaires moins fortes et ventre lisse. Sutures simples à lobe suspensif bien développé, rétracté ou non. Certains microconques non rattachés à leur dimorphe macroconque sont rangés parmi les Grossouvria du groupe kontkiewiczi-variabilis qui ne présentent pas de constriction, alors qu’elles prédominent parfois (cf. C. isabellae (m))
Grossouvriinae Spath 1931
Bathonien moyen à Callovien supérieur.
Dérivent probablement de formes voisines de Wagnericeras.
Pas de stade zigzag. Présence de parabolae discrètes et cantonnées sur les premiers tours des macroconques, elles sont mieux marquées chez les microconques. Différenciation précoce et parfois très marquée entre les côtes primaires et les côtes secondaires. Suture cloisonnaire simple. Selle latérale large, lobe latéral peu profond et symétrique, lobe suspensif toujours faiblement rétracté. [Mangold]
Perisphinctidae Steinmann 1890
Bajocien moy. à Tithonien.
Tronc principal de la super-famille construit autour du genre Perisphinctes. Typiquement aplaties, bien qu’il existe certaines formes très renflées. Côtes simples, bi- ou trifurquées. Macroconques souvent géants, longidomes, à loge d’habitation lisse ou ornée de côtes distantes. Microconques de petite taille, munis d’apophyses et entièrement costulés. Lobe suspensif rétracté. Famille cosmopolite, mais majoritairement téthysienne et pacifique.
Perisphinctoidea Steinmann 1890
Bajocien inférieur (zone à Humphresianum) à Hauterivien supérieur-Barrémien inférieur.
Grand groupe comprenant des morphologies très variées, les plus typiques et récurrentes étant les formes planulatiformes évolutes à côtes tranchantes et divisées. Autour gravitent d’autres formes, à enroulements cadicônes, sphaerocônes, voire oxycônes, ornementation coronatiforme à grossièrement cunéiforme, aboutissant à beaucoup d’homoéomorphies internes ou externes à la super-famille. Le dimorphisme est répandu, les macroconques présentant une ouverture simple et parfois une très grande taille, les microconques pouvant être très différents, parfois nains, planulatiformes ou à enroulement excentrique, l’adulte portant, sauf exception, des apophyses jugales. La selle latérale interne n’est pas divisée par un lobe Un, sauf chez les Parkinsoniinae. [Enay & Howarth 2019, Howarth 2017]
Ammonitina Hyatt 1889
Ammonoidea Zittel 1884
Cephalopoda Cuvier 1797
Mollusca Linnaeus 1758
Bilateria: Protostomia Hatschek, 1888: Grobben 1908
Eumetazoa Butschli 1910
Animalia Linnaeus 1758
Eukaryota Whittaker & Margulis 1978
2015. Metodiev, L., S.
The Callovian Pseudoperisphinctinae from North-west Bulgaria - William Smith Meeting in Honor of J. H. Callomon, Sherborne Castle, September 30th - October 2nd 2015
p 10 (=Choffatia transitoria (SPATH)) - lien
2012. Bardhan, S., Dutta, R., Piyali, C. & Mallick, S.
Systematic revision and sexual dimorphism in Choffatia (Ammonoidea: Perisphinctoidea) from the Callovian of Kutch, India
in Palaeoworld - 21 - Nanjing Institute of Geology and Palaeontology, CAS
p 40, 45, fig 11E-G (=Choffatia transitoria (SPATH, 1931)) - lien
1970. Mangold, C.
Les Perisphinctidae (Ammonitina) du Jura méridional au Bathonien et au Callovien
in Documents des laboratoires de géologie de la Faculté des Sciences de Lyon - N°41 - Fascicule 2 - Département des Sciences de la Terre - Faculté des Sciences de Lyon
aff. p 144, pl 8, fig 1 (=Choffatia sp. aff. transitoria SPATH, 1931) - lien
1931. Spath, L., F.
Revision of the Jurassic Cephalopod fauna of Kachh (Cutch). Part IV.
in Memoirs of the Geological Survey of India - Vol. IX, Memoir No. 2 - Geological Survey of India, Calcutta
p 355, pl LX, fig 10 (=Choffatia transitoria, sp. nov.)
1924. Roman, F. & Brun (de), P.
Études sur le Callovien de la vallée du Rhône - Monographie de la faune callovienne de Naves près Les Vans (Ardèche)
in Roman, F. - Travaux du Laboratoire de Géologie de la Faculté des Sciences de Lyon - Mémoire 5 (1) - Laboratoire de Géologie de la Faculté des Sciences de Lyon
p 81, pl VI, fig 1 (non Perisphinctes af. (sic) jupiter STEINMANN) - lien
Contenu révisé le 3 août 2024 - Fiche générée le 4 août 2024 - 1ère publication le 11 août 2013
Parmi les formes affines du groupe cobra, je rapproche cet individu de C. transitoria chez qui l’effacement de la costulation secondaire ne se manifeste qu’à un grand diamètre (ici en fin de dernier tour). La loge d’habitation occupe ici un peu plus d’un tour et les dernières cloisons ne sont pas approximées, dénotant un immature. C. leptonota a une région ventrale plus pincée, C. cobra est plus massive et a le ventre lisse à cette taille, C. perdagata est généralement plus involute, atteint une taille plus faible et sa costulation secondaire est plus discrète, C. mediocris est plus épaisse et plus involute encore. Toutes ces formes sont mises en synonymie par Bardhan & al. (2012), sous le nom de C. perdagata.
Espèce de la sous-zone à Patina.
C. transitoria est une des formes du groupe de C. cobra, évolutes, comprimées et à section ogivale aux stades moyen et adulte, côtes primaires fortes et région ventrale devenant lisse plus ou moins tôt lors de l’ontogénèse. C. transitoria est caractérisée par l’espacement précoce de sa costulation primaire et sa grande taille adulte (Mangold, 1970, p 145).
Dans la révision de Bardhan & al. (2012), C. transitoria est placée dans la synonymie de C. perdagata (WAAGEN). Ce travail aboutit à trois morpho-espèces à longue durée de vie, dont les auteurs admettent qu’elles correspondent à trois morphologies liées par la loi de covariation de Buckman. Cela masque sans doute des bio-espèces horizontales mieux définies, bien calées stratigraphiquement, dont la variabilité intraspécifique serait soumise, entre autres, à la loi de Buckman. La révision de ce genre compliqué, avec des études de populations récoltées horizon par horizon (exemple parmi d’autres : Chandler & Callomon, 2009), reste encore à faire.