Lokuticeras cf. fredericiromani Galacz 1994, non Roché 1939 |
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Bajocien (-170 à -164 millions d'années) inférieur
Calvados - France
Diamètre = 9 cm (3.54")
Lokuticeras Galacz 1994
Bajocien inférieur (sous-zones à humphresianum et blagdeni).
Groupe téthysien de Stephanoceratinae issu de Stephanoceras proches de plicatissimum (Quenstedt) et à l’origine supposée des Cadomites. Lokuticeras est la forme macroconque de Masckeites, morphologiquement proche de Polyplectites.
Taille moyenne (<20 cm). Enroulement serpenticône planulatiforme. L’ombilic, étroit dans les tours internes coronatiformes, s’élargit ensuite alors que la section s’arrondit. Les tours adultes sont contractés, à section ovale élevée, et l’ombilic s’est ouvert. Le péristome, bordé d’une collerette étroite qui suit une constriction lisse, porte une lèvre ventrale allongée. Costulation très dense et persistante : fines côtes primaires terminées par de petits tubercules et nombreuses côtes secondaires. Côtes généralement radiales ou légèrement prorsiradiées, primaires parfois incurvées vers l’avant. Taille, dimensions et costulation sont très variables. Sutures typiques de la famille.
Stephanoceratinae Neumayr 1875
Formes petites à grandes, serpenticônes à cadicônes, à section ronde, ovale ou trapézoïdale. Côtes primaires généralement proéminentes. Secondaires plus faibles et nombreuses, traversant généralement le ventre sans interruption. Eventuel tubercule bien différencié au point de division. Sutures complexes. Lobe ombilical rétracté et éléments auxiliaires obliques. E bien développé, presque aussi profond que L, plus étroit. Selle E/L plus haute que L/U2 et plus ou moins asymétrique. Dimorphisme sexuel important.
Stephanoceratidae Neumayr 1875
Aalénien supérieur à Callovien inférieur.
Dérivent, selon Westermann (1964) d’une espèce serpenticône d’Erycites de la zone à Murchisonae.
Formes évolutes, cadicônes à serpenticônes, de section circulaire à fortement déprimée. Loge d’habitation adulte variant d’un demi-tour à plus de deux tours chez certains Skirroceras. Costulation forte, portant souvent un tubercule au point de division en au moins deux secondaires qui traversent le ventre, parfois interrompues par une bande ventrale ou un sillon chez certaines familles. Dimorphisme marqué, avec des macroconques au moins 4 fois plus grands que les microconques, à péristome simple, parfois avec un fort col terminal, exprimé en moulage interne par un large étranglement peu profond. Leur costulation peut s’évanouir sur la loge. Ils possèdent des sutures à longs lobes très découpés et des lobes ombilicaux très rétractés. Les microconques ont un péristome nettement constricté et portent des apophyses simples à largement spatulées. [Howarth 2007]
Stephanoceratoidea Neumayr 1875
Ammonitina Hyatt 1889
Ammonoidea Zittel 1884
Cephalopoda Cuvier 1797
Mollusca Linnaeus 1758
Bilateria: Protostomia Hatschek, 1888: Grobben 1908
Eumetazoa Butschli 1910
Animalia Linnaeus 1758
Eukaryota Whittaker & Margulis 1978
2015. Chandler, R. & Whicher, J.
Fossils of Dorset. Inferior Oolite ammonites Lower Bajocian
Wessex Cephalopod Club
pl 25, fig 4 (=S. [L.] fredericiromani (ROCHÉ))
2011. Branger, P.
Les Ammonites de l’Atlas marocain
in Annales de la Société d’Histoire Naturelle du Boulonnais - Tome X. Fasc. 1 (in Vadet & al. : Les Echinides de l’Atlas marocain : Bajocien Bathonien)
p 20 - lien
2006. Parsons, C., F.
The Bajocian (Middle Jurassic) Ammonite Genus Lokuticeras Galácz, 1994, it’s origins and evolution based on British specimens
p 1, 5, 6, pl 1, pl 11 (cf.), pl 12 (cf.), pl 14 (cf.) - lien
1994. Galácz, A.
Lokuticeras nov. gen. - a new genus for a Mediterranean Bajocian (Middle Jurassic) stephanoceratid ammonite group
in Miscellanea del Servizio Geologico Nazionale - Volume 5 - Servizio Geologico Nazionale
p 166, pl 2
1939. Roché, P.
Aalénien et Bajocien du Mâconnais et de quelques régions voisines
in Roman, F. - Travaux du Laboratoire de Géologie de la Faculté des Sciences de Lyon - Ancienne Série - Fascicule XXXV, mémoire 29 - Laboratoire de Géologie de la Faculté des Sciences de Lyon
non p 215, pl V (non Lokuticeras fredericiromani GALACZ non ROCHÉ ; =Cadomites frederici-romani nov. sp.) - lien
Contenu révisé le 3 août 2024 - Fiche générée le 4 août 2024 - 1ère publication le 30 juin 2013
Individu adulte complet. Malgré les apparences dues à l’écrasement du phragmocône, la densité de côtes primaires augmente tout au long de la croissance, ce qui correspond à la description faite par Galacz. L. fredericiromani est le plus petit Lokuticeras, mais l’exemplaire hongrois (103 mm) reste plus grand que le présent individu. L’enroulement excentrique lié à la contraction du dernier tour est moins prononcée ici, ce qui est peut-être dû à cette petite taille ou, encore une fois, à la déformation. Le péristome est de type Lokuticeras.
Espèce apparaissant dans la sous-zone à humphresianum et disparaissant dans la sous-zone à blagdeni.
Galacz a attribué à tort ce Lokuticeras à "Cadomites" fredericiromani ROCHÉ 1939, en réalité une Orthogarantiana (Gauthier & al., 1996). Il est petit. Sa section est circulaire dans les tours moyens et légèrement rectangulaire sur le tour adulte, très évolute et occupé à 80% par la loge d’habitation. Sa costulation est moyennement dense, plus espacée dans les tours internes. Les côtes primaires sont incurvées vers l’avant et les secondaires fléchissent en arrière, devenant radiales sur le haut du flanc. Les tubercules, petits et acérés dans les tours internes et moyens, deviennent progressivement bulliformes sur la loge d’habitation adulte.