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Fagesia superstes (Kossmat 1897) var. spheroidalis Pervinquière 1907 |
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Fagesia superstes (Kossmat 1897) var. spheroidalis Pervinquière 1907
Étage
Turonien (-92 à -88 millions d'années) inférieur
Localité
Région Atsimo-Andrefana - Madagascar
Dimensions
Diamètre = 9,1 cm (3.58")
Epaisseur à l’ouverture = 8,6 cm (3.39")
Commentaire
Ressources
Syntype de agesia superstes spheroidalis PERVINQUIÈRE, 1907 sur le site du Muséum National d’Histoire Naturelle - lien
Classification
Genre :
Fagesia Pervinquière 1907
Turonien inf.
Cadicônes typiques à tubercules ombilicaux gros et émoussés, d’où naissent 2 à 3 côtes fortes et arrondies qui persistent ou disparaissent à un stade précoce. Les tours internes peuvent porter des tubercules latéro-ventraux. Sutures régulières à éléments longs, étroits, indentés et un lobe latéral asymétrique, bifide à trifide.
Sous-famille :
Vascoceratinae Douvillé 1912
Cénomanien sup. à Turonien sup.
Sous-famille polyphylétique. Les Vascoceratinae comprimés ("Vascoceras" cauvini) dérivent des Nigericeras issus des Pseudocalycoceras. Les Vascoceratinae gibbeux (Vascoceras ss.) s’enracinent chez les Euomphaloceras atlantiques (Courville, 1993).
Famille :
Vascoceratidae Spath 1925
Cénomanien sup. à Turonien sup.
Lisses ou munis de tubercules ombilicaux et latéro-ventraux clairsemés et émoussés ou de côtes grossières. La section du tour et l’involution sont très variables, même entre individus d’une même espèce. Les Vascoceratidae sont typiquement téthysiens.
Super-famille :
Acanthoceratoidea Grossouvre 1894
Albien inférieur à Maastrichtien.
Formes typiquement fortement costulées tendant à développer une tuberculation proéminente, mais incluant aussi une large variété d’autres types.
Sous-ordre :
Ammonitina Hyatt 1889
Ordre :
Ammonoidea Zittel 1884
Classe :
Cephalopoda Cuvier 1797
Embranchement :
Mollusca Linnaeus 1758
Super-embranchement :
Bilateria: Protostomia Hatschek, 1888: Grobben 1908
Sous-règne :
Eumetazoa Butschli 1910
Règne :
Animalia Linnaeus 1758
Super-règne :
Eukaryota Whittaker & Margulis 1978
Documents
2009. Barroso-Barcenilla, F. & Goy, A.
The ammonite genera Fagesia and Neoptychites (family Vascoceratidae) in the Iberian Trough, Spain
in Géobios - No 42 - Editions scientifiques et médicales Elsevier SAS
p 33 (=Fagesia superstes) - lien
1994. Chancellor, G., R., Kennedy, W., J. & Hancock, J., M.
Turonian ammonites fauna from central Tunisia
in Special Papers in Palaeontology - Nb 50 - The Palaeontological Association
p 56, pl 13, 15, 32 (=F. superstes, voir notamment la figuration de la pl 32)
1978. Matsumoto, T. & Muramoto, K.
Further notes on Vascoceratids ammonites from Hokkaido (Studies of the Cretaceous ammonites from Hokkaido and Saghalien - XXXIII)
in Transactions and Proceedings of the Palaeontological Society of Japan - No 109 - The Palaeontological Society of Japan
p 282, pl 39 (=Fagesia spheroidalis)
1965. Collignon, M.
Atlas des fossiles caractéristiques de Madagascar (Ammonites) - Fascicule XII (Turonien)
Service Géologique Tananarive - Ministère d’Etat chargé de l’Economie Nationale - République Malgache
p 46, pl CCCXCV
Contenu révisé le 16 août 2024 - Fiche générée le 17 août 2024 - 1ère publication le 11 août 2010
Les espèces de Fagesia se distinguent par la conjonction de caractères liés à la compression des tours, l’ouverture de l’ombilic, la présence/absence/évanescence et force des tubercules ombilicaux et de la costulation, l’allure des côtes et les lignes de sutures (Barcenilla & Goy, 2009). Cet individu n’a pas de combinaison typique de caractères mais s’accorde bien avec la figuration de F. spheroidalis in Matsumoto & Muramoto (1978), y compris les sutures, avec U2 étroit et relativement profond et L bifide asymétrique.
Matsumoto (1978) attribue le rang d’espèce à F. spheroidalis, mais n’est pas suivi (Barcenilla & Goy, 2009), les auteurs l’incluant dans la variabilité de F. superstes, comme l’avait fait Pervinquière. Cependant, F. superstes est caractérisée par une costulation forte, toujours deux côtes par tubercule ombilical, alors que la forme japonaise figurée par Matsumoto possède des côtes graciles incluant des intercalaires. Son niveau serait Turonien inférieur élevé. L’individu figuré par Collignon (1965) a une forte costulation qui tend à s’effacer.