Parkinsonia (Parkinsonia) eimensis Wetzel 1911 var. rectangularis Wetzel 1937 |
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Bajocien (-170 à -164 millions d'années) supérieur
Calvados - France
Diamètre = 17,5 cm (6.89")
Epaisseur à l’ouverture = 4,7 cm (1.85")
Parkinsonia Bayle 1878
Bajocien supérieur à Bathonien inférieur.
Comprimé, côtes fortes, tranchantes, bifurquées, persistant jusqu’au stade adulte complet. Petits tubercules latéraux éventuels.
Parkinsonia Bayle 1878
Bajocien supérieur à Bathonien inférieur.
Formes comprimées à tours internes évolutes à ventre aplati et sillon siphonal, pouvant devenir plus involutes à ventre arrondi avec des tours externes de grande taille et généralement plus déprimés chez certaines espèces. Côtes aiguës, droites ou légèrement incurvées bifurquant à partir de petits, voir indiscernables, tubercules latéraux ou latéro-ventraux. Côtes secondaires incurvées vers l’avant en région ventrale, interrompues par un sillon siphonal bien marqué de part et d’autre duquel elle peuvent alterner. Densité de costulation variable, de modérément fine à grossière et nettement espacée. Genre dimorphique : les microconques sont adultes au stade le plus évolute, le plus comprimé et sont costulés jusqu’à l’ouverture sinueuse. Les formes anciennes portent des apophyses et un court rostre ventral. Les macroconques atteignent 500 mm de diamètre, deviennent plus involutes, plus déprimés, avec un ventre arrondi. Leur costulation devient d’abord evanescente en partie externe du flanc, avant de disparaître complètement. Sutures simples chez le microconque et de complexité variable chez le macroconque. [Énay & Howarth 2019]
Parkinsoniinae Buckman 1920
Bajocien supérieur à Bathonien supérieur (et même Callovien moyen si l’on inclue les Parapatoceras).
La sous-famille apparaît dans la zone à Garantiana, évoluant à partir des Caumontisphinctes de la zone à Niortense.
Formes planulatiformes à tours très internes coronatiformes. Côtes primaires acérées, fortes, radiales, divisées haut sur la flanc, parfois via un petit tubercule. Côtes secondaires projetées vers l’avant, se terminant sur une bande siphonale lisse bien marquée ou un sillon. Des constrictions difficilement discernables chez les formes primitives deviennent rares ou absentes au cours de l’évolution. Dimorphisme sexuel bien marqué. Les macroconques atteignent de grandes tailles (jusqu’à 500 mm), montrent une large variation dans la densité costale et leurs tours adultes sont lisses. Les microconques sont plus petits, avec une densité costale moins variable. Les formes primitives portent des apophyses devenant vestigiales avec l’évolution, matérialisées par un péristome sinueux et projeté ventralement. Les sutures possèdent un lobe ombilical Un comme chez les Stephanoceratidae. [Énay & Howarth 2019]
Perisphinctidae Steinmann 1890
Bajocien moy. à Tithonien.
Tronc principal de la super-famille construit autour du genre Perisphinctes. Typiquement aplaties, bien qu’il existe certaines formes très renflées. Côtes simples, bi- ou trifurquées. Macroconques souvent géants, longidomes, à loge d’habitation lisse ou ornée de côtes distantes. Microconques de petite taille, munis d’apophyses et entièrement costulés. Lobe suspensif rétracté. Famille cosmopolite, mais majoritairement téthysienne et pacifique.
Perisphinctoidea Steinmann 1890
Bajocien inférieur (zone à Humphresianum) à Hauterivien supérieur-Barrémien inférieur.
Grand groupe comprenant des morphologies très variées, les plus typiques et récurrentes étant les formes planulatiformes évolutes à côtes tranchantes et divisées. Autour gravitent d’autres formes, à enroulements cadicônes, sphaerocônes, voire oxycônes, ornementation coronatiforme à grossièrement cunéiforme, aboutissant à beaucoup d’homoéomorphies internes ou externes à la super-famille. Le dimorphisme est répandu, les macroconques présentant une ouverture simple et parfois une très grande taille, les microconques pouvant être très différents, parfois nains, planulatiformes ou à enroulement excentrique, l’adulte portant, sauf exception, des apophyses jugales. La selle latérale interne n’est pas divisée par un lobe Un, sauf chez les Parkinsoniinae. [Enay & Howarth 2019, Howarth 2017]
Ammonitina Hyatt 1889
Ammonoidea Zittel 1884
Cephalopoda Cuvier 1797
Mollusca Linnaeus 1758
Bilateria: Protostomia Hatschek, 1888: Grobben 1908
Eumetazoa Butschli 1910
Animalia Linnaeus 1758
Eukaryota Whittaker & Margulis 1978
2022. Jaffré, R. (coord.)
Fiches d’aide à la détermination des ammonites jurassiques et crétacées - tome VI
Association Géologique Auboise
p 59, fiche no 25 Baj. (=Parkinsonia (Parkinsonia) eimensis WETZEL, 1911 variant rectangularis WETZEL, 1937)
2011. Rulleau, L.
Les ammonites du Bajocien en France et dans le monde. Inventaire des genres et des espèces.
Louis Rulleau et Section Géologie et Paléontologie du Comité d’Entreprise Lafarge Ciments
p 93, pl 74
2004. Parsons, C.
A standard zonal scheme for the Bajocian stage
p 16 (citation de Parkinsonia (P.) eimensis BUCKMAN non WETZEL)
1937. Wetzel, W.
Studien zur Paläontologie des Nordwesteuropäischen Bathonien
in Palaeontographica Abteilung A - Bd. LXXXVII - E. Schweizerbart’sche Verlagsbuchhandlung, Stuttgart
p 124, pl XIII (P. eimensis var. tenera nov. var.), p 124, pl XIV (P. eimensis var. rectangularis nov. var.)
1927-1930. Buckman, S., S.
Type Ammonites - VII
Wheldon & Wesley, Ltd., London
Part LXVIII (1928) - non pl DCCLXVIII (non Durotrigensia eimensis WETZEL; =Parkinsonia eimensis BUCKMAN non WETZEL) - lien
1927. Nicolesco, C., P.
Étude monographique du genre Parkinsonia
Société Géologique de France
?pars p 50, pl XIV-XV (=Parkinsonia neuffensis sensu NICOLESCO)
1911. Wetzel, W.
Faunistische und stratigraphische Untersuchung der Parkinsonienschichten des Teutoburger Waldes bei Bielefeld
in Pompeckj, J., F. - Beiträge zur Paläontologie und Stratigraphie des nordwestdeutschen Jura - II
p 208, 212 (=Parkinsonia eimensis n. sp.) - lien
Contenu révisé le 3 août 2024 - Fiche générée le 4 août 2024 - 1ère publication le 2 février 2010
Pour cet individu, en tout point conforme au figuré de Wetzel (1937, pl. XIV, fig. 1), si ce n’est sa plus grande taille (175 mm contre 132), j’utilise une dénomination typologique. Je ne trouve pas de synonymie ou référence récente à P. eimensis Wetzel (non Wermbter 1891, non Buckman 1928), ni à ses variants.
A noter, après démaquillage, que la costulation ventrale de ce fâcheux achat sur internet est massivement rafistolée (selon le vendeur, questionné, je serais un collectionneur non avisé et aigri).
Horizon à Parkinsonia dorsetensis probable.
Nicolesco (1927) décrit cette forme en tant que P. neuffensis (Oppel), désignant à tort comme type l’Ammonites neuffensis Schloenbach, figurée et renommée Durotrigensia eimensis Wetzel par Buckman (1928), mais considérée par Parsons (200x) comme appartenant à une autre espèce. Quant à Wetzel, il note bien en 1937 les affinités entre sa forme et neuffensis sensu Nicolesco, distincte de neuffensis (Oppel) qui, bien que définie sur des fragments, semble beaucoup plus épaisse, à tours moins élevés et costulation moins dense.
Le variant rectangularis est défini sur un phragmocône de Sully (Calvados), à section rectangulaire arrondie, alors que l’espèce nominale est à flancs convergents. Par ailleurs, sa costulation est plus raide et plus dense.