Parkinsonia (Durotrigensia) clapense Maubeuge 1951 |
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Bajocien (-170 à -164 millions d'années) supérieur
Calvados - France
Diamètre = 12 cm (4.72")
Epaisseur à l’ouverture = 3,8 cm (1.50")
Durotrigensia Buckman 1928
Bajocien supérieur.
Formes macroconques grandes à géantes. Côtes fines et tranchantes sur les tours internes et moyens. Tours externes lisses. Absence de tubercules.
Parkinsonia Bayle 1878
Bajocien supérieur à Bathonien inférieur.
Formes comprimées à tours internes évolutes à ventre aplati et sillon siphonal, pouvant devenir plus involutes à ventre arrondi avec des tours externes de grande taille et généralement plus déprimés chez certaines espèces. Côtes aiguës, droites ou légèrement incurvées bifurquant à partir de petits, voir indiscernables, tubercules latéraux ou latéro-ventraux. Côtes secondaires incurvées vers l’avant en région ventrale, interrompues par un sillon siphonal bien marqué de part et d’autre duquel elle peuvent alterner. Densité de costulation variable, de modérément fine à grossière et nettement espacée. Genre dimorphique : les microconques sont adultes au stade le plus évolute, le plus comprimé et sont costulés jusqu’à l’ouverture sinueuse. Les formes anciennes portent des apophyses et un court rostre ventral. Les macroconques atteignent 500 mm de diamètre, deviennent plus involutes, plus déprimés, avec un ventre arrondi. Leur costulation devient d’abord evanescente en partie externe du flanc, avant de disparaître complètement. Sutures simples chez le microconque et de complexité variable chez le macroconque. [Énay & Howarth 2019]
Parkinsoniinae Buckman 1920
Bajocien supérieur à Bathonien supérieur (et même Callovien moyen si l’on inclue les Parapatoceras).
La sous-famille apparaît dans la zone à Garantiana, évoluant à partir des Caumontisphinctes de la zone à Niortense.
Formes planulatiformes à tours très internes coronatiformes. Côtes primaires acérées, fortes, radiales, divisées haut sur la flanc, parfois via un petit tubercule. Côtes secondaires projetées vers l’avant, se terminant sur une bande siphonale lisse bien marquée ou un sillon. Des constrictions difficilement discernables chez les formes primitives deviennent rares ou absentes au cours de l’évolution. Dimorphisme sexuel bien marqué. Les macroconques atteignent de grandes tailles (jusqu’à 500 mm), montrent une large variation dans la densité costale et leurs tours adultes sont lisses. Les microconques sont plus petits, avec une densité costale moins variable. Les formes primitives portent des apophyses devenant vestigiales avec l’évolution, matérialisées par un péristome sinueux et projeté ventralement. Les sutures possèdent un lobe ombilical Un comme chez les Stephanoceratidae. [Énay & Howarth 2019]
Perisphinctidae Steinmann 1890
Bajocien moy. à Tithonien.
Tronc principal de la super-famille construit autour du genre Perisphinctes. Typiquement aplaties, bien qu’il existe certaines formes très renflées. Côtes simples, bi- ou trifurquées. Macroconques souvent géants, longidomes, à loge d’habitation lisse ou ornée de côtes distantes. Microconques de petite taille, munis d’apophyses et entièrement costulés. Lobe suspensif rétracté. Famille cosmopolite, mais majoritairement téthysienne et pacifique.
Perisphinctoidea Steinmann 1890
Bajocien inférieur (zone à Humphresianum) à Hauterivien supérieur-Barrémien inférieur.
Grand groupe comprenant des morphologies très variées, les plus typiques et récurrentes étant les formes planulatiformes évolutes à côtes tranchantes et divisées. Autour gravitent d’autres formes, à enroulements cadicônes, sphaerocônes, voire oxycônes, ornementation coronatiforme à grossièrement cunéiforme, aboutissant à beaucoup d’homoéomorphies internes ou externes à la super-famille. Le dimorphisme est répandu, les macroconques présentant une ouverture simple et parfois une très grande taille, les microconques pouvant être très différents, parfois nains, planulatiformes ou à enroulement excentrique, l’adulte portant, sauf exception, des apophyses jugales. La selle latérale interne n’est pas divisée par un lobe Un, sauf chez les Parkinsoniinae. [Enay & Howarth 2019, Howarth 2017]
Ammonitina Hyatt 1889
Ammonoidea Zittel 1884
Cephalopoda Cuvier 1797
Mollusca Linnaeus 1758
Bilateria: Protostomia Hatschek, 1888: Grobben 1908
Eumetazoa Butschli 1910
Animalia Linnaeus 1758
Eukaryota Whittaker & Margulis 1978
2017. Dietze, V., Franz, M., Kutz, M. & Waltschew, A.
Stratigraphy of the Middle Jurassic Sengenthal Formation of Polsingen-Ursheim (Nördlinger Ries, Bavaria, Southern Germany)
in Palaeodiversity - 10(1) - Staatliches Museum für Naturkunde Stuttgart
p 52, 55, 60, pl 7, fig 2, 3 (=Parkinsonia clapense MAUBEUGE, 1951) - lien
2011. Rulleau, L.
Les ammonites du Bajocien en France et dans le monde. Inventaire des genres et des espèces.
Louis Rulleau et Section Géologie et Paléontologie du Comité d’Entreprise Lafarge Ciments
pl 75, fig 2 (non Parkinsonia neuffensis (OPPEL))
2006. Dietze, V. & Dietl, G.
Feinstratigraphie und Ammoniten-Faunen-horizonte im Ober-Bajocium und Bathonium des Ipf-Gebietes (Schwäbische Alb, Südwestdeutschland)
in Stuttgarter Beiträge zur Naturkunde - Serie B - (Geologie und Paläontologie) - Nr. 360 - Staatliches Museum für Naturkunde, Stuttgart
p 10 (=Parkinsonia clapense MAUBEUGE [M]) - lien
1951. Maubeuge, P., L.
Les ammonites du Bajocien de la région frontière franco-belge (bord septentrional du bassin de Paris)
in Mémoires de l’Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique - Deuxième série, fasc. 42 - Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique
p 93, pl XV, fig 7 (=Parkinsonia clapense nov. sp.) - lien
1927. Nicolesco, C., P.
Étude monographique du genre Parkinsonia
Société Géologique de France
pars. p 50, pl XIV, fig 13, 14 (non Parkinsonia neuffensis OPPEL)
Contenu révisé le 6 août 2024 - Fiche générée le 7 août 2024 - 1ère publication le 6 avril 2003
Exemplaire entièrement cloisonné. A noter que l’on retrouve la "saillie" à laquelle Maubeuge fait allusion sur le bord ombilical. Néanmoins, on retrouve ce phénomène sur d’autres espèces du genre.
Espèce de la zone à Parkinsoni, sous-zone à Truellei.
Parkinsonia clapense est caractérisée par son ombilic profond, relativement étroit, sa section épaisse, sa costulation dense et infléchie, déjetée vers l’avant dès la base des côtes; la dichotomie des côtes se fait le plus souvent en deux, parfois en 3 côtes secondaires. Il est à remarquer que sur le bord ombilical la costulation s’arrête à une certaine distance et que ce bord, relativement tôt, fait une saillie au niveau de la côte du tour précédent; cette saillie est décalée par rapport aux côtes du tour externe, devenant souvent intercalaire de ces côtes. [Maubeuge 1951]