Tornquistes leckenbyi (Arkell 1946) |
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Oxfordien (-154 à -146 millions d'années) inférieur
Calvados - France
Diamètre = 8,8 cm (3.46")
Epaisseur à l’ouverture = 3,6 cm (1.42")
Tornquistes Lemoine 1910
Oxfordien inf. à sup.
Diffère de Pachyceras par des côtes plus grossières sur le dernier tour et le développement d’un enroulement excentrique. Tornquistes évolue progressivement de formes à ombilic large et point de bifurcation situé haut sur le flanc dans la zone à Mariae vers des formes à ombilic étroit dans les tours internes et point de bifurcation situé vers la base des flancs dansla zone à Plicatilis (Bert, 2009).
Le genre Tornquistes fait l’objet d’une variablité tripolaire (Bert, 2014), entre des formes minces à ornementation robuste, des formes épaisses à ornementation peu robuste et des formes graciles minces et peu ornées.
Linguistes de l’ammonite, remarquez que la terminaison en -istes de Tornquistes est unique, et fait en l’occurence mieux que la terminaison en -zigzag des Procerozigzag et Phaulozigzag. Mais y’a vraiment que moi pour m’intéresser à des trucs pareils :-/
Pachyceratidae Buckman 1918
Callovien moyen à Oxfordien moyen.
Dérivés supposés de Grossouvriinae tels que Subgrossouvria Spath (Callomon in Donovan & al. 1981, Énay & Howarth 2019).
La famille montre diverses morphologies, de cadicônes coronatiformes typiques à planulatiformes évolutes. [Énay & Howarth 2019]
Perisphinctoidea Steinmann 1890
Bajocien inférieur (zone à Humphresianum) à Hauterivien supérieur-Barrémien inférieur.
Grand groupe comprenant des morphologies très variées, les plus typiques et récurrentes étant les formes planulatiformes évolutes à côtes tranchantes et divisées. Autour gravitent d’autres formes, à enroulements cadicônes, sphaerocônes, voire oxycônes, ornementation coronatiforme à grossièrement cunéiforme, aboutissant à beaucoup d’homoéomorphies internes ou externes à la super-famille. Le dimorphisme est répandu, les macroconques présentant une ouverture simple et parfois une très grande taille, les microconques pouvant être très différents, parfois nains, planulatiformes ou à enroulement excentrique, l’adulte portant, sauf exception, des apophyses jugales. La selle latérale interne n’est pas divisée par un lobe Un, sauf chez les Parkinsoniinae. [Enay & Howarth 2019, Howarth 2017]
Ammonitina Hyatt 1889
Ammonoidea Zittel 1884
Cephalopoda Cuvier 1797
Mollusca Linnaeus 1758
Bilateria: Protostomia Hatschek, 1888: Grobben 1908
Eumetazoa Butschli 1910
Animalia Linnaeus 1758
Eukaryota Whittaker & Margulis 1978
2014. Bert, D.
L’influence de la variabilité intraspécifique sur la taxinomie, la biostratigraphie et l’évolution des ammonites : une approche paléobiologique : exemples pris dans le Jurassique supérieur et le Crétacé inférieur - Thèse de doctorat
Sciences de la Terre. Université Rennes 1
p 195, 317, 320, 327-331, 469, fig 163 (=Tornquistes leckenbyi (ARKELL, 1946)) - lien
2013. Courville, P., Bonnot, A. & Raynaud, D.
Les ammonites, princesses de Villers-sur-Mer
in Fossiles, revue française de paléontologie - Hors-série IV, Les falaises des Vaches-Noires, un gisement emblématique du Jurassique à Villers-sur-Mer, Normandie, pp 34-65 - Editions du Piat
p 59, pl 17 - lien
2009. Bert, D.
Discussion, evolution and new interpretation of the Tornquistes LEMOINE, 1910 (Pachyceratidae, Ammonitina) with the exemple of the Vertebrale Subzone sample (Middle oxfordian) of southeastern France
in Revue de Paléobiologie - Vol. 28, No 2 - Muséum d’Histoire Naturelle de la ville de Genève
p 473, 481-484, fig 7 - lien
1991. Page, K., N.
Ammonites
in Martill, D., M. & Hudson, J., D. - Fossils of The Oxford Clay - Chapter 4 - The Palaeontological Association
p 134 (=Pachyceras (Tornquistes) leckenbyi)
1982. Thierry, J. & Charpy, N.
Le genre Tornquistes (Ammonitina, Pachyceratidae) à l’Oxfordien inférieur et moyen en Europe occidentale
in Géobios - 15 - fasc. 5 - Editions scientifiques et médicales Elsevier SAS
pl 3, fig 1, non pl 13, fig 1 (non Tornquistes (Tornquistes) multicostatum nov. sp. morphe multicostatum (=Tornquistes helvetiae (TORNQUIST)) ; =Tornquistes leckenbyi (ARKELL)), pl 2, fig 1 (non Tornquistes (Tornquistes) helvetiae (TORNQUIST) morphe kobyi ; =Tornquistes leckenbyi (ARKELL)), pl 11 fig 2, pl 12, fig 1 (non Tornquistes (Tornquistes) helvetiae (TORNQUIST) morphe helvetiae ; =Tornquistes leckenbyi (ARKELL))
1935-1948. Arkell, W., J.
Ammonites of the english corallian beds
The Palaeontographical Society
Section III. The Ammonites of the English Cordatus zone - p 298, pl LXVII (=Pachyceras leckenbyi sp. nov.)
Contenu révisé le 3 août 2024 - Fiche générée le 4 août 2024 - 1ère publication le 2 mars 2003
Individu de la base de l’oolite ferrugineuse de Villers (H15).
Très rare individu montrant de très forts noeuds paraboliques sur le dernier tour conservé (il est entièrement cloisonné). Il est cité par Bert (2009) et figuré par Courville & al. (2013).
Tornquistes leckenbyi est une espèce de la sous-zone à Bukowskii.
Elle se distingue par la position élevée des points de bifurcation sur les flancs, entre la moitié et le tiers supérieur, ainsi que par son enroulement relativement évolute.