Tetragonites popetensis Yabe 1903 |
||
Campanien (-83 à -72 millions d'années) ?
Hokkaïdo - Japon
Diamètre = 5,1 cm (2.01")
Epaisseur à l’ouverture = 2,4 cm (.94")
Tetragonites Kossmat 1895
Aptien sup. à Maastrichtien.
Formes modérément évolutes. Section subrectangulaire, trapézoïdale ou arrondie. Test lisse ou avec des lignes d’accroissement. Constrictions obliques et prorsiradiées en moulage interne, correspondant à des cols en surface de test. Toute cette ornementation est très variable en persistance, expression et orientation, convexe ou concave sur le ventre, parfois aveec une ride siphonale. La loge d’habitation occupe un demi-tour. Le lobe externe est le plus profond. Des lobes additionnels s’attachent à la loge précédente. Lobes suspensifs incurvés en avant ou en arrière. [d’après Hoffman 2015]
Tetragonitinae Hyatt 1900
Aptien supérieur à Maastrichtien.
Dérivés de l’espèce Eogaudryceras duvali à l’Aptien supérieur ou de l’espèces Eogaudryceras raspaili au Barrémien supérieur.
Section anguleuse dans les tours internes, pouvant devenir arrondie et renflée dans les tours externes. Selles principales trifides. Constrictions plus marquées que chez les Gaudryceratinae. Le lobe septal est réduit chez certains représentants. [d’après Hoffman 2015]
Tetragonitidae Hyatt 1900
Dérivés de Protetragonites (Lytoceratinae) au Barrémien.
Plus involutes que les Lytoceratidae, à section moins circulaire devenant anguleuse chez certaines formes. Développement de plusieurs selles auxiliaires. Coquille lisse ou ornée de lirae, stries ou même occasionnellement de fortes côtes jamais crénulées. Constrictions généralement présentes.
Lytoceratoidea Neumayr 1875
Jurassique et Crétacé
Super-famile issue des Psiloceratinae au Jurassique inférieur.
Ammonites planispiralées très évolutes. Section généralement ronde, ornée de stries, côtes, tubercules, constrictions et collerettes chez les formes à enroulement normal. Suture à 3 paires de selles très complexes à terminaisons généralement non phylloïdes. Lobe ventral très peu profond, provoquant une asymétrie importante de la première selle latérale. Présence d’un lobe septal dans toute la super-famille. Tendance à développer des lobes bifides. [d’apres Hoffmann 2015]
Ammonitina Hyatt 1889
Ammonoidea Zittel 1884
Cephalopoda Cuvier 1797
Mollusca Linnaeus 1758
Bilateria: Protostomia Hatschek, 1888: Grobben 1908
Eumetazoa Butschli 1910
Animalia Linnaeus 1758
Eukaryota Whittaker & Margulis 1978
2019. Shigeta, Y., Izukura, M. & Nishimura, T.
Campanian (Late Cretaceous) ammonoids and inoceramids from the Ribira River area, Hokkaido, Northern Japan
in National Museum of Nature and Science Monographs - No. 50 - National Museum of Nature and Science, Tokyo
p 20, fig 13-18 (=Tetragonites popetensis YABE, 1903) - lien
2005. Maeda, H., Shigeta, Y., Fernando, A., G., S. & Okada, H.
Stratigraphy and Fossil Assemblages of the Upper Cretaceous System in the Makarov Area, Southern Sakhalin, Russian Far East
in National Science Museum Monographs - 31 - National Science Museum, Tokyo
p 88, fig 38.9-38.11, 38.14, 38.15, 42.5-42.11, 43, 44 (=Tetragonites popetensis YABE, 1903) - lien
2003. Lebrun, P.
Ammonites du Crétacé - Tome I : Généralités sur les ammonoïdes et le Crétacé, Phylloceratina, Lytoceratina et Ammonitina
in Minéraux & Fossiles - Hors-Série No 16 - CEDIM
p 56, fig 4.11 (=Tetragonites (Tetragonites) popetensis)
1984. Matsumoto, T.
Some Ammonites from the Campanian (Upper Cretaceous) of Northern Hokkaido
in Palaeontological Society of Japan Special Papers - Number 27 - Palaeontological Society of Japan
p 52, pl 23 - lien
1903. Yabe, H.
Cretaceous Cephalopoda from the Hokkaido - Part I.
in Journal of the College of Science - Vol. XVIII, art. 2 - Imperial University, Tokyo, Japan
p 48, pl VII, fig 4, 6 (=Tetragonites popetensis)
Contenu révisé le 25 septembre 2024 - Fiche générée le 25 septembre 2024 - 1ère publication le 26 février 1999
T. popetensis ressemble à T. epigonus Kossmat 1895, à répartition mondiale et présente dans les Corbières, et s’en distingue par son plus grand ombilic, ses flancs subparallèles plutôt que convergents et un lobe latéral plus largement ouvert.