Parkinsonia (Parkinsonia) rarecostata (Buckman 1881) (m) |
||
Bajocien (-170 à -164 millions d'années) supérieur
Calvados - France
Diamètre = 15,5 cm (6.10")
Epaisseur à l’ouverture = 3 cm (1.18")
Parkinsonia Bayle 1878
Bajocien supérieur à Bathonien inférieur.
Comprimé, côtes fortes, tranchantes, bifurquées, persistant jusqu’au stade adulte complet. Petits tubercules latéraux éventuels.
Parkinsonia Bayle 1878
Bajocien supérieur à Bathonien inférieur.
Formes comprimées à tours internes évolutes à ventre aplati et sillon siphonal, pouvant devenir plus involutes à ventre arrondi avec des tours externes de grande taille et généralement plus déprimés chez certaines espèces. Côtes aiguës, droites ou légèrement incurvées bifurquant à partir de petits, voir indiscernables, tubercules latéraux ou latéro-ventraux. Côtes secondaires incurvées vers l’avant en région ventrale, interrompues par un sillon siphonal bien marqué de part et d’autre duquel elle peuvent alterner. Densité de costulation variable, de modérément fine à grossière et nettement espacée. Genre dimorphique : les microconques sont adultes au stade le plus évolute, le plus comprimé et sont costulés jusqu’à l’ouverture sinueuse. Les formes anciennes portent des apophyses et un court rostre ventral. Les macroconques atteignent 500 mm de diamètre, deviennent plus involutes, plus déprimés, avec un ventre arrondi. Leur costulation devient d’abord evanescente en partie externe du flanc, avant de disparaître complètement. Sutures simples chez le microconque et de complexité variable chez le macroconque. [Énay & Howarth 2019]
Parkinsoniinae Buckman 1920
Bajocien supérieur à Bathonien supérieur (et même Callovien moyen si l’on inclue les Parapatoceras).
La sous-famille apparaît dans la zone à Garantiana, évoluant à partir des Caumontisphinctes de la zone à Niortense.
Formes planulatiformes à tours très internes coronatiformes. Côtes primaires acérées, fortes, radiales, divisées haut sur la flanc, parfois via un petit tubercule. Côtes secondaires projetées vers l’avant, se terminant sur une bande siphonale lisse bien marquée ou un sillon. Des constrictions difficilement discernables chez les formes primitives deviennent rares ou absentes au cours de l’évolution. Dimorphisme sexuel bien marqué. Les macroconques atteignent de grandes tailles (jusqu’à 500 mm), montrent une large variation dans la densité costale et leurs tours adultes sont lisses. Les microconques sont plus petits, avec une densité costale moins variable. Les formes primitives portent des apophyses devenant vestigiales avec l’évolution, matérialisées par un péristome sinueux et projeté ventralement. Les sutures possèdent un lobe ombilical Un comme chez les Stephanoceratidae. [Énay & Howarth 2019]
Perisphinctidae Steinmann 1890
Bajocien moy. à Tithonien.
Tronc principal de la super-famille construit autour du genre Perisphinctes. Typiquement aplaties, bien qu’il existe certaines formes très renflées. Côtes simples, bi- ou trifurquées. Macroconques souvent géants, longidomes, à loge d’habitation lisse ou ornée de côtes distantes. Microconques de petite taille, munis d’apophyses et entièrement costulés. Lobe suspensif rétracté. Famille cosmopolite, mais majoritairement téthysienne et pacifique.
Perisphinctoidea Steinmann 1890
Bajocien inférieur (zone à Humphresianum) à Hauterivien supérieur-Barrémien inférieur.
Grand groupe comprenant des morphologies très variées, les plus typiques et récurrentes étant les formes planulatiformes évolutes à côtes tranchantes et divisées. Autour gravitent d’autres formes, à enroulements cadicônes, sphaerocônes, voire oxycônes, ornementation coronatiforme à grossièrement cunéiforme, aboutissant à beaucoup d’homoéomorphies internes ou externes à la super-famille. Le dimorphisme est répandu, les macroconques présentant une ouverture simple et parfois une très grande taille, les microconques pouvant être très différents, parfois nains, planulatiformes ou à enroulement excentrique, l’adulte portant, sauf exception, des apophyses jugales. La selle latérale interne n’est pas divisée par un lobe Un, sauf chez les Parkinsoniinae. [Enay & Howarth 2019, Howarth 2017]
Ammonitina Hyatt 1889
Ammonoidea Zittel 1884
Cephalopoda Cuvier 1797
Mollusca Linnaeus 1758
Bilateria: Protostomia Hatschek, 1888: Grobben 1908
Eumetazoa Butschli 1910
Animalia Linnaeus 1758
Eukaryota Whittaker & Margulis 1978
2018. Seyed-Emami, K., Raoufian, A. & Zand-Moghadam, H.
Late Bajocian and Bathonian (Middle Jurassic) ammonites from the Dalichai Formation north of Damghan (Alborz, North Iran)
in Neues Jahrbuch für Geologie und Paläontologie - Abhandlungen - 288/2 - E. Schweizerbart’sche Verlagsbuchhandlung
p 194, fig 4.1, 4.9 (=Parkinsonia rarecostata (BUCKMAN, 1881)) - lien
2017. Dietze, V., Franz, M., Kutz, M. & Waltschew, A.
Stratigraphy of the Middle Jurassic Sengenthal Formation of Polsingen-Ursheim (Nördlinger Ries, Bavaria, Southern Germany)
in Palaeodiversity - 10(1) - Staatliches Museum für Naturkunde Stuttgart
pl 6, fig 1, 2 (=Parkinsonia rarecostata (BUCKMAN, 1881)) - lien
2011. Rulleau, L.
Les ammonites du Bajocien en France et dans le monde. Inventaire des genres et des espèces.
Louis Rulleau et Section Géologie et Paléontologie du Comité d’Entreprise Lafarge Ciments
p 94, pl 71 (=Parkinsonia (Rarecostites) rarecostata)
2010. Zatoń, M.
Bajocian - Bathonian (Middle Jurassic) ammonites from the Polish Jura. Part 2: Families Stephanoceratidae, Perisphinctidae, Parkinsoniidae, Morphoceratidae and Tulitidae
in Palaeontographica Abteilung A - Vol. 292, Issues 4-6 - E. Schweizerbart’sche Verlagsbuchhandlung, Stuttgart
p 150, pl 3G, text-fig 7L, 13E (=Parkinsonia (Parkinsonia) rarecostata (BUCKMAN 1881)) - lien
2009. Lebrun, P.
Le Bajocien - Jurassique moyen
in Minéraux & Fossiles - No 378 - CEDIM
p 53 (non Parkinsonia parkinsoni)
2008. Lebrun, P.
Ammonites du Jurassique Tome 1 - Les ammonoïdes, des mollusques céphalopodes - le Jurassique et ses biozones d’ammonites et généralités sur les ammonoïdes du Jurassique
in Minéraux & Fossiles - Hors-Série No 24 - CEDIM
pl 5 (non Parkinsonia parkinsoni)
2006. Dietze, V. & Dietl, G.
Feinstratigraphie und Ammoniten-Faunen-horizonte im Ober-Bajocium und Bathonium des Ipf-Gebietes (Schwäbische Alb, Südwestdeutschland)
in Stuttgarter Beiträge zur Naturkunde - Serie B - (Geologie und Paläontologie) - Nr. 360 - Staatliches Museum für Naturkunde, Stuttgart
p 7-14, pl 6, pl 7 (cf.) - lien
1997. Cariou, E., Hantzpergue, P. & al.
Biostratigraphie du jurassique ouest-européen et méditerranéen
ELF Exploitation Production
pl 15
1994. Fischer, J.-C. (coord.) & al.
Révision critique de la paléontologie française d’Alcide d’Orbigny - Volume I - Céphalopodes jurassiques
Masson
p 107, pl 48
1994. Pavia, G.
Taphonomic remarks on d’Orbigny’s type-Bajocian (Bayeux, west France)
in Miscellanea del Servizio Geologico Nazionale - 5 - Servizio Geologico Nazionale
pl 3, fig 1 (=Parkinsonia [m] ex gr. orbignyana WETZEL) - lien
1992. Poirot, E.
Le Bajocien (pars.) et le Bathonien de Lorraine centrale. Biostratigraphie - Paléontologie. Diplôme de recherches doctorales
Université de Nancy I
pl II
1985. Fernández-López, S., R.
El bajociense en la Cordillera Iberica
Universidad Complutense de Madrid
p 454, pl 47
1980. Galácz, A.
Bajocian and Bathonian ammonites of Gyenespuszta, Bakony Mts, Hungary
in Geologica Hungarica - Fasc. 39 - Budapestini : Academia Scientarum Ungarica
p 91, pl XX, fig 4 (=Parkinsonia (Parkinsonia) rarecostata (BUCKMAN, 1881))
1973. Pavia, G.
Ammoniti del Bajociano superiore di Digne (Francia SE, dip. Basses-Alpes)
in Bollettino della Società Geologica italiana - Vol. 10, n. 2 (1971) - Società Geologica Italiana
pl 25
1937. Gillet, S.
Les ammonites du Bajocien d’Alsace et de Lorraine
in Mémoires du service de la carte géologique d’Alsace et de Lorraine - No 5 - Université de Strasbourg
p 103 (=Parkinsonia orbignyana Wetzel)
1927. Nicolesco, C., P.
Étude monographique du genre Parkinsonia
Société Géologique de France
p 27, pl III-V (=Parkinsonia orbignyana), non pl V, fig 2 (=Parkinsonia (Durotrigensia) bradstockensis DIETZE)
1911. Wetzel, W.
Faunistische und stratigraphische Untersuchung der Parkinsonienschichten des Teutoburger Waldes bei Bielefeld
in Pompeckj, J., F. - Beiträge zur Paläontologie und Stratigraphie des nordwestdeutschen Jura - II
p 196, taf XVI, fig 1 (=Parkinsonia d’Orbignyana n. sp.) - lien
Contenu révisé le 3 août 2024 - Fiche générée le 4 août 2024 - 1ère publication le 9 décembre 1998
Individu complet, avec péristome préservé, hors apophyse, hébergeant une Pseudogarantiana minima dans l’embouchure. Semble pouvoir être rattaché aux formes évoluées qui annoncent P. parkinsoni (ou plutôt P. pseudoparkinsoni).
Nicolesco met en exergue la grande variabilité de P. rarecostata (=P. orbignyana), intermédiaire entre P. subarietis et P. pseudoparkinsoni-parkinsoni :
- formes proches de P. subarietis par la hauteur du tour et la disposition des côtes externes,
- formes massives à côtes fortes, espacées et sommet émoussé,
- formes à section plus haute et ombilic plus étroit ornées de côtes nombreuses dont les externes, harmoniques, annoncent P. pseudoparkinsoni.