Parkinsonia (Durotrigensia) bradstockensis Dietze 2000 (M) |
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Bajocien (-170 à -164 millions d'années) supérieur
Calvados - France
Diamètre = 19,5 cm (7.68")
Epaisseur à l’ouverture = 4,7 cm (1.85")
Durotrigensia Buckman 1928
Bajocien supérieur.
Formes macroconques grandes à géantes. Côtes fines et tranchantes sur les tours internes et moyens. Tours externes lisses. Absence de tubercules.
Parkinsonia Bayle 1878
Bajocien supérieur à Bathonien inférieur.
Formes comprimées à tours internes évolutes à ventre aplati et sillon siphonal, pouvant devenir plus involutes à ventre arrondi avec des tours externes de grande taille et généralement plus déprimés chez certaines espèces. Côtes aiguës, droites ou légèrement incurvées bifurquant à partir de petits, voir indiscernables, tubercules latéraux ou latéro-ventraux. Côtes secondaires incurvées vers l’avant en région ventrale, interrompues par un sillon siphonal bien marqué de part et d’autre duquel elle peuvent alterner. Densité de costulation variable, de modérément fine à grossière et nettement espacée. Genre dimorphique : les microconques sont adultes au stade le plus évolute, le plus comprimé et sont costulés jusqu’à l’ouverture sinueuse. Les formes anciennes portent des apophyses et un court rostre ventral. Les macroconques atteignent 500 mm de diamètre, deviennent plus involutes, plus déprimés, avec un ventre arrondi. Leur costulation devient d’abord evanescente en partie externe du flanc, avant de disparaître complètement. Sutures simples chez le microconque et de complexité variable chez le macroconque. [Énay & Howarth 2019]
Parkinsoniinae Buckman 1920
Bajocien supérieur à Bathonien supérieur (et même Callovien moyen si l’on inclue les Parapatoceras).
La sous-famille apparaît dans la zone à Garantiana, évoluant à partir des Caumontisphinctes de la zone à Niortense.
Formes planulatiformes à tours très internes coronatiformes. Côtes primaires acérées, fortes, radiales, divisées haut sur la flanc, parfois via un petit tubercule. Côtes secondaires projetées vers l’avant, se terminant sur une bande siphonale lisse bien marquée ou un sillon. Des constrictions difficilement discernables chez les formes primitives deviennent rares ou absentes au cours de l’évolution. Dimorphisme sexuel bien marqué. Les macroconques atteignent de grandes tailles (jusqu’à 500 mm), montrent une large variation dans la densité costale et leurs tours adultes sont lisses. Les microconques sont plus petits, avec une densité costale moins variable. Les formes primitives portent des apophyses devenant vestigiales avec l’évolution, matérialisées par un péristome sinueux et projeté ventralement. Les sutures possèdent un lobe ombilical Un comme chez les Stephanoceratidae. [Énay & Howarth 2019]
Perisphinctidae Steinmann 1890
Bajocien moy. à Tithonien.
Tronc principal de la super-famille construit autour du genre Perisphinctes. Typiquement aplaties, bien qu’il existe certaines formes très renflées. Côtes simples, bi- ou trifurquées. Macroconques souvent géants, longidomes, à loge d’habitation lisse ou ornée de côtes distantes. Microconques de petite taille, munis d’apophyses et entièrement costulés. Lobe suspensif rétracté. Famille cosmopolite, mais majoritairement téthysienne et pacifique.
Perisphinctoidea Steinmann 1890
Bajocien inférieur (zone à Humphresianum) à Hauterivien supérieur-Barrémien inférieur.
Grand groupe comprenant des morphologies très variées, les plus typiques et récurrentes étant les formes planulatiformes évolutes à côtes tranchantes et divisées. Autour gravitent d’autres formes, à enroulements cadicônes, sphaerocônes, voire oxycônes, ornementation coronatiforme à grossièrement cunéiforme, aboutissant à beaucoup d’homoéomorphies internes ou externes à la super-famille. Le dimorphisme est répandu, les macroconques présentant une ouverture simple et parfois une très grande taille, les microconques pouvant être très différents, parfois nains, planulatiformes ou à enroulement excentrique, l’adulte portant, sauf exception, des apophyses jugales. La selle latérale interne n’est pas divisée par un lobe Un, sauf chez les Parkinsoniinae. [Enay & Howarth 2019, Howarth 2017]
Ammonitina Hyatt 1889
Ammonoidea Zittel 1884
Cephalopoda Cuvier 1797
Mollusca Linnaeus 1758
Bilateria: Protostomia Hatschek, 1888: Grobben 1908
Eumetazoa Butschli 1910
Animalia Linnaeus 1758
Eukaryota Whittaker & Margulis 1978
2000. Dietze, V.
Feinstratigraphie und Ammonitenfauna der Acris-Subzone (Parkinsoni-Zone, Ober-Bajocium, Mittlerer Jura) am Ipf (östliche Schwäbische Alb, Süddeutschland)
in Stuttgarter Beiträge zur Naturkunde - Serie B - (Geologie und Paläontologie) - Nr. 295 - Staatliches Museum für Naturkunde, Stuttgart
p 10, fig 3-4, pl 9-10 - lien
1998. Besnosov, N., V. & Mitta, V., V.
Catalogue des ammonites et sections de référence du Bajocien supérieur et du Bathonien inférieur du Caucase du nord [en Russe]
in Bulletin du Fonds de Collecte de l’Institut Pan-Russe de Recherche Géologique Pétrolière (VNIGRI) - No 1 - Institut Pan-Russe de Recherche Géologique Pétrolière, Ministère des ressources naturelles de l’académie des sciences de Russie
?p 13, pl 17, fig 5 (?non Rarecostites ? mutabilis (NICOLESCO)) - lien
1996. Gauthier, H., Rioult, M. & Trévisan, M.
Répartition biostratigraphique des ammonites dans l’Oolithe ferrugineuse de Bayeux (Bajocien) à Feuguerolles-sur-Orne (Calvados). Eléments nouveaux pour une révision des Garantianinae
in Géologie de la France - No 2 - 1996 - B.R.G.M. & S.G.F.
p 41, pl XIII, fig 7 (=Parkinsonia sp. (macroconche)) - lien
1994. Pavia, G.
Taphonomic remarks on d’Orbigny’s type-Bajocian (Bayeux, west France)
in Miscellanea del Servizio Geologico Nazionale - 5 - Servizio Geologico Nazionale
pl 2, fig 1 (non Parkinsonia [M] complanata NICOLESCO), ?fig 2 (?non Parkinsonia [M] pseudoferruginea NICOLESCO) - lien
1993. Besnosov, N., V. & Mitta, V., V.
Ammonites du Bajocien supérieur et du Bathonien du Caucase septentrional et d’Asie centrale [en Russe]
Institut russe de recherches géologiques pétrolifères, edition "Nedra", Moscou
?pars. p 186, pl 35, fig 1 seulement (?non Rarecostites (?) mutabilis (NICOLESCO), 1927)
1927. Nicolesco, C., P.
Étude monographique du genre Parkinsonia
Société Géologique de France
pars. p 27, pl 5, fig 2 seulement (non Parkinsonia orbignyana WETZEL), pl 12, fig 3 seulement (non Parkinsonia planulata QUENSTEDT var. complanata nov. var)
1911. Wetzel, W.
Faunistische und stratigraphische Untersuchung der Parkinsonienschichten des Teutoburger Waldes bei Bielefeld
in Pompeckj, J., F. - Beiträge zur Paläontologie und Stratigraphie des nordwestdeutschen Jura - II
pars. p 210, taf XVIII, fig 1 seulement (non Parkinsonia neuffensis OPPEL sp.) - lien
Contenu révisé le 23 septembre 2024 - Fiche générée le 23 septembre 2024 - 1ère publication le 1er septembre 1998
Bel individu possédant vraisemblablement une partie de sa loge d’habitation (le test étant conservé, les sutures ne sont pas visibles). Il manque néanmoins au moins un demi-tour de spire.
Espèce de la sous-zone à Acris.
Parkinsonia macroconque de taille relativement grande, évolute, à section ovale, costulation grossière, peu dense qui s’évanouit en fin de phragmocône ou en début de loge d’habitation. [d’après Dietze 2000]