Calycoceras (Proeucalycoceras) guerangeri (Spath 1926) (M) |
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Cénomanien (-96 à -92 millions d'années) supérieur
France - (département inconnu)
Diamètre = 18 cm (7.09")
Géosciences Rennes
Proeucalycoceras Thomel 1972
Cénomanien inf. sup. à Cénomanien sup. inf.
Descend de Calycoceras (Newboldiceras). Fortement dimorphique avec des macroconques atteignant généralement le double du diamètre des microconques.
Tours internes modérément évolutes, à flancs plats et section carrée à rectangulaire ou à flancs plutôt convergents et section arrondie. Ventre plat, côtes denses, flexueuses, plus ou moins aplaties. Tubercules ombilicaux faibles à modérés, parfois légèrement tordus, tubercules latéro-ventraux internes faibles ou absents, tubercules latéro-ventraux externes claviformes nets, tubercule siphonal faible à modéré. A l’approche de la loge d’habitation, la costulation change plus ou moins subitement en côtes distantes, fortes, arrondies tranversant le ventre avec soit un tubercule latéro-ventral externe modéré, soit une légère angulation latéro-ventrale, soit rien. La section est alors subquadratique arrondie.
Calycoceras Hyatt 1900
Cénomanien moy. à sup.
Origine incertaine par manque de matériel à la jonction Cénomanien inf./sup. Pourrait être un Mantelliceratinae issu des derniers Mantelliceras, mais Wright & Kennedy (1987) privilégient une ascendance chez Acanthoceras ou Acompsoceras.
Plutôt évolute. Section déprimée et subcirculaire, ovale, polygonale ou subquadratique. Fortes côtes, généralement droites, traversant un ventre arrondi à plat, jamais concave. Tubercules ombilicaux, latéro-ventraux et siphonaux sur les tours internes. Tubercules à mi-flanc communs, moins forts que les tubercules ombilicaux. La tuberculation peut s’atténuer avec l’âge, réapparaissant parfois à la fin du dernier tour. Dimorphisme marqué par la différence de taille. Le maximum d’épaisseur se situe généralement au voisinage de l’ombilic, ce qui permet la distinction avec Mantelliceras, où il se trouve vers le milieu du flanc.
Acanthoceratinae De Grossouvre 1894
Cénomanien inf. à Turonien moy.
Formes dont certaines ont des tubercules dominants et d’autres des côtes dominantes, toutes possédant des tubercules siphonaux au moins à certains stades de croissance.
Acanthoceratidae De Grossouvre 1894
Albien sup. à Coniacien.
Explosion évolutive à partir du Cénomanien. Tuberculation généralement très forte. Au moins un tubercule ombilical et un latéro-ventral dans la plupart des genres. Pour certains cependant, la costulation domine la tuberculation. Pour d’autres, l’ornementation peut-être très atténuée ou même absente du tour externe. Enroulement généralement évolute. Section comprimée à très déprimée. Dimorphisme sexuel matérialisé seulement par la taille.
Acanthoceratoidea Grossouvre 1894
Albien inférieur à Maastrichtien.
Formes typiquement fortement costulées tendant à développer une tuberculation proéminente, mais incluant aussi une large variété d’autres types.
Ammonitina Hyatt 1889
Ammonoidea Zittel 1884
Cephalopoda Cuvier 1797
Mollusca Linnaeus 1758
Bilateria: Protostomia Hatschek, 1888: Grobben 1908
Eumetazoa Butschli 1910
Animalia Linnaeus 1758
Eukaryota Whittaker & Margulis 1978
2015. Kennedy, W., J.
Les ammonites
in Morel, N. (coord.) & al. - Stratotype Cénomanien - Museum National d’Histoire Naturelle & Biotope (Patrimoine Géologique ; 6)
p 143, fig 121, 134 G-H (=Calycoceras (Proeucalycoceras) guerangeri (SPATH, 1926))
2013. Ahmad, F., Barragán, R., Szives, O. & Vega-Vera, F.
Cenomanian ammonites of the Shuayb Formation, Jordan
in Jordan Journal of Earth and Environmental Sciences - Volume 5, Number 1 - Higher Scientific Research Committee Ministry of Higher Education and Scientific Research and Deanship of Academic Research and Graduate Studies The Hashemite University
p 25, fig 3a-c, 4a-b (=Calycoceras (Proeucalycocers) guerangeri (SPATH, 1926)) - lien
2005. Gale, A., S., Kennedy, W., J., Voigt, S. & Walaszczyk, I.
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A revision of the ammonite faunas of the Type Cenomanian. 6. Acanthoceratinae (Calycoceras (Proeucalycoceras), Eucalycoceras, Pseudocalycoceras, Neocardioceras), Euomphaloceratinae, Mammitinae and Vascoceratidae
in Cretaceous Research - 15.4 - Academic Press Inc. (London) / Elsevier
p 478, fig 6a-c, 7a-d, 8a-d, 9a-d (=Calycoceras (Proeucalycoceras) guerangeri (SPATH, 1926))
1992. Thomel, G.
Ammonites du Cénomanien et du Turonien du Sud-Est de la France
Serre
pl 37, fig 1, 2 (=Calycoceras (Proeucalycoceras) guerangeri (SPATH)), pl 41, fig 11, 12 (=Calycoceras (Proeucalycoceras) aff. geurangeri (SPATH)), pl 42, fig 8-10 (=Calycoceras (Proeucalycoceras) guerangeri (SPATH))
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1989. Cobban, W., A., Hook, S., C. & Kennedy, W., J.
Upper Cretaceaous rocks and ammonite faunas of southwestern New Mexico
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Faunes d’ammonites et biostratigraphie comparée du Cénomanien du nord-ouest de la France (Normandie) et du sud de l’Angleterre
in Bulletin de la Société Géologique de Normandie et des Amis du Museum du Havre - Tome LXIII, fasc. 2 - Société Géologique de Normandie et des Amis du Museum du Havre
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1972. Thomel, G.
Les Acanthoceratidae cénomaniens des chaînes subalpines méridionales
in Mémoire de la Société Géologique de France - Nouvelle série - Tome LI - Feuilles 1-13 - No 116 - Centre National de la Recherche Scientifique
pars p 56, pl XVIII, fig 5-7 (non Calycoceras (Calycoceras) stoliczkai (COLLIGNON)) pars p 58, pl XX, fig 7, 8 (non Calycoceras (Calycoceras) boehmi (SPATH)), p 60, pl XVIII, fig 8 (=Calycoceras (Calycoceras) bruni (FABRE)), p 63, pl XIX, fig 1-5 (=Calycoceras (Calycoceras) robustum nov. sp.)
1971. Kennedy, W., J.
Cenomanian ammonites from Southern England
in Special Papers in Palaeontology - Nb 8 - The Palaeontological Association
p 75 (=Calycoceras bruni (FABRE)) - lien
1951. Wright, C., W. & Wright, E., V.
A Survey of the Fossil Cephalopoda of the Chalk of Great Britain
The Palaeontographical Society
p 26 (=Calycoceras bruni FABRE), p 26 (non Calycoceras cf. guerangeri (SPATH))
Contenu révisé le 27 septembre 2024 - Fiche générée le 27 septembre 2024 - 1ère publication le 8 mai 2016
Macroconque robuste.
Le fichier indique malheureusement "provenance inconnue". On peut raisonnablement dire de France où l’espèce est citée en Sarthe, dans les marnes à Pycnodonte biauriculata, en Haute-Normandie et en Provence.
Associé en collection à un Calycoceras naviculare.
P. guerangeri est index de zone à la base du Cénomanien supérieur.
Modérément involute. Section déprimée, subcirculaire en section intercostale et trapézoïdale arrondie en section costale. Fortes côtes primaires à forte bulla ombilicale et tubercules latéro-ventraux internes relayés, lors de la croissance, par une angulation évanescente au stade adulte. Une à trois côtes secondaires longues ou courtes. Toutes les côtes sont semblables en région ventrale et portent de forts tubercules latéro-ventraux externes et de plus faibles siphonaux. La section costale finale est trapézoïdale émoussée et les dernières côtes peuvent êtres inermes. La force des tubercules ombilicaux, le stade de disparition des tubercules latéro-ventraux internes et la densité de costulation sont très variables.