Epipeltoceras bimammatum (Quenstedt 1858) morphe alpha Bonnot & al. 2009 (m) |
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Oxfordien (-154 à -146 millions d'années) supérieur
Vienne - France
Diamètre = 5,6 cm (2.20")
Epipeltoceras Spath 1924
Oxfordien supérieur.
Genre microconque dimorphe des macroconques successifs Euaspidoceras SPATH et Clambites SPATH, au moins lors des deux premières sous-zones de la zone à Bimammatum. Il succède à Mirosphinctes, autre dimorphe microconque d’Euaspidoceras, la coupure correspondant au passage de la zone à Bifurcatus. Énay & Howarth (2019), mettent Epipeltoceras avec Clambites, sous-entendant ainsi que les Euaspidoceras de a zone à Bimammatum sont des Clambites.
Espèces de petite taille, portant des apophyses. Ombilic très ouvert. Costulation faible à très forte. Côtes espacées et simples, droites à légérement arquées en arrière, laissant un passage ventral net en le bordant de surélévations plus ou moins importantes. [Bonnot & al. 2009]
Euaspidoceratinae Spath 1931
Callovien supérieur (sommet zone à Athleta) à Kimméridgien.
Sous-famille d’origine téthysienne indo-malgache enracinée chez les Perisphinctidae.
Stade initial lisse. Tours internes perisphinctoïdes, à côtes ténues et formations paraboliques. Le tour externe des macroconques est convergent morphologiquement avec les Peltoceratinae (enroulement, section, double rangée de tubercules). Les microconques sont toujours beaucoup plus petits que ceux des Peltoceratinae.
Aspidoceratidae Zittel 1895
Callovien supérieur à Berriasien.
Une ou deux rangées de tubercules noduleux à épineux se développent sur la spire. Les sutures sont peu découpées, souvent simplifiées. Le dimorphisme sexuel, prononcé chez les Peltoceratinae et Euaspidoceratinae de part la taille et l’ornementation, paraît en revanche peu accusé chez les Aspidoceratinae, chez qui les macroconques et microconques ne possèdent même pas de péristome différencié. [d’après Hantzpergue 1987]
Aspidoceratoidea Zittel 1895
Callovien supérieur à Berriasien (zone à Jacobi).
Super-famille issue des Perisphinctoidea se distinguant par certains caractères particuliers.
Les principaux traits caractéristiques sont : aptychus de type laevaptychus, coquilles robustes à taux d’accroissement élevé en section, ornementaton proéminente de tubercules, épines et lignes de croissance parallèles à une forte costulation, abscence de constrictions, loge d’habitation courte à très courte, dimorphisme sexuel caractérisé par des microconques miniatures, des macroconques de petite taille cotoyant de plus grands et un changement de sexe se produisant lors de l’ontogénèse dans de nombreux cas (exemple in Frau & Boursicot 2021). [Parent & al. 2020]
Ammonitina Hyatt 1889
Ammonoidea Zittel 1884
Cephalopoda Cuvier 1797
Mollusca Linnaeus 1758
Bilateria: Protostomia Hatschek, 1888: Grobben 1908
Eumetazoa Butschli 1910
Animalia Linnaeus 1758
Eukaryota Whittaker & Margulis 1978
2018. Schweigert, G.
Jura Ammoniten
in Fossilien - Sonderheft 2018 - 35. Jahrgang - 20497
taf 29, abb 1 (=Epipeltoceras bimammatum (QUENSTEDT))
2010. Seyed-Emami, K. & Schairer, G.
Late Jurassic (Oxfordian, Bimammatum Zone) ammonites from the eastern Alborz Mountains, Iran
in Neues Jahrbuch für Geologie und Paläontologie - Abhandlungen - 257 (3) - E. Schweizerbart’sche Verlagsbuchhandlung
p 277, fig 7a1-3, b (=Epipeltoceras bimammatum (QUENSTEDT, 1857) [m]) - lien
2009. Bonnot, A., Marchand, D., Courville, P., Ferchaud, P., Quereilhac, P. & Boursicot, P.-Y.
Le genre Epipeltoceras (Ammonitina, Perisphinctaceae, Aspidoceratidae) sur le versant parisien du seuil du Poitou (France) : faunes ammonitiques, biostratigraphie et biozonation de la zone à Bimammatum pars (Oxfordien supérieur)
in Revue de Paléobiologie - Vol. 28, No 2 - Muséum d’Histoire Naturelle de la ville de Genève
p 385, 387, 388, 390-393, pl VIII, fig 19, 20, pl IX, fig 1-10 (=Epipeltoceras bimammatum (QUENSTEDT) morphe alpha nov.) - lien
2000. Gygi, R., A.
Integrated Stratigraphy of the Oxfordian and the Kimmeridgian (Late Jurassic) in northern Switzerland and adjacent southern Germany
in Memoirs of the Swiss Academy of Sciences - Vomume 104 - Birkhäuser - Basel, Boston, Berlin
p 101, pl 10, fig 4 (=Epipeltoceras bimammatum (QUENSTEDT 1858)), cf. pl 101, pl 10, fig 5 (=Epipeltoceras cf. bimammatum (QUENSTEDT 1858))
2000. Quereilhac, P.
...À propos de quelques ammonites récoltées dans l’Oxfordien du Poitou
Ph. Quereilhac, Poitiers
p 49, pl L, fig 1-5 (=Epipeltoceras bimammatum (QUENSTEDT 1858))
1997. Cariou, E., Énay, R., Atrops, F., Hantzpergue, P., Marchand, D. & Rioult, M.
Oxfordien
in Cariou, E., Hantzpergue, P. & al. - Biostratigraphie du jurassique ouest-européen et méditerranéen - Chap. 9 - ELF Exploitation Production
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1995. Branger, P., Nicolleau, P. & Vadet, A.
Les Ammonites et les Oursins de l’Oxfordien du Poitou
Musées de la Ville de Niort et A.P.G.P. Poitou-Charentes-Vendée
p 41, pl 27, fig 3 (=Epipeltoceras bimammatum (QUENSTEDT). NB : morphe alpha)
1994. Schlegelmilch, R.
Die Ammoniten des Süddeutschen Malms
Gustav Fischer Verlag - Stuttgart - New York
p 68, taf 23, fig 10 (=Epipeltoceras bimammatum (QUENSTEDT 1858))
1988. Schairer, G.
Bemerkungen zum höheren Oxford (bifurcatus-/bimammatum- Zone; oberer Jura) von Sengenthal
in Mitt. Bayer. Staatsslg. Paläont. hist. Geol. - 28
p 44, taf 2, fig 8 (=Epipeltoceras bimammatum (QUENSTEDT, 1856/1857))
1980 (Édition 1). Fischer, J.-C.
Fossiles de France
Masson
p 198, pl 91, fig 3, 4 (=Epipeltoceras bimammatum QUENSTEDT)
1977. Ziegler, B.
The "White" (Upper) Jurassic in Southern Germany
in Stuttgarter Beiträge zur Naturkunde - Serie B - (Geologie und Paläontologie) - Nr. 26 - Staatliches Museum für Naturkunde, Stuttgart
pl 1, fig 6 (=Epipeltoceras bimammatum (QUENSTEDT))
1975. Pomerol, C.
Ere Mésozoïque
Doin
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1973. Rouire, J. & Rousset, C.
Guide géologique "Causses, Cévennes, Aubrac"
in Guides Géologiques Régionaux - Masson & Cie, éditeurs
pl VI, fig 24 (=Epipeltoceras bimammatum)
1962. Énay, R., Bastien, M.-T., Donze, P. & Sigal, J.
Contribution à l’étude paléontologique de l’Oxfordien supérieur de Trept (Isère)
in Roman, F. - Travaux du Laboratoire de Géologie de la Faculté des Sciences de Lyon - Nouvelle série - No 8 - Laboratoire de Géologie de la Faculté des Sciences de Lyon
p 54, pl 4, fig 1 (=Epipeltoceras bimammatum (QUENSTEDT)) - lien
1886-1887. Quenstedt, F., A.
Die Ammoniten des Schwäbischen Jura - III. Band Der Weisse Jura
Schweizerbart’sche Verlagshandlung (E. Koch) - Stuttgart
p 881, tab 95, fig 1, 2, 9, 10 (=Ammonites bimammatus QUENSTEDT. NB : fig 1 est un morphe alpha), non fig 8 (=Epipeltoceras aff. berrense (FAVRE))
1875. Favre, E.
Description des fossiles du terrain jurassique de la Montagne des Voirons (Savoie)
in Mémoires de la Société Paléontologique Suisse - Vol. 2 - Société Paléontologique Suisse, Genève
p 29, pl II, fig 10 (=Ammonites bimammatus, QUENSTEDT) - lien
1858. Quenstedt, F., A.
Der Jura
Laupp
p 616, tab 76, fig 9 (=Ammonites bimammatus QUENSTEDT)
Contenu révisé le 2 septembre 2024 - Fiche générée le 2 septembre 2024 - 1ère publication le 11 avril 2019
Epipeltoceras bimammatum est index de zone, de sous-zone et d’horizon dans l’Oxfordien supérieur.
C’est un Epipeltoceras de taille moyenne à grande, évolute, subserpenticône à subplatycône, caractérisé par des côtes simples, fortes, radiales à proverses, terminées par des tubercules externes mammiformes montant bien au dessus de la région ventrale, fréquemment dédoublés et pouvant être claviformes, par la présence de nodosités périombilicales et par une section légèrement trapézoïdale due à la morphologie et au rapprochement des tubercules externes. [Quereilhac 2000, Bonnot & al. 2009]
Le morphe alpha caractérise les tout premiers représentants d’E. bimammatum. Outre sa position stratigraphique à la base de la sous-zone, où il individualise un horizon en France (Poitou, Cher) et en Allemagne (Franconie), il se distingue de l’espèce nominale par plusieurs caractères : la rétroversion très fréquente des tubercules sur la région ventrale d’une partie au moins de la chambre d’habitation, l’absence de nodosités périombilicales, un stade adulte à côtes convexes/rétroverses plus long avant l’ouverture, une section intercostale différente, avec des tubercules non dédoublés. [Bonnot & al. 2009]