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Liparoceras (Liparoceras) cheltiense (Murchison 1834) |
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Liparoceras (Liparoceras) cheltiense (Murchison 1834)
Étage
Pliensbachien (-191 à -184 millions d'années) inférieur
Localité
Calvados - France
Dimensions
| D (cm)Diamètre (cm) | h (%)Hauteur/Diamètre (%) | e (%)Epaisseur/Diamètre (%) | o (%)Ombilic/Diamètre (%) |
|---|---|---|---|
| 10 | |||
| 9,4 | 43,5 | 60 | 25 |
| 7 | 45 | 69,5 | 23,5 |
Commentaire
Classification
Sous-genre :
Liparoceras Hyatt 1867
Pliensbachien inférieur.
Ornementation généralement forte. Premier lobe latéral aussi long que le lobe externe.
Genre :
Liparoceras Hyatt 1867
Pliensbachien inférieur.
Tours croissants rapidement en hauteur. Ombilic profond. Costulation fine à robuste, traversant un ventre arqué. Flancs portant deux rangées de tubercules et souvant des lirae. Suture à grand lobe latéral et selle externe proéminente.
Famille :
Liparoceratidae Hyatt 1867
Pliensbachien.
Famille issue des Eoderoceratidae.
Famille polymorphe à genres sphaerocônes involutes - groupe phylétiquement homogène et conservateur - d’une part et à genres capricornes platycônes évolutes - à évolution très dynamique - d’autre part. Ces derniers s’enracinent au Carixien moyen parmi les formes sphaerocônes et n’en sont pas les dimorphes microconques comme cela a pu être évoqué par certains auteurs.
Super-famille :
Eoderoceratoidea Spath 1929
Sous-ordre :
Ammonitina Hyatt 1889
Ordre :
Ammonoidea Zittel 1884
Classe :
Cephalopoda Cuvier 1797
Embranchement :
Mollusca Linnaeus 1758
Super-embranchement :
Bilateria: Protostomia Hatschek, 1888: Grobben 1908
Sous-règne :
Eumetazoa Butschli 1910
Règne :
Animalia Linnaeus 1758
Super-règne :
Eukaryota Whittaker & Margulis 1978
Documents
2021. Bohain, P., Bouton, P. & Fauré, P.
Le Bernard III, nouvelle coupe du Pliensbachien supérieur de la Vendée méridionale (France). Sédimentologie, biostratigraphie des ammonites et implications paléogéographiques
in Le Naturaliste vendéen - No 13 - Association "Les Naturalistes vendéens" / dir. publ. Christian Goyaud
pl 19, fig 1 (=Liparoceras cheltiense (MURCHISON, 1834)) - lien
2019. Fauré, P. & Téodori, D.
Les Ammonites du Pliensbachien des Pyrénées ariégeoises (Zone nord-pyrénéenne, France) : taxonomie, stratigraphie et implications paléogéographiques
in Revue de Paléobiologie - 38 (2) - Muséum d’Histoire Naturelle de la ville de Genève
p 307, pl XXII, fig 2 (=Liparoceras cheltiense (MURCHISON, 1834)) - lien
2017. Fauré, P. & Bohain, P.
Les ammonites du Pliensbachien inférieur de la Vendée méridionale (France) - Etude taxonomique. Implications stratigraphiques et paléogéographiques
in STRATA - volume 54 - Laboratoire de Géologie sédimentaire et Paléontologie, Université Paul-Sabatier, Toulouse, France
p 92, pl 48, fig 1, 2 (=Liparoceras cheltiense (MURCHISON, 1834)) - lien
2006. Hillebrandt (von), A.
Ammoniten aus dem Pliensbachium (Carixium und Domerium) von Südamerika
in Revue de Paléobiologie - Vol. 25, No 1 - Muséum d’Histoire Naturelle de la ville de Genève
cf. p 112, taf XXV, fig 1 (=Liparoceras (Liparoceras) cf. cheltiense (MURCHISON, 1834)) - lien
2002. Fauré, P.
Le Lias des Pyrénées - Thèse de Doctorat - Tome II
in STRATA - Série II, Vol. 39 - Laboratoire de Géologie sédimentaire et Paléontologie, Université Paul-Sabatier, Toulouse, France
p 703, pl 6, fig 15-17 (=Liparoceras gr. cheltiense (MURCHISON)) - lien
1992. Schlegelmilch, R.
Die Ammoniten des Süddeutschen Lias
Springer
p 77, taf 31, fig 3 (=Liparoceras (Liparoceras) cheltiense (MURCHISON, 1834))
1987. Dommergues, J.-L.
L’évolution chez les Ammonitina du Lias moyen (Carixien, Domérien basal) en Europe occidentale
in Documents des Laboratoires de Géologie de Lyon - No 98 - U.F.R. des Sciences de la Terre - Université Claude Bernard - Lyon I
p 178, fig 78 (=Liparoceras cheltiense (MURCHISON)) - lien
1938. Spath, L., F.
A catalogue of the Ammonites of the Liassic Family Liparoceratidae in the British Museum (Natural History)
The British Museum (Natural History) and by B. Quaritch Ltd, Dulau & Co Ltd, and The Oxford University Press
p 46, pl I, fig 3, pl II, fig 4-9 (=Liparoceras cheltiense (MURCHISON)) - lien
1903-1906. Zittel, K., A. (coord.) & al.
Palaeontologia Universalis - Centuria 1
Harvard University, Library of the Museum of Comparative Zoölogy
Ser. I, Fasc. III (1904) - BUCKMAN S. S. p 67, 67a (=Liparoceras cheltense (sic) (MURCHISON), holotype) - lien
1834. Murchison, R., I.
Outline of the geology of the neighbourhood of Cheltenham
Cheltenham: Henry Davis, Montpellier Library; and John Murray, London
p 19, p 20, fig I (=Ammonites cheltiensis. New species) - lien
Contenu révisé le 7 août 2024 - Fiche générée le 7 août 2024 - 1ère publication le 7 août 2024
Individu à tubercules externes nombreux (27 sur le dernier tour contre 15 internes), ce qui le rapproche de la forme substriatum SPATH 1938, qui possède néanmoins une costulation ventrale très gracile et s’inscrit de toute façon dans le groupe de cheltiense (Fauré & Bohain 2017, p 92).
Liparoceras cheltiense est l’un des premiers Liparoceras, partout présent sur les plates-formes européennes, dans la partie inférieure de la zone à Ibex, signalé dès la sous-zone à Masseanum dans le Yorkshire, mais surtout abondant dans la sous-zone à Valdani en France. [Fauré & Bohain 2017]
Tours ovales déprimés à croissance rapide. Région ventrale largement arquée, à tendance plus tectiforme en fin de croissance. Le recouvrement par le tour suivant englobe jusqu’à la moitié de l’espace entre les deux rangées de tubercules. L’ornementation est robuste et grossière dans les tours internes et moyens, où les tubercules font partie intégrante de la côte, puis, sur la loge d’habitation adulte, la costulation est plus dense et les tubercules plus petits et mieux individualisés. L’holotype porte 21 tubercules externes et 15 tubercules internes à 93 mm. Un tubercule interne est parfois connecté par une paire de côtes à deux tubercules externes, certains tubercules externes sont libres, juste attachés à des côtes intercalaires irrégulières. À la périphérie, des côtes ventrales bien marquées naissent par deux ou trois à partir des tubercules externes, dont elles sont parfois déconnectées. Présence de stries longitudinales sur toute la coquille. En fin de croissance, les épines et côtes s’atténuent. L’espèce est légèrement plus petite, à ornementation moins vigoureuse, s’affinant plus nettement sur la loge, à ombilic plus fermé et recouvrement plus important des tours que celles qui lui succèdent stratigraphiquement (heptangulare-pseudostriatum-kilsbiense...) [d’après Buckman 1904, Spath 1938, Dommergues 1987, Dommergues & al. 2008]