Homoeoplanulites arisphinctoides (Arkell 1959) (M) |
||
Bathonien (-164 à -160 millions d'années) supérieur
Vienne - France
Diamètre = 9,3 cm (3.66")
Holotype de Homoeoplanulites (Parachoffatia) arisphinctoides ARKELL 1959 (MANGOLD 1970) sur le site de GB3D Type Fossils - lien
Homoeoplanulites Buckman 1922
Bathonien supérieur à Callovien moyen.
Genre dimorphique regroupant macroconques (ex-Parachoffatia Mangold) et microconques (Homoeoplanulites str. s.), issus du couple Procerites (M)-Siemiradzkia (m). Le macroconque se distingue de Procerites str. s. par la différenciation plus marquée des côtes primaires et secondaires. Le microconque se distingue de Siemiradzkia par la présence de constrictions, le développement moins accentué des parabolae et une loge d’habitation ornée de côtes nombreuses, non épaissies.
Les microconques ont des côtes primaires rectiradiées à prorsiradiées, accompagnées de côtes secondaires parfois rursiradiées, et sont costulés jusqu’au péristome adulte portant un léger col et des apophyses. Les macroconques sont variocostés, possèdent de faibles côtes paraboliques et constrictions dans les tours internes et moyens ; ils perdent progressivement leur ornementation sur les tours externes. [Énay & Howarth 2019]. Mangold (1970, 2012 in Mangold & al.) en donne une description plus détaillée. Les microconques présentent 4 stades ontogénétiques :
1) stade lisse, de section arrondie, d’un diamètre de quelques millimètres ;
2) apparition de côtes et noeuds paraboliques ; des côtes ombilicales simples alternent avec des côtes dichotomes ; des constrictions peuvent segmenter les tours ;
3) stade "Siemiradzkia" avec diminution puis disparition des formations paraboliques au début de la chambre ; côtes ombilicales simples et bifides ; constrictions ; péristome juvénile à apophyses courtes ;
4) stade adulte marqué par la disparition complète des parabolae ; côtes ombilicales épaissies toutes bi- ou trifurquées et présence de côte ventrales libres ; tours segmentés par des constrictions ; déroulement de la chambre ; péristome à apophyses jugales bien développées.
Chez les macroconques, les stades 1 à 3 sont réduits aux tours très internes, au profit du stade adulte plus long, caractérisé par de fortes côtes ombilicales à division en 3 ou 4 côtes secondaires auxquelles peuvent s’adjoindre des côtes ventrales libres. Les constrictions sont toujours bien exprimées. La chambre occupe 3/4 de tour et le péristome est simple et peu sinueux. Sutures très découpées, avec un lobe externe aussi profond que le lobe latéral, trifide, symétrique. Lobe suspensif bien développé, rétracté, à nombreux éléments auxiliaires.
Zigzagiceratinae Buckman 1920
Bajocien supérieur à Callovien inférieur.
Dérivent des Leptosphinctinae à l’ouest de la Téthys.
Caractérisés par un stade zigzag (i.e. défini par Zigzagiceras zigzag), au moins sur les premiers tours, suivi généralement d’un stade à parabolae. Suture cloisonnaire très découpée. Lobe suspensif souvent rétracté. Dimorphisme sexuel prononcé marqué par la taille et le péristome. [Mangold]
Perisphinctidae Steinmann 1890
Bajocien moy. à Tithonien.
Tronc principal de la super-famille construit autour du genre Perisphinctes. Typiquement aplaties, bien qu’il existe certaines formes très renflées. Côtes simples, bi- ou trifurquées. Macroconques souvent géants, longidomes, à loge d’habitation lisse ou ornée de côtes distantes. Microconques de petite taille, munis d’apophyses et entièrement costulés. Lobe suspensif rétracté. Famille cosmopolite, mais majoritairement téthysienne et pacifique.
Perisphinctoidea Steinmann 1890
Bajocien inférieur (zone à Humphresianum) à Hauterivien supérieur-Barrémien inférieur.
Grand groupe comprenant des morphologies très variées, les plus typiques et récurrentes étant les formes planulatiformes évolutes à côtes tranchantes et divisées. Autour gravitent d’autres formes, à enroulements cadicônes, sphaerocônes, voire oxycônes, ornementation coronatiforme à grossièrement cunéiforme, aboutissant à beaucoup d’homoéomorphies internes ou externes à la super-famille. Le dimorphisme est répandu, les macroconques présentant une ouverture simple et parfois une très grande taille, les microconques pouvant être très différents, parfois nains, planulatiformes ou à enroulement excentrique, l’adulte portant, sauf exception, des apophyses jugales. La selle latérale interne n’est pas divisée par un lobe Un, sauf chez les Parkinsoniinae. [Enay & Howarth 2019, Howarth 2017]
Ammonitina Hyatt 1889
Ammonoidea Zittel 1884
Cephalopoda Cuvier 1797
Mollusca Linnaeus 1758
Bilateria: Protostomia Hatschek, 1888: Grobben 1908
Eumetazoa Butschli 1910
Animalia Linnaeus 1758
Eukaryota Whittaker & Margulis 1978
2017. Metodiev, L. & Sapunov, I.
The ammonite zones of the Bathonian in Bulgaria
in Geologica Balcanica - 46 (2)
p 59, table 1, fig a (=Choffatia arisphinctoides (ARKELL)) - lien
2010. Zatoń, M.
Bajocian - Bathonian (Middle Jurassic) ammonites from the Polish Jura. Part 2: Families Stephanoceratidae, Perisphinctidae, Parkinsoniidae, Morphoceratidae and Tulitidae
in Palaeontographica Abteilung A - Vol. 292, Issues 4-6 - E. Schweizerbart’sche Verlagsbuchhandlung, Stuttgart
p 143, pl 7A, B, D-F, text-fig 10O (=Choffatia arisphinctoides ARKELL, 1958 [M]), cf. p 144, pl 7C (=Choffatia cf. arisphinctoides ARKELL, 1958 [M]) - lien
2009. Branger, P.
Buffevent (Deux-Sèvres), une nouvelle coupe de référence pour la base du Callovien
in Nature entre Deux Sèvres - No 2 - Association Deux-Sèvres Nature Environnement
p 53, 55, pl 2, fig 1 (=Homoeoplanulites (Parachoffatia) arisphinctoides ARKELL)
1994. Dietl, G.
Der hochstetteri-Horizont - ein Ammonitenfaunen-Horizont (Discus-Zone, Ober-Bathonium, Dogger) aus dem Schwäbischen Jura
in Stuttgarter Beiträge zur Naturkunde - Serie B - (Geologie und Paläontologie) - Nr. 202 - Staatliches Museum für Naturkunde, Stuttgart
aff. pl 6, fig 1, pl 7, fig 1, pl 8, fig 1 (=Homoeoplanulites (Parachoffatia) aff. arisphinctoides (ARKELL) (n. sp.?) [M]), pl 9, fig 2 (=Homoeoplanulites (Parachoffatia) arkelli/aff. arisphinctoides [M]) - lien
1993. Besnosov, N., V. & Mitta, V., V.
Ammonites du Bajocien supérieur et du Bathonien du Caucase septentrional et d’Asie centrale [en Russe]
Institut russe de recherches géologiques pétrolifères, edition "Nedra", Moscou
p 159, pl 30, fig 2 (=Parachoffatia arisphinctoides (ARKELL), 1959)
1970. Mangold, C.
Les Perisphinctidae (Ammonitina) du Jura méridional au Bathonien et au Callovien
in Documents des laboratoires de géologie de la Faculté des Sciences de Lyon - N°41 - Fascicule 2 - Département des Sciences de la Terre - Faculté des Sciences de Lyon
p 79, pl 3, fig 10 (=Homoeoplanulites (Parachoffatia) arisphinctoides (ARKELL), 1959) - lien
1951-1958. Arkell, W., J.
Monograph of the English Bathonian Ammonites
The Palaeontographical Society
Part VIII (1958) - p 218, pl XXXII (=Choffatia arisphinctoides sp. nov.)
1923. Lissajous, M.
Étude sur la faune du Bathonien des environs de Mâcon. Première partie
in Roman, F. - Travaux du Laboratoire de Géologie de la Faculté des Sciences de Lyon - Ancienne série. Fasicule III, mémoire 3 - Laboratoire de Géologie de la Faculté des Sciences de Lyon
aff. pl XIII, fig 1 (=Perisphinctes (Procerites) moorei OPPEL) - lien
Contenu révisé le 3 août 2024 - Fiche générée le 4 août 2024 - 1ère publication le 21 novembre 2022
Forme du Bathonien supérieur (sous-zone à Hannoveranus et zone à Discus). Signalée au Callovien inférieur dans la zone à Bullatus (Branger, 2009).
Forme involute, à tours hauts et épais, de section massive. Mur ombilical lisse, oblique, sauf dans les tours internes où il est vertical. Rebord ombilical arrondi. Ornementation gracile. Les côtes primaires naissent radialement au sommet du mur ombilical, se renforcent sur les flancs en prenant une direction proverse. Elles s’affaissent au point de division, vers le milieu du flanc, où elles laissent place a des faisceaux de trois ou quatre côtes secondaires, d’abord proverses, puis passant le ventre transversalement. Les constrictions sont faibles.