Collignoniceras vigennum Amédro & Châtelier 2020 |
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Turonien (-92 à -88 millions d'années) moyen
Indre-Et-Loire - France
D (cm)Diamètre (cm) | h (%)Hauteur/Diamètre (%) | e (%)Epaisseur/Diamètre (%) | o (%)Ombilic/Diamètre (%) |
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14,1 | 37 | 34 | |
12,8 | 38 | 31 | 32 |
Géosciences Rennes, coll. H.C., no IGR-94984
Collignoniceras Breistroffer 1947
Turonien.
Dérive de Cibolaites.
Tours initiaux comprimés. Tubercules siphonaux arrondis ou claviformes élevés, coïncidant avec les côtes et formant une carène crénelée. Côtes droites ou légèrement sinueuses. Tubercule ombilical faible. Tubercules latéro-ventraux interne et externe forts. Derniers tours pouvant devenir carrés en section, avec une corne latéro-ventrale disproportionnée allant parfois jusqu’à absorber le tubercule ombilical.
Collignoniceratinae Wright & Wright 1951
Cénomanien supérieur à Coniacien supérieur.
Formes comprimées. Section des tours carrée à rectangulaire. Carène finement à grossièrement dentelée. Tubercules ombilicaux et latéro-ventraux internes et externes plus ou moins proéminents. Les latéro-ventraux interne et externe peuvent fusionner à l’âge adulte pour donner une grande corne. Chez certaines formes, l’ornementation s’affaiblit avec l’âge.
Collignoniceratidae Wright & Wright 1951
Cénomanien supérieur à Campanien moyen.
Cette famille dérive probablement du genre Acanthoceratidae Thomelites.
Formes d’involutes à évolutes, comprimées, de section ovale à carrée, avec une carène continue ou dentelée. Les côtes portent de 1 à 5 tubercules.
Acanthoceratoidea Grossouvre 1894
Albien inférieur à Maastrichtien.
Formes typiquement fortement costulées tendant à développer une tuberculation proéminente, mais incluant aussi une large variété d’autres types.
Ammonitina Hyatt 1889
Ammonoidea Zittel 1884
Cephalopoda Cuvier 1797
Mollusca Linnaeus 1758
Bilateria: Protostomia Hatschek, 1888: Grobben 1908
Eumetazoa Butschli 1910
Animalia Linnaeus 1758
Eukaryota Whittaker & Margulis 1978
2020. Amédro, F., Robaszynski, F., Châtelier, H., Ferchaud, P., Matrion, B. & Bréhéret, J.-G.
Des nouveautés sur les tuffeaux du Turonien moyen et sur leurs faunes d’ammonites en Touraine méridionale
in Bulletin d’Information des Géologues du Bassin de Paris - Vol. 57; No 2 - Association des Géologues du Bassin de Paris
pl 4, fig 4, 5 (=Collignoniceras vigennum AMÉDRO & CHÂTELIER, 2020 ; fig 5 = holotype) - lien
2020. Amédro, F., Robaszynski, F., Châtelier, H., Ferchaud, P. & Matrion, B.
Identification d’un biohorizon d’ammonites à Romaniceras (Romaniceras) marigniacum sp. nov. (Turonien moyen) à la base du Tuffeau Jaune de Touraine (France)
in Carnets de Géologie / Notebooks on Geology - vol. 20, no 4
p 62, pl 6, fig 2, pl 8, fig 5 (holotype), pl 11, fig 1, 3 (=Collignoniceras vigennum AMÉDRO & CHÂTELIER sp. nov.) - lien
Contenu révisé le 3 août 2024 - Fiche générée le 4 août 2024 - 1ère publication le 21 février 2020
Base sableuse des dépôts de tempêtes à la base du Tuffeau jaune de Touraine (niveau 5 sensu Amédro & al. 2020), 60 cm au dessus de la limite de banc.
Holotype. Adulte complet figuré dans Amédro & al. (2020, Carnets Géol.), pl 8, fig 5 et Amédro & al. (2020, Bulletin A.G.B.P.), pl 4, fig 5.
Collignoniceras vigennum n’a été trouvé - très rarement - que dans un niveau bien précis de l’horizon à Romaniceras marigniacum à la base des dépôts de tempêtes, eux-mêmes situés à la base du Tuffeau jaune de Touraine (base de l’unité 5, sensu Amédro & al. 2020), Turonien moyen, zone à Romaniceras ornatissimum élevée.
Les tours internes indiquent un lien de parenté certain avec Collignoniceras turoniense et aussi Collignoniceras hourqueigi que l’on trouve également en Touraine méridionale, presqu’au sommet du Tuffeau de Bourré (unité 2).
C’est un Collignoniceras à tours internes de section costale subtrapézoïdale, portant de gros tubercules coniques d’où naissent, seules ou par paires, de grosses côtes mousses, séparées le plus souvent par deux intercalaires. L’ornementation de la loge d’habitation est particulière. Toutes les côtes sont simples, larges, mousses, onduleuses, sans tubercule ombilical et portant un gros renflement latéro-ventral mousse en vis-à-vis d’un clavus siphonal légèrement décalé vers l’avant. Chez les morphes graciles, seuls les tubercules ombilicaux des tours internes et cette ornementation latéro-ventrale et siphonale de la loge d’habitation sont perceptibles.