Neoprionoceras lautlingensis (Rollier 1913) (M) |
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Oxfordien (-154 à -146 millions d'années) moyen
Deux-Sèvres - France
Diamètre = 4 cm (1.57")
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Neoprionoceras Spath 1928
Oxfordien.
Neoprionoceras remplace le genre Campylites Rollier, 1922, homonyme mineur de Campylites Heichwald, 1856, lui même synonyme de Sphenothallus Hall, 1847, qui désigne un groupe d’Annélidés du Paléozoïque.
La proposition de Callomon (1973) de créer Neocampylites à la place de Campylites n’a pas été retenue par Enay & Gauthier (in Fisher, 1994). C’est donc son premier synonyme Neoprionoceras (in Arkell, 1957) qui est choisi.
Diffère d’Ochetoceras par son aire ventrale plus étroite, plus nettement tricarénée.
Ochetoceratinae Spath 1928
Oxfordien inférieur à Kimméridgien inférieur.
Groupe probablement polyphylétique de dérivés d’Hecticoceratinae et Oppeliinae.
Formes oxycônes à côtes falcoïdes interrompues par un sillon ou un raccord latéral médian. Ventre tricaréné, la carène médiane, la plus élevée, étant communément finement dentelée.
Oppeliidae Douvillé 1890
Bajocien inférieur à Hauterivien.
Comprimés à oxycônes. Involutes. Fort dimorphisme sexuel. Macroconques à côtes primaires distantes, falcoïdes à falciformes, puis devenant lisses. Ouverture simple. Sutures denses et complexes (sauf chez les Clydoniceratinae), à lobes profondément incisés, décroissant linéairement en taille du ventre au dos. Microconques à apophyses très développées.
Haploceratoidea Zittel 1884
Ammonitina Hyatt 1889
Ammonoidea Zittel 1884
Cephalopoda Cuvier 1797
Mollusca Linnaeus 1758
Bilateria: Protostomia Hatschek, 1888: Grobben 1908
Eumetazoa Butschli 1910
Animalia Linnaeus 1758
Eukaryota Whittaker & Margulis 1978
2013. Quereilhac, P.
Étude de l’espèce Ochetoceras (Ochetoceras) canaliculatum (de BUCH, 1830 [1831]) (Oxfordien moyen, Zone à Transversarium)
in Carnets de Géologie / Notebooks on Geology - 2013/05
p 213, pl I, fig 4-7 (=Neoprionoceras lautlingensis (ROLLIER, 1913)) - lien
2003. Rogov, M., A.
Ochetoceratinae (Oppeliidae, Ammonoidea) du Jurassique supérieur de Russie Centrale [en Russe]
in Bulletin de la Société Naturaliste de Moscou, Série Géologie - Société Naturaliste de Moscou
p 47, pl 4, fig 6, pl 5, fig 4 (=Ochetoceras (Neoprionoceras) lautlingensis ROLLIER, 1913) - lien
1977. Bourseau, J.-P.
L’Oxfordien moyen à nodules des "Terres Noires" de Beauvoisin (Drôme)
in Nouvelles archives du Museum d’Histoire Naturelle de Lyon - fasc. 15 - Ville de Lyon
pars. p 97, pl 9, fig 2, 3, 6-8 (non Campylites (Neoprionoceras) henrici henrici (d’ORBIGNY, 1850) ; =Neoprionoceras lautlingensis (ROLLIER 1913))
1947. Fradin, J.
Applications de méthodes graphiques à l’étude de l’espèce chez les Ochetoceras argoviens du Poitou
in Bulletin de la Société Géologique de France - 5e série, tome XVII, No 4-6 - Société Géologique de France
p 422, pl XIII, fig 5 (=Ochetoceras lautlingense ROLLIER 1913) - lien
1913. Rollier, L.
Sur quelques ammonoïdes jurassiques et leur dimorphisme sexuel
in Archives des Sciences Physiques et Naturelles de Genève - 4e période, tome 35 - Bureau des archives, Genève
p 274 (=Ochetoceras lautlingense sp. nov.)
1913. Wepfer, E.
Die Gattung Oppelia in süddeutschen Jura
in Palaeontographica - Band 59 - E. Schweizerbart’sche Verlagsbuchhandlung, Stuttgart
taf III, fig 1, 3 (=Oppelia fusca trimarginata WEPFER)
Contenu révisé le 3 août 2024 - Fiche générée le 4 août 2024 - 1ère publication le 28 mai 2024
Espèce de la sous-zone à Parandieri.
Forme oxycône peu épaisse. Flancs ornés de côtes primaires simples, très ténues, voire très souvent absentes, ne dépassant pas un sillon latéral peu large, peu accusé bien que net. Côtes externes, simples, falciformes, peu proéminentes, s’élargissant vers leur extrémité distale mais non épaissies sur le rebord latéro-ventral. Aire ventrale ornée d’une légère carène siphonale bordée de chaque côté par une faible partie lisse oblique, plane à concave. Sur la loge d’habitation adulte, la costulation s’efface, l’épaisseur augmente et la section devient subrectangulaire élevée, le passage ventral s’arrondi, mais la carène, bien que fortement atténuée, subsiste jusqu’à l’ouverture. Polymorphisme peu accentué. [d’après Quereilhac 2013]