Cardioceras costicardia Buckman 1926 |
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Oxfordien (-154 à -146 millions d'années) inférieur
Calvados - France
Diamètre = 9,1 cm (3.58")
Cardioceras Neumayr & Uhlig 1881
Base de l’Oxfordien à Oxfordien moyen.
Descend de Quenstedtoceras de façon graduelle par différenciation de la carène siphonale. Est à l’origine du genre Amoeboceras en domaine boréal alors que la lignée s’éteint en domaine téthysien à la base de la sous-zone à Parandieri.
Formes moyennes à grandes, involutes, oxycônes à platycônes, voire sub-sphaerocônes. Carène crénelée bordée par 2 méplats chez les formes ultimes, mais peu ou pas exprimée chez les morphes épais. Côtes secondaires bifurquées ou intercalaires, très proverses, parfois fortes et tranchantes, traversant le ventre. Présence possible de tubercules au point de division. Fort dimorphisme sexuel : macroconque grand, involute, à loge d’habitation lisse et très déroulée ; microconque à costulation plus grossière, carène plus marquée et à section plus quadrangulaire.
Cardioceratinae Siemiradzki 1891
Callovien sup. à Kimméridgien.
Dérive des Cadoceratinae.
Le genre Quenstedtoceras possède un stade oxycône sans carène. Les genres Cardioceras et Amoeboceras sont oxycônes ou platycônes à tous les stades de la croissance, à carène ventrale indivisualisée.
Cardioceratidae Siemiradzki 1891
Bajocien moy./sup. à Kimméridgien.
Famille d’origine strictement boréale constituée de formes qui vont du pôle cadicône au pôle oxycône, à ventre arrondi, aigu ou caréné, à côtes radiales ou proverses, tuberculées ou non, caractérisée par un dimorphismae sexuel accusé. La présence d’un lobe Un fait des Cardioceratidae un rameau boréal des Stephanoceratoidea. [Marchand, 1986]
Stephanoceratoidea Neumayr 1875
Ammonitina Hyatt 1889
Ammonoidea Zittel 1884
Cephalopoda Cuvier 1797
Mollusca Linnaeus 1758
Bilateria: Protostomia Hatschek, 1888: Grobben 1908
Eumetazoa Butschli 1910
Animalia Linnaeus 1758
Eukaryota Whittaker & Margulis 1978
2020. Jaffré, R. (coord.)
Fiches d’aide à la détermination des ammonites jurassiques et crétacées - tome V
Association Géologique Auboise
p 89, fiche no 39 Oxf. (=Cardioceras (Cardioceras) costicardia (BUCKMAN, 1926 str. s.) microconque)
2013. Courville, P., Bonnot, A. & Raynaud, D.
Les ammonites, princesses de Villers-sur-Mer
in Fossiles, revue française de paléontologie - Hors-série IV, Les falaises des Vaches-Noires, un gisement emblématique du Jurassique à Villers-sur-Mer, Normandie, pp 34-65 - Editions du Piat
pl 23, fig 4 (=C. (Cardioceras) costicardia BUCKMAN, 1926) - lien
2013. Lebrun, P. & Courville, P.
Le Jurassique des falaises des Vaches Noires
in Fossiles, revue française de paléontologie - Hors-série IV, Les falaises des Vaches-Noires, un gisement emblématique du Jurassique à Villers-sur-Mer, Normandie, pp 16-28 - Editions du Piat
fig 14-1 (=C. costicardia BUCKMAN, 1926)
2011. Courville, P.
Cardioceratidae de l’Oxfordien inférieur (Sud haut-marnais et Châtillonnais), niveaux à oolites ferrugineuses
in Fossiles, revue française de paléontologie - Hors-Série II, Cardioceratidae oxfordiens de la Côte de Meuse (Nord-Est de la France), pp 75-86 - Editions du Piat
p 57, fig 17 (=Cardioceras costicardia BUCKMAN 1926 sensu ARKELL 1946 et formes affines)
1994. Schlegelmilch, R.
Die Ammoniten des Süddeutschen Malms
Gustav Fischer Verlag - Stuttgart - New York
p 25, taf 3, fig 12 (=Cardioceras (Cardioceras) costicardia BUCKM. 1926)
1935-1948. Arkell, W., J.
Ammonites of the english corallian beds
The Palaeontographical Society
(1945) - p 319, pl LXIX, fig 10-13, 14-17 (=Cardioceras (Cardioceras) costicardia S. BUCKMAN)
1925-1927. Buckman, S., S.
Type Ammonites - VI
Wheldon & Wesley, Ltd., London
Part LVII (1926) - pl DCXXXIII (=Cardioceras costicardia, nov.) - lien
Contenu révisé le 3 août 2024 - Fiche générée le 4 août 2024 - 1ère publication le 1er septembre 1998
Index de sous-zone dans la zone à Cordatum.
Costulation de type cordatum, à côtes primaires fortes et espacées, portant un tubercule latéral, mais les secondaires bifides sont continuellement accolées aux primaires, surélevées au point de jonction, et les intercalaires fréquentes sont plus longues et nettes.