Quenstedtoceras messiaeni Marchand & Raynaud 1986 (M) |
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Callovien (-160 à -154 millions d'années) supérieur
Calvados - France
Diamètre = 6,3 cm (2.48")
Epaisseur à l’ouverture = 2 cm (.79")
Quenstedtoceras Hyatt 1877
Callovien sup. (zone à lamberti)
Dérive des Cadoceratinae du sommet de la zone à athleta par néoténie progénétique. Connu dans la partie septentrionale de l’Europe occidentale, ainsi qu’en Amérique du Nord, sur la bordure ouest du Canada et des États-Unis.
Taille moyenne. Involutes. Sub-sphaerocônes à oxycônes. Epaisseur maximale au niveau du rebord ombilical arrondi. Mur ombilical oblique chez l’espèce souche, puis vertcial. Ventre aigu à rond. Côtes primaires surélevées près de l’ombilic. 2 ou 3 secondaires intercalées ou divisées. Côtes proverses formant un chevron ventral sur les formes oxycônes. Elles sont naturellement plus radiales et sans chevron chez les individus épais. Fort dimorphisme. Loge d’habitation des macroconques lisse. Suture simple.
Cardioceratinae Siemiradzki 1891
Callovien sup. à Kimméridgien.
Dérive des Cadoceratinae.
Le genre Quenstedtoceras possède un stade oxycône sans carène. Les genres Cardioceras et Amoeboceras sont oxycônes ou platycônes à tous les stades de la croissance, à carène ventrale indivisualisée.
Cardioceratidae Siemiradzki 1891
Bajocien moy./sup. à Kimméridgien.
Famille d’origine strictement boréale constituée de formes qui vont du pôle cadicône au pôle oxycône, à ventre arrondi, aigu ou caréné, à côtes radiales ou proverses, tuberculées ou non, caractérisée par un dimorphismae sexuel accusé. La présence d’un lobe Un fait des Cardioceratidae un rameau boréal des Stephanoceratoidea. [Marchand, 1986]
Stephanoceratoidea Neumayr 1875
Ammonitina Hyatt 1889
Ammonoidea Zittel 1884
Cephalopoda Cuvier 1797
Mollusca Linnaeus 1758
Bilateria: Protostomia Hatschek, 1888: Grobben 1908
Eumetazoa Butschli 1910
Animalia Linnaeus 1758
Eukaryota Whittaker & Margulis 1978
1989. Dommergues, J.-L., Cariou, E., Contini, D., Hantzpergue, P., Marchand, D., Meister, C. & Thierry, J.
Homéomorphies et canalisations évolutives : Le rôle de l’ontogenèse. Quelques exemples pris chez les Ammonites du Jurassique
in Géobios - No 22, fasc. 1 - Editions scientifiques et médicales Elsevier SAS
p 22-27 - lien
1986. Marchand, D.
L’évolution des Cardioceratinae d’Europe occidentale dans leur contexte paléobiogéographique (Callovien supérieur - Oxfordien inférieur)
p 113-118, pl 1
Contenu révisé le 24 août 2024 - Fiche générée le 1er septembre 2024 - 1ère publication le 1er septembre 1998
Individu entièrement cloisonné.
Voici l’extrait de la diagnose du (M) qui permet de distinguer cette espèce des autres Quenstedtoceras : "dans les tours internes, l’épaisseur est faible et le ventre aigu. Par la suite, le ventre s’arrondit et l’épaisseur augmente brutalement au delà de 50 mm de diamètre; la paroi ombilicale, qui était basse et verticale dans les tours internes, devient alors haute et oblique.". Ce dernier caractère rappelle l’ancêtre Cadoceras et disparaît chez les espèces suivantes par néoténie.