Epipeltoceras semiarmatum (Quenstedt 1887) (m) |
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Oxfordien (-154 à -146 millions d'années) supérieur
Deux-Sèvres - France
Diamètre = 3,5 cm (1.38")
Epaisseur à l’ouverture = 1 cm (.39")
Epipeltoceras Spath 1924
Oxfordien supérieur.
Genre microconque dimorphe des macroconques successifs Euaspidoceras SPATH et Clambites SPATH, au moins lors des deux premières sous-zones de la zone à Bimammatum. Il succède à Mirosphinctes, autre dimorphe microconque d’Euaspidoceras, la coupure correspondant au passage de la zone à Bifurcatus. Énay & Howarth (2019), mettent Epipeltoceras avec Clambites, sous-entendant ainsi que les Euaspidoceras de a zone à Bimammatum sont des Clambites.
Espèces de petite taille, portant des apophyses. Ombilic très ouvert. Costulation faible à très forte. Côtes espacées et simples, droites à légérement arquées en arrière, laissant un passage ventral net en le bordant de surélévations plus ou moins importantes. [Bonnot & al. 2009]
Euaspidoceratinae Spath 1931
Callovien supérieur (sommet zone à Athleta) à Kimméridgien.
Sous-famille d’origine téthysienne indo-malgache enracinée chez les Perisphinctidae.
Stade initial lisse. Tours internes perisphinctoïdes, à côtes ténues et formations paraboliques. Le tour externe des macroconques est convergent morphologiquement avec les Peltoceratinae (enroulement, section, double rangée de tubercules). Les microconques sont toujours beaucoup plus petits que ceux des Peltoceratinae.
Aspidoceratidae Zittel 1895
Callovien supérieur à Berriasien.
Une ou deux rangées de tubercules noduleux à épineux se développent sur la spire. Les sutures sont peu découpées, souvent simplifiées. Le dimorphisme sexuel, prononcé chez les Peltoceratinae et Euaspidoceratinae de part la taille et l’ornementation, paraît en revanche peu accusé chez les Aspidoceratinae, chez qui les macroconques et microconques ne possèdent même pas de péristome différencié. [d’après Hantzpergue 1987]
Aspidoceratoidea Zittel 1895
Callovien supérieur à Berriasien (zone à Jacobi).
Super-famille issue des Perisphinctoidea se distinguant par certains caractères particuliers.
Les principaux traits caractéristiques sont : aptychus de type laevaptychus, coquilles robustes à taux d’accroissement élevé en section, ornementaton proéminente de tubercules, épines et lignes de croissance parallèles à une forte costulation, abscence de constrictions, loge d’habitation courte à très courte, dimorphisme sexuel caractérisé par des microconques miniatures, des macroconques de petite taille cotoyant de plus grands et un changement de sexe se produisant lors de l’ontogénèse dans de nombreux cas (exemple in Frau & Boursicot 2021). [Parent & al. 2020]
Ammonitina Hyatt 1889
Ammonoidea Zittel 1884
Cephalopoda Cuvier 1797
Mollusca Linnaeus 1758
Bilateria: Protostomia Hatschek, 1888: Grobben 1908
Eumetazoa Butschli 1910
Animalia Linnaeus 1758
Eukaryota Whittaker & Margulis 1978
2020. Jantschke, H. & Schweigert, G.
The semimammatum and semiarmatum ammonite biohorizons (Late Oxfordian, Hypselum Zone) in the Upper Jurassic of Southwestern Germany
in Palaeodiversity - Staatliches Museum für Naturkunde Stuttgart
p 100, pl 3, fig 3, 9, 12, 13 (=Epipeltoceras semiarmatum (QUENSTEDT, 1887) [m]) - lien
2014. Wierzbowski, A. & Matyja, B., A.
Ammonite biostratigraphy in the Polish Jura sections (central Poland) as a clue for recognition of the uniform base of the Kimmeridgian Stage
in Volumina Jurassica - XII ((1) - Institute of Geology, Faculty of Geology, Warsaw University
cf. pl 7, fig 11 (=Epipeltoceras cf. semiarmatum (QUENSTEDT)) - lien
2009. Bonnot, A., Marchand, D., Courville, P., Ferchaud, P., Quereilhac, P. & Boursicot, P.-Y.
Le genre Epipeltoceras (Ammonitina, Perisphinctaceae, Aspidoceratidae) sur le versant parisien du seuil du Poitou (France) : faunes ammonitiques, biostratigraphie et biozonation de la zone à Bimammatum pars (Oxfordien supérieur)
in Revue de Paléobiologie - Vol. 28, No 2 - Muséum d’Histoire Naturelle de la ville de Genève
pl VIII, IX - lien
2000. Quereilhac, P.
...À propos de quelques ammonites récoltées dans l’Oxfordien du Poitou
Ph. Quereilhac, Poitiers
p 49, pl LI
1995. Branger, P., Nicolleau, P. & Vadet, A.
Les Ammonites et les Oursins de l’Oxfordien du Poitou
Musées de la Ville de Niort et A.P.G.P. Poitou-Charentes-Vendée
pl 24, fig 2 (non Epipeltoceras berrense (FAVRE) ; =Epipeltoceras semiarmatum (QUENSTEDT)), fig 3 (non Epipeltoceras semimammatum (QUENSTEDT) ; =Epipeltoceras semiarmatum (QUENSTEDT))
1994. Schlegelmilch, R.
Die Ammoniten des Süddeutschen Malms
Gustav Fischer Verlag - Stuttgart - New York
p 67, taf 23, fig 6 (=Epipeltoceras semiarmatum (QU. 1887))
1977. Ziegler, B.
The "White" (Upper) Jurassic in Southern Germany
in Stuttgarter Beiträge zur Naturkunde - Serie B - (Geologie und Paläontologie) - Nr. 26 - Staatliches Museum für Naturkunde, Stuttgart
pl 9, fig 2 (=Epipeltoceras semiarmatum (QUENSTEDT))
1962. Énay, R., Bastien, M.-T., Donze, P. & Sigal, J.
Contribution à l’étude paléontologique de l’Oxfordien supérieur de Trept (Isère)
in Roman, F. - Travaux du Laboratoire de Géologie de la Faculté des Sciences de Lyon - Nouvelle série - No 8 - Laboratoire de Géologie de la Faculté des Sciences de Lyon
p 59, pl 4, fig 4, 11, 16 (=Epipeltoceras semiarmatum (QUENSTEDT)) - lien
1936. Gérard, C.
Les ammonites argoviennes du Poitou
Société Géologique de France
p 209, pl XII, fig 8 (non Peltoceras berrense FAVRE ; =Epipeltoceras semiarmatum (QUENSTEDT)), fig 9, pl XIV, fig 2 (non Peltoceras uhligi OPPENHEIMER ; =Epipeltoceras semiarmatum (QUENSTEDT)),
1930-1931. Dorn, P.
Die Ammoniten Fauna des Untersten Malm der Frankenalb. II. Die Aspidoceraten
in Palaeontographica Abteilung A - E. Schweizerbart’sche Verlagsbuchhandlung, Stuttgart
pars. p 72, pl XXXIV, fig 3 seulement (=Peltoceras retrocostatum nov. sp.), non fig 7 (=Epipeltoceras semimammatum (QUENSTEDT))
1887-1888. Quentstedt, F., A.
Die Ammoniten des Schwäbischen Jura - III. Band Der Weisse Jura
Schweizerbart’sche Verlagshandlung (E. Koch) - Stuttgart
p 885, pl 95, fig 6, 7 (non Ammonites bimammatus), 17 (=Ammonites cf. semiarmatus), 18, 19 (=Ammonites semiarmatus)
Contenu révisé le 2 septembre 2024 - Fiche générée le 2 septembre 2024 - 1ère publication le 1er septembre 1998
Epipetoceras semiarmatum définit une sous-zone à la base de la zone à Bimammatum en domaine téthysien et un horizon qui succède à l’horizon à Semimammatum en Poitou. (Bonnot & al. 2009)
Espèce de taille plus grande que semimammatum, atteignant 30 à 40 mm, à croissance en épaisseur un peu plus forte, à côtes encore rétroverses sur le phragmocône, à bifurcations rarissimes et à région ventrale présentant une nette bande lisse.