PerisphinctidaeSteinmann 1890 |
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Bajocien inférieur (zone à Humphresianum) à Hauterivien supérieur-Barrémien inférieur.
Grand groupe comprenant des morphologies très variées, les plus typiques et récurrentes étant les formes planulatiformes évolutes à côtes tranchantes et divisées. Autour gravitent d’autres formes, à enroulements cadicônes, sphaerocônes, voire oxycônes, ornementation coronatiforme à grossièrement cunéiforme, aboutissant à beaucoup d’homoéomorphies internes ou externes à la super-famille. Le dimorphisme est répandu, les macroconques présentant une ouverture simple et parfois une très grande taille, les microconques pouvant être très différents, parfois nains, planulatiformes ou à enroulement excentrique, l’adulte portant, sauf exception, des apophyses jugales. La selle latérale interne n’est pas divisée par un lobe Un, sauf chez les Parkinsoniinae. [Enay & Howarth 2019, Howarth 2017]
Bajocien moy. à Tithonien.
Tronc principal de la super-famille construit autour du genre Perisphinctes. Typiquement aplaties, bien qu’il existe certaines formes très renflées. Côtes simples, bi- ou trifurquées. Macroconques souvent géants, longidomes, à loge d’habitation lisse ou ornée de côtes distantes. Microconques de petite taille, munis d’apophyses et entièrement costulés. Lobe suspensif rétracté. Famille cosmopolite, mais majoritairement téthysienne et pacifique.
Bajocien supérieur à Bathonien supérieur (et même Callovien moyen si l’on inclue les Parapatoceras).
La sous-famille apparaît dans la zone à Garantiana, évoluant à partir des Caumontisphinctes de la zone à Niortense.
Formes planulatiformes à tours très internes coronatiformes. Côtes primaires acérées, fortes, radiales, divisées haut sur la flanc, parfois via un petit tubercule. Côtes secondaires projetées vers l’avant, se terminant sur une bande siphonale lisse bien marquée ou un sillon. Des constrictions difficilement discernables chez les formes primitives deviennent rares ou absentes au cours de l’évolution. Dimorphisme sexuel bien marqué. Les macroconques atteignent de grandes tailles (jusqu’à 500 mm), montrent une large variation dans la densité costale et leurs tours adultes sont lisses. Les microconques sont plus petits, avec une densité costale moins variable. Les formes primitives portent des apophyses devenant vestigiales avec l’évolution, matérialisées par un péristome sinueux et projeté ventralement. Les sutures possèdent un lobe ombilical Un comme chez les Stephanoceratidae. [Énay & Howarth 2019]
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